Stonehenge
signifie « gibet de pierre » en saxon. Les Celtes ont toujours voué un culte à
Stonehenge. Le site a été utilisé par les druides pour leurs cérémonies bien
que, les mégalithes étaient là avant l’arrivée des Celtes dans le pays, aussi
nous ne savons pas qui sont pas les premiers bâtisseurs de Stonehenge. Les
découvertes archéologiques du 17e siècle favorisèrent l’hypothèse selon
laquelle le grand cercle de pierre aurait été construit par les Mycéniens.
Aujourd’hui , la paternité du site est reconnue aux anciennes populations
autochtones.
Personne
ne semble pouvoir vraiment dire avec certitude qui a bâti Stonehenge.
Stonehenge a été élaboré selon un plan extrêmement précis. Sa construction a
exigé un effort titanesque, les chariots à roue n’existaient pas quand la
construction a débuté. Certains monolithes atteignent 50 tonnes et aucun scientifique
n’a su vraiment expliquer comment ces pierres ont pu être déplacées sur de si
longues distances ni pourquoi des hommes ont été chercher si loin des blocs
issus de roches différentes.
La vocation du site fait l’objet de plusieurs théories,
selon certains scientifiques le site serait un observatoire.
Les mégalithes s’ordonnent en des lignes de visées mettant en valeur des
phénomènes astronomiques. Les cercles de trous correspondraient au système
simple d’une machine à calculer gigantesque et primitive mais d’une précision
étonnante. L’anneau des trous d’Aubrey se rapporterait au cycle des éclipses
lunaires. Hawkins a démontré qu’en déplaçant six pierres d’un trou chaque
année, on peut prévoir tous les évènements lunaires sur de très longues
périodes. Différents angles entre les pierres solitaires matérialiseraient les
solstices et les équinoxes, les levers et les couchers de soleil et de lune.
L’acheminement
des monolithes reste un mystère. Il est possible que les monolithes ont été
tirés sur des traîneaux par des centaines d’hommes puis, mis en place au moyen
de rondins, de cordes, de troncs d’arbres, de leviers et d’échafaudages de
bois.
Les
pierres proviennent d’origines différentes. Des pierres utilisées pour la
construction proviennent d’Avebury, à une vingtaine de kilomètres, d’autres des
monts Prescelly dans le pays de Galles à plus de 200 kilomètres, et d'autres de
Milford Haven, à 250 kilomètres. Avec la datation au carbone nous savons que le
site a été construit en quatre phases entre 3100 et 1600 avant notre ère :
-
La première phase de construction date de la seconde moitié du IIIe millénaire.
Les bâtisseurs ont érigé un talus circulaire d’environ 90 mètres de diamètre
délimité par un fossé. L’entrée du cercle sacré était indiquée par deux monolithes
et un troisième « Heel Stone » était placé à l’extérieur de l’enceinte.
-
Dans la deuxième phase ils creusèrent 56 trous dans le flanc intérieur du
terre-plein. La découverte d’ossements humains à cet endroit fait penser à des
tombes.
-
Pendant la troisième phase à la fin du IIIe millénaire et début du IIe les
bâtisseurs disposèrent en fer à cheval et en double rangée, au centre du
cercle, 80 « pierres bleues », des roches éruptives extraites des carrières du
Pays de Galles, distantes de plus de 200 km. C'est ce qu'on appel le « Cercle
de Sarsen ».
-
La quatrième phase se situe au XVIe ou XVe siècle avant notre ère. Les pierres
bleues furent enlevées et remplacées par 30 énormes monolithes de grès local.
Environ 40 « pierres bleues » furent récupérées pour former un second cercle à
l’intérieur du premier. Au milieu, on dressa 5 trilithes disposés en fer à
cheval, d’environ 7 m de hauteur. Le point focal de la structure était occupé
par une pierre plate baptisée « pierre de l’autel
».
Histoire cachée : Un Stonehenge restauré
Tout le monde connait le mythique site
mégalithique de Stonehenge (dont le nom signifie « les pierres suspendues »),
situé à quelques kilomètres au nord de Salisbury en Angleterre, mais ce
que tout le monde ne sait pas, c’est que le site actuel ne ressemble pas à ce
qu’il était avant 1900. Agé de plus de 4000 ans, ce site historique a été
totalement restauré depuis les années 1901 à 1964, et ceci en toute discrétion,
puisque ces travaux n’apparaissent nul part dans les manuels !
Comme le dit si
bien Hélios : « Tous ceux qui s’escriment aujourd’hui à vouloir
décoder le rôle ésotérique de ce monument selon son apparence actuelle peuvent
aller se rhabiller » Le veilleur
Comment ils ont reconstruit Stonehenge ?
« Pendant des dizaines d’années les guides
officiels de Stonehenge regorgeaient de faits et d’illustrations fascinants et
de théories entourant le monument préhistorique le plus important du monde. Ce
que les belles brochures ne mentionnent pas, cependant, c’est la reconstruction
systématique du cercle de pierre âgé de 4000 ans tout au long du 20ème siècle.
On est resté très évasif concernant sa restauration et une majorité de gens qui
prévoient de visiter le monument n’imaginent pas qu’on leur cache l’histoire
réelle. »
Voici l’un des sombres secrets de l’histoire que
n’abordent pas les archéologues : celui de l’époque où des entreprises du
bâtiment ont recréé le plus ancien monument de Grande-Bretagne d’une manière
qui pour eux devait être la plus ressemblante.
De 1901 à 1964, la plus grande partie du cercle de pierres a été restauré par une série de rénovations qui l’ont laissé, aux dires d’un archéologue, comme le produit de l’industrie du patrimoine du 20ème siècle. Mais cette information est particulièrement absente des guides et info-phones dont se servent les touristes sur le site. Suite à des nouvelles selon lesquelles le cercle de pierres proche d’Avebury a été presque totalement reconstruit dans les années 20, la révélation concernant Stonehenge a mis les archéologues dans l’embarras.
De 1901 à 1964, la plus grande partie du cercle de pierres a été restauré par une série de rénovations qui l’ont laissé, aux dires d’un archéologue, comme le produit de l’industrie du patrimoine du 20ème siècle. Mais cette information est particulièrement absente des guides et info-phones dont se servent les touristes sur le site. Suite à des nouvelles selon lesquelles le cercle de pierres proche d’Avebury a été presque totalement reconstruit dans les années 20, la révélation concernant Stonehenge a mis les archéologues dans l’embarras.
Juillet 1877
English Héritage (organisme britannique
chargé de la gestion du patrimoine, NdT), le gardien du monument, est en train
de réécrire en quelques mots le guide officiel, qui ne tenait pas compte de la
récente histoire du site. Dave Batchelor, archéologue de English Héritage,
a dit qu’il réécrirait personnellement le guide officiel.
« L’affaire est passée à la trappe dans les
années soixante » a-t-il admis. « Mais les temps ont changé et nous
pensons maintenant que c’est un élément important de l’histoire de Stonehenge
qui doit être révélé ».
L’archiviste de l’université de Cambridge et
auteur éminent sur Stonehenge, Christopher Chippindale, a admis :
« Il n’y a pas grand-chose que nous voyons
à Stonehenge qui n’ait été changé d’une manière ou d’une autre ». Et
l’étudiant en recherche historique, Brian Edwards, qui a révélé récemment
que le monument avait été totalement reconstruit, a découvert des photos rares
de la restauration de Stonehenge. Il a dit :
« C’est tout à fait comme si Stonehenge
avait subi un nettoyage historique. Les gens ont été maintenus pendant trop
longtemps ignorants des travaux de restauration du site. Je suis stupéfait du
peu de gens au courant de la chose. Je trouve merveilleux que le guide
s’apprête à raconter bientôt toute l’histoire ».
Travaux de 1901
Chaque année un million de visiteurs sont
impressionnés quand le monument les fait remonter dans le temps à un autre âge
et émerveillés par la technologie primitive et la force musculaire qui a servi
à transporter les énormes monolithes et à les ériger sur la plaine de
Salisbury. Ils en suffoquent quand on leur parle de ce site étrangement
spirituel… Le premier ordinateur de l’humanité, ses pierres
levées et ses linteaux précis, se dressant magiquement et mystérieusement avec
leurs cieux au-dessus et leurs solstices solaires.
Mais aujourd’hui, comme pour prévenir une grande
controverse archéologique – et à la suite de l’intérêt manifesté par le
chercheur historique Brian Edwards et un journal local, les brochures vont être
réécrites, et incluront les « années oubliées ». Les années où des
équipes de terrassiers s’installaient à bord des plus immenses grues de
l’empire britannique pour remettre les pierres à la verticale, redresser les
trilithons (ensemble de 3 pierres, deux verticales et la 3ème horizontale
au-dessus, NdT) penchés, remettre en place des linteaux tombés qui siégeaient
autrefois au sommet des énormes pierres en sarsen (type de grès trouvé
abondamment en Grande-Bretagne, NdT). Comme le dit M. Edward – l’enfant
terrible de l’archéologie britannique, suite aux révélations que les
environs d’Avebury ont été reconstruits dans les années 20 et 30
par Alexandre Keiller, roi de la marmelade (usine dont il avait hérité,
NdT) :
« Ce que nous voyons est un paysage du
20ème siècle, qui est une réminiscence de ce à quoi POUVAIT ressembler
Stonehenge il y a des milliers d’années. Le site a été créé par l’industrie du
patrimoine et N’EST PAS une création des peuples préhistoriques. Ce que nous
voyons a moins de 50 ans ». Dans le domaine archéologique, la réécriture
du guide est de la dynamite. English Heritage gère Stonehenge au nom de la
nation et un membre de cet organisme a révélé :
« Des forces obscures étaient à l’œuvre
dans les années 70, quand on a pris la décision de ne pas tenir compte des
informations concernant les restaurations. Cela va changer maintenant. »
Restauration et reconstruction. La première restauration de Stonehenge fut lancée il y a plus de 100 ans. Et en 1901, pendant que les maçons partaient travailler, la rubrique du courrier des lecteurs du Times était pleine de lettres bucoliques de réclamation. Mais la première étape de « restauration » était néanmoins en route et le gourou de l’époque, John Ruskin, fit tomber une sentence qui devait lui survivre…
« La restauration est un mensonge »,
tempêta-t-il. La rénovation de Stonehenge montait malgré tout en puissance et
d’autres travaux furent entrepris en 1919, 1920, 1958, 1959 et
1964. Christopher Chippindale, conservateur du musée d’archéologie et
d’anthropologie de l’université de Cambridge et auteur de Stonehenge accompli,
avoue :
« Presque toutes les pierres ont été
déplacées d’une manière ou d’une autre et reposent sur du béton ».
Une pierre a été redressée et bétonnée en 1901,
six autres en 1919 et 1920, trois de plus en 1959 et quatre en 1964. Il y a eu
aussi l’excavation de la pierre Altar et le Trilithon a été
ré-érigé en 1958. Le guide « Stonehenge et les monuments voisins » et
l’audio guide du site omettent de mentionner toutes les reconstructions faites
au 20ème siècle. Il n’y a qu’à la page 18 que figure une discrète référence…
« Un certain nombre de pierres penchées et tombées ont été redressées et
ré-érigées ». Mais même le guide officiel ne contient aucun indice sur une
restauration à grande échelle, en estimant qu’elle ne méritait aucune
insertion.
Pourquoi le tableau de John Constable de 1835 sur Stonehenge aux pages 18 et 19 semble tellement différent de la photo impeccable d’aujourd’hui à la page 29 ? LA RAISON : de nombreux travaux de restauration ont été réalisés entre les deux photos. Et pendant les longs étés chauds il serait possible – si on peut s’approcher des pierres – de voir en grattant le gazon se révéler les socles de béton sur lesquels la majorité des pierres sont aujourd’hui posées. Indice révélateur mortel, mais il est difficile aujourd’hui de le repérer car les abords de Stonehenge sont interdits.
On se demande comment un événement aussi énorme que la résurrection d’un
monument terrestre tel que Stonehenge soit passée inaperçue. Il est rare
aujourd’hui de tomber sur une quelconque mention de la reconstruction du
monument historique. Les gens aiment avoir des indications claires qui sont
suivies, comme celles d’un casino en ligne où il n’y a aucune place pour des
malentendus. Si la reconstruction de Stonehenge devenait claire pour le public,
cela ne ferait qu’ajouter à sa valeur historique. Les photos montrent
clairement la progression de la reconstruction. Certaines ont été découvertes
par M. Chippendale et ont servi pour une édition révisée de son livre. Beaucoup
ont été perdues. D’autres ont été trouvées par M. Edwards qui a exhumé des
guides datant de l’époque où Stonehenge n’avait pas honte de son passé et il a
exposé des photos et des récits de la restauration.
« La nouvelle est sensationnelle », a dit Edwards, membre de
l’université de West England. « Une fois compris la somme de travail réalisé,
j’ai été étonné de découvrir que presque personne d’extérieur n’était au
courant des reconstructions de ces 100 dernières années. J’ai toujours pensé
que si des gens prenaient la peine de visiter Stonehenge, d’ici ou de
l’étranger, alors le moins qu’ils puissent espérer est une histoire
véridique ».
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