Souvenir
d'un lointain passé
Au début les pierres ont été déclarées fausses. Celles-ci ne seraient qu'un
canular monté par un simple paysan péruvien illettré ! Il semble que des
pierres noires gravées aient été ramenées en Espagne par les premiers
conquistadors du Pérou au XVIe siècle, puis d'autres auraient émergé en 1908,
puis de nouveau, quelques pierres auraient été vendues dès 1961, mais il n'y a
aucune références à leur sujet.
Des hommes combattant ou domestiquant des dinosaures,
regardant les étoiles à l'aide de longue-vue, observant des pétroglyphes ou des
fossiles avec des loupes, des cartes stellaires, des cartes de la Terre telle
qu'elle était il y a 13 millions d'années, des opérations chirurgicales de
pointe ...
En venant de la mer et en suivant la direction qu'indique le
"Chandelier des Andes" des Lignes Nazca , pour arriver à
"Ica", petite ville à 360 km au sud de Lima. C'est une région
désertique, parmi les plus anciennes du globe, où l'on peut voir de nombreux
restes pétrifiés d'animaux affleurant à la surface. Le sous-sol contient de
nombreuses tombes incas et pré-incaïques.
Les premières pierres sont rassemblées au début des années 60 par Carlos et
Pablo Soldi. Pendant des années, ils demanderont officiellement à de nombreuses
reprises que leurs pierres soient examinées par les autorités dites
compétentes, en vain...
Puis en 1966, un architecte, Santiago Agurto Calvo, qui avait également
réuni de nombreuses pierres depuis plusieurs années, procéda à l'excavation de
tombeaux à Ocucaje. Il trouva alors quelques spécimens dans des tombes
pré-incaïques.
C'était la première fois que la provenance de ces pierres pouvait être
authentifiée, en accord avec l'archéologie officielle. Cela n'a pourtant pas
suffit à intéresser les archéologues. L'histoire officielle des pierres d'Ica
commence donc en 1966.
A l'occasion de son anniversaire, le Dr Javier Cabrera Darquea, médecin et
professeur de biologie, se fit offrir, par un paysan d'Ocucaje, une petite
pierre gravée comme presse papier, sur laquelle pierre était gravé un poisson.
Ce petit cadeau anodin allait modifier le cours de sa vie. Le biologiste croit
reconnaître sur le dessin une espèce disparue depuis plusieurs millions
d'années. Intrigué, il va alors devenir le premier client du soi-disant
faussaire et commencer sa collection pour amasser jusqu'à plus de 15.000
pierres, de la taille d'une tomate jusqu'à certaines pesant plus de 500 kilos
pour plus d'un mètre trente de diamètre
Dès lors, il n'aura de cesse de rassembler et de s'efforcer de décrypter
cet unique héritage du passé. Mais le Dr Cabrera ne peut tout acheter. Les
huaqueros, pilleurs de tombes, commencent alors à vendre certains galets aux
touristes toujours avides d'antiquités.
Les autorités péruviennes, ne voulant pas que leur pays ne devienne
l'Égypte de l'Amérique du sud et voir ses richesses archéologiques pillées par
les étrangers, en vertu des lois nationales et internationales sur la
protection du patrimoine, arrêtent le plus gros vendeur dans son échoppe. Il
est emmené et incarcéré à Lima pour pillage du patrimoine national, il risque
un grand nombre d'années de prison, voire la perpétuité.
Le fermier, même s'il est illettré, comprend vite la situation : Soit il
révèle l'endroit où il a trouvé les pierres pour atténuer sa peine, soit il
reconnaît qu'il les a lui-même fabriquées, auquel cas aucune charge ne peut
être reconnue contre lui. Et évidemment il signe des aveux complets ; il a
fabriqué toutes les pierres, elles sont fausses, il a trompé les touristes.
L'affaire est entendue, tout le monde est satisfait. D'autant plus qu'au moment
de cette affaire, la BBC avait dépêché une équipe de reporters pour un
documentaire retentissant sur cette fantastique découverte et la déconvenue
après ces aveux est de taille. En l'espace de quelques jours, l'information
fait le tour du monde, les pierres d'Ica ne sont qu'un canular de plus destiné
à exploiter la crédulité des touristes en mal de merveilleux.
Les ardents défenseurs du dogme établi ont pu alors se faire valoir en
arguant du fait qu'ils avaient bien entendu flairé le coup, sans même s'être
déplacés pour étudier in situ ces galets, trop fantasques pour être vrais.
Mais, on peut se demander si ces scientifiques rigoureux et rationnels, ne se
sont pas à leur tour laissés berner. Il reste cependant plusieurs points à
éclaircir :
- Les galets sont en andésite, une roche volcanique du Mésozoïque vieille
de 230 à 60 millions d'années, extrêmement dure et oxydée sur sa couche
extérieure, ce qui rend néanmoins la gravure possible. Or, les incisions qui
font la gravure sont elles aussi oxydées et ont été expertisées par un
laboratoire péruvien puis allemand, de l'université de Bonn, comme extrêmement
anciennes ( une datation exacte est impossible dans l'état actuel de nos
connaissances ). Il serait donc très intéressant de savoir comment et surtout
pourquoi ce paysan illettré se serait compliqué la tâche à ce point juste pour
donner à des faux une apparence authentique d'une manière aussi subtile en
n'oxydant que les incisions !
- Un autre argument en faveur de l'authenticité de ces pierres gravées,
tient dans leur nombre. Même en ne tenant compte que des 15 000 pièces détenues
par le Dr Cabrera, ( et il estime qu'il en a été exhumé entre 40 000 et 50 000,
avec ce qui a été vendu aux touristes, ce qui est toujours conservé par les
habitants et dans le musée d'Ica ) : Le paysan aurait dû se mettre au travail
dès son adolescence à raison de 10 heures par jour et cela sans interruption
pendant plus de 40 ans, belle constance et une sacrée suite dans les idées,
pour récolter in fine quelques dollars ! ou alors le fermier est le dirigeant
de gros ateliers de fabrication qu'il serait quand même assez difficile de
dissimuler, et de conserver secret . Les paysans locaux ayant une seconde
activité, ce qui ne serait pas passé inaperçu, alors que les quelques faux,
décelables, qui sont fabriqués, le sont en plein jour à la vue de tous.
- Un autre point remarquable tient dans la diversité des sujets dessinés
sur ces pierres et les connaissances nécessaires pour imaginer toutes ces
gravures qui font de ce paysan illettré un érudit hors-pair.
Encore une autre curiosité des " glyptolithes " ( nom donné à ces
galets gravés par le Dr Cabrera qui les étudie depuis près de 40 ans ), tient
dans ce que ces gravures nous apprennent et qui font qu'elles sont rejetées
sans appel possible par la communauté scientifique, tellement ce qu'on y voit
est en désaccord avec tout ce que l'on nous a appris.
Par exemple, on y voit pêle-mêle, des hommes domestiquant des dinosaures,
combattant d'autres dinosaures, des espèces animales disparues, des hommes
regardant les étoiles à l'aide de longue-vue, regardant des pétroglyphes ou des
fossiles avec des loupes, des cartes stellaires, des cartes de la Terre telle
qu'elle était il y a 13 millions d'années, des opérations chirurgicales
stupéfiantes, décrites étape par étape, des césariennes, des transplantations
d'organes, du cœur, des reins et même du cerveau !, etc.
Dissection ou Opération du Cœur
Le
chirurgien place un tube a perfusion dans le bras du patient et on lui
fait boire une substance (surement un narcotique)
L’opération du cœur commence aprés la cage thoracique est ouverte
Le Chirurgien a extrait le cœur
Un homme avec une longue vue Un homme avec une loupe
Une
Carte du monde Un Homme
sur un Tricératops
Un Homme sur un Dinosaure
Symbole ressemblant a celui de la médecine Des hommes admirant le soleil
Pendant
des années, le Dr Cabrera a harcelé son pourvoyeur pour connaître l'emplacement
d'où il tirait ces pierres, qu'il ramenait avec parcimonie, puis par paniers
entiers. Dans un premier temps, il a réussi à apprendre qu'à la suite d'une
crue très importante de la rivière Ica, un pan important de la montagne s'était
effondré, révélant alors plusieurs grottes, dont le paysan tenait à garder
l'emplacement secret. Après ses " aveux officiels ", le harcèlement
s'est poursuivi, pour savoir cette fois quand, comment et pourquoi il aurait
gravé tous ces galets. Mais, évidemment, toutes ses réponses furent
contradictoires, confuses et évasives.
Finalement,
le Dr Cabrera serait parvenu à se faire emmener sur les lieux, et selon ses
dires, aurait pénétré dans une grotte qui contiendrait, toujours selon ses
estimations plus de 100.000 pierres. Le Dr Cabrera s'est toujours déclaré prêt
à révéler cet emplacement seulement à une équipe de scientifiques dûment mandatée
pour effectuer des recherches sérieuses. Mais, puisque les pierres sont
déclarées fausses, aucun scientifique n'a eu le courage de braver l'interdit et
de risquer sa carrière.
Ces
pierres selon le Dr Cabrera, nous racontent une histoire sur notre passé. Une
"humanité" nous a précédés. Elle avait atteint un niveau
technologique très avancé, mais elle s'est vue anéantir par une catastrophe
cosmique, chute d'une météorite ou d'une comète. Les rescapés ont dû repartir à
zéro, et ont alors gravé ces galet comme témoignage de leurs connaissances,
pour la postérité. Pris de manière isolée, ces galets n'ont aucun sens , mais
si on fait le rapprochement avec les autres découvertes impossibles, on peut y
apercevoir les bases d'une nouvelle préhistoire avec ou sans interventions
extérieures " inconnues ".
J’ai remarqué que les dessins de la pierre ci-dessous sont
les mêmes que ceux de Nazca :
Le
singe et le faucon
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