La
Nouvelle Atlantide est l'un des noms du grand empire maritime qui occupa
pendant plusieurs millénaires tout
le nord ouest de l'Europe. Ses maîtres fondateurs développèrent une civilisation
agraire et artisanale résultant de la fusion de trois peuples, les
Hyperboréens, les Fomoires et les Tuatha Dé Danaan.
Attendez
un peu... C'est arrivé tout près d'ici et personne n'en parle, silence total
des bouquins d'histoires et des amuseurs culturels. Comment est-ce possible ?
Il est vrai que ça remonte loin, juste avant l'aube de l'histoire officielle,
mais c'est la porte à côté. Pourquoi n'a-t-on pas de preuves archéologiques de
cette brillante civilisation ? D'abord on n'en a pas cherché, les historiens
s'en foutaient car leur histoire ne sait rien sur cette période. Il a fallu
attendre les recherches pétrolières de Mer du Nord.
Et
on en a trouvé, des traces ! Les meilleures terres des Néo-Atlantes sont
au fond de la Mer du Nord. La grande île des Quatre Maîtres, l'antique Thulé
des Hyperboréens, est aujourd'hui visible sur les cartes marines sous
l'appellation de Dogger Bank. C'est un vaste plateau rocheux qui constituait
alors les hautes terres de Thulé. Au cours de la lente montée des eaux
consécutive au dégel et à l'éclatement des lacs glaciaires, l'île des Quatre
Maîtres fut submergée, et sa magnifique capitale centrale, Edin, fut engloutie.
De
nouvelles capitales se sont développées, tandis que les Néo-Atlantes étendaient
leur possessions vers l'intérieur du continent. Deux anciennes capitales ont
été englouties au large des côtes bretonnes, Ys dans le Finistère et Nazado en
Côtes d'Armor. Deux autres capitales subsistent encore, Edinburg en Ecosse - Edin-burg signifie le Fort d'Eden - et
Amsterdam aux Pays Bas - le plan de la ville aux canaux reproduit le plan de
Poséidopolis ou Péo, capitale de l'antique Atlantide, dans la description
qu'en donne Platon dans le Timée et le Critias.
Ce
vaste empire de Thulé était, sur le modèle de l'Atlantide, divisé en quatre
royaumes, chacun étant géré par un roi ou Maître. Quatre, et non pas trois,
comme beaucoup d'auteurs l'ont écrit, sous l'influence de Georges Dumézil et de
sa célèbre théorie de la tripartition fonctionnelle dans les sociétés
archaïques.
Je
n'ai pas peur d'affirmer que le grand Dumézil s'est trompé sur ce point, et
avec lui tous ceux qui lui ont emboîté le pas un peu vite. L'île d'origine des
Hyperboréens, Thulé, n'est-elle pas appelée l'île des Quatre Maîtres ? La
société traditionnelle médiévale n'était-elle pas divisée en quatre collèges,
et non pas trois ? Collèges que nous retrouvons sous les noms de Coupe, Denier,
Bâton et Epée dans le Tarot de
Marseille, et sous ceux de Pique, Coeur, Carreau, Trèfle dans nos jeux de cartes
modernes.
Enfin,
le meilleur modèle d'organisation sacrée traditionnelle, à savoir la théocratie
du Tibet, n'est-elle pas elle aussi partagée en quatre collèges qui regroupent
la totalité de l'activité humaine sous l'autorité du DalaiLama, chef temporel
de la théocratie, et surtout celle du KarmaPa, chef spirituel, l'équivalent du
Pape des catholiques ?
Sans
le savoir probablement, JRR Tolkiennous a
parfaitement décrit cet empire sous le nom de Terre du Milieu. On y retrouve la
quadripartition chère aux Celtes, avec le partage en quatre pays. On ne peut
que s'émerveiller du génie de Tolkien - ou de laqualité de ses
informations - d'avoir nommé son pays mythique "Terre du Milieu" car
c'est effectivement un des noms qu'a porté l'Hyperborée. Il est vrai que Thulé
en a porté beaucoup, ce qui n'a fait, au cours des âges suivants, qu'augmenter
la confusion des exégètes.
Le
plus souvent, cet empire s'appelait la Nouvelle Atlantide, tant était grande la
nostalgie qu'avait laissé dans les coeurs la disparition de la Première
Atlantide de l'âge d'or. Elle s'appelait Eden ou Edin - terre de prodiges
où la vie durait mille ans d'un bonheur sans nuage. La Nouvelle Atlantide
n'était pas, tant s'en faut, cette terre merveilleuse et douce à vivre. Certes
il y poussait des fruits aujourd'hui disparus, les pommes d'or - et d'autres
variétés de fruits et de légumes délicieux y poussaient en grande abondance,
d'où le surnom que cette terre a reçu de Jardin des Hespérides, en hommage au
Jardin d'Eden d'outre Atlantique.
Les
pommes magiques font aussi penser à l'île des Druidesses chère à la mythologie
celtique, Avalon, l'île aux pommes ? Ces prouesses agricoles ainsi que les
bêtes magnifiques issues des élevages de Thulé ont été conquis de haute lutte
par les Tuatha : ce fut l'enjeu de la seconde bataille de Magh Tuired, lorsque
les Fomoires vaincus ont accepté de transmettre leur savoir ancestral à Lug,
chef de guerre des Tuatha Dé Danaan. La prospérité des Hyperboréens - tel fut
le nom des Néo Atlantes - devint légendaire.
Leur
réputation de faiseurs de miracles commença à gagner l'orient. Et la puissance
formidable de leur arsenal décourageait les envahisseurs potentiels. La flotte
des Tuatha était constituée de plusieurs navires géants, aux mêmes dimensions
que l'arche de Noé décrite dans la Bible. Ces navires avaient des coques
métalliques et des moteurs aux vapeurs de mercure les propulsaient très
rapidement sur l'eau comme sous l'eau. Des bribes de technologie avancée ont
été préservées très longtemps dans plusieurs conservatoires sous la garde
d'hommes et de femmes de connaissance, ce qui explique pourquoi - et surtout
comment - des engins volants ou des armes "modernes" ont été décrites
à différentes époques de notre histoire, et dans des lieux très éloignés.
Mais
au fil des siècles la mer a continué de monter. Les quatre royaumes se sont
trouvés morcelés par de nombreux bras de mer. Plusieurs capitales ont disparu.
Les quatre capitales des quatre maîtres étaient alors Edinbourg en Ecosse,
Amsterdam aux Pays Bas, Tara en Irlande et Nazado vers le plateau des Minquiers
au large d'Erquy en Bretagne. Et puis les Quatre Maîtres ont cessé de coopérer.
Des dissensions internes ont dégénéré en luttes fratricides, l'empire envahi
par les eaux s'est réduit comme peau de chagrin et les Maîtres ont dû quitter
la Terre du Milieu avec armes et bagages.
L'ile de Brasil
découverte ?
Historiquement, l'île de Brasil,
ou Hy-Brasil est une île fantôme qui est apparue sur la carte
marine d'Angelino Dulcert de Gênes datant
de 1325-1339 serait la première carte indiquant l'île de Brasil ainsi
que les îles de Saint-Brendan et d'Antilia (cliquez sur la
carte pour l'aggrandir, l'île de Brasil est montrée en haut à gauche en face de
l'Irlande) :
- La carte de Pizzigano datant
de 1367 indique les îles de Brasil, d'Antilia et de Saint Brandan.
- La carte de Abraham
Cresques réalisée en 1375 indique également une île de Brasil située
au sud-ouest de l’Irlande.
- La carte du Vinland (1434)
indique l'"île de Branzilæ", situé juste au sud d'une autre île
nommée Antilia.
- La carte d'Andrea Bianco (1436)
indique une île du nom d'"Isola de Bersil".
- La carte de Diego
Gutiérrez (1562) indique l'île Brasil au cœur de l'océan Atlantique.
- La carte d‘ Abraham
Ortelius (1572) indique une île Brasil à l'Ouest de l'Irlande.
- La carte de Vinland, conservée à la
Bibliothèque Beinecke de Yale, daterait du xve siècle et serait la copie d'un
original du XIIIe siècle. Son importance résiderait dans le fait que, outre la
présence de l'Europe, de l'Asie et de l'Afrique, elle montre une portion de
terre au-delà de l'Atlantique Nord, appelé Vinland, qui confirmerait le fait
que les Européens auraient eu connaissance des voyages des Vikings au XIe
siècle, anticipant de quatre siècles la découverte du Nouveau Monde par
Christophe Colomb (1492).
- La carte indique un certain nombre d'îles
fantômes, notamment une île nommée Beati Brandani (la légendaire île de
Saint-Brendan) et une île nommée Branziliae rappelant étrangement le mot
Brésil, mais déjà représentée sur d'autres cartes marines sous le nom d'Île de
Brasil. Une île située à l'ouest, dénommée Vinlanda Insula, représente à la
fois les contours d'un large estuaire qui rappelle celui du golfe du
Saint-Laurent et au nord, un grand lac accessible par une voie d'eau qui donne
une représentation approximative de la baie d'Hudson et du détroit d'Hudson.
Mais cette île (ainsi que les autres citées ici)
n'a jamais été vraiment découverte et personne n'a jamais pu mettre son
"drapeau" dessus... pourtant, outre les cartes ci-dessus, plusieurs
éléments penchent en la faveur de son existence.
Alexandre de Humboldt rappelle,
dans son livre Examen critique de l'Histoire et Géographie du nouveau
continent aux xve etxvie siècles, que de nombreuses cartes
marines, portulans et mappemondes représentent depuis
le XIve siècle, une île plus ou moins étendue et située le plus
souvent au sud-ouest de l'Océan Atlantique, sous des appellations différentes
mais relativement
proches : Brasile, Bracie, Bresily, Bersil, Brazilæ, Bresilji, Braxilis, Branzilæ,
O'Brasil, O'Brassil.
Dans la mythologie irlandaise,
un île dénommée Hi-Brasil Hy-Breasal, Hy-Brazil, Hy-Breasil ou Brazir est
évoquée et localisée au large de l'Irlande ou dans les parages
de l'archipel des Açores. Cette île aurait été habitée par des moines
irlandais.
La source de ce nom est inconnue, mais il peut
venir des mots celtiques «Breas» et «ail» qui signifiraient "plantes"
et "teinture rouge". Le terme est lié à la couleur rougeâtre.
Le bois
du Brésil a la particularité d'avoir une couleur de braise
(du celtique (gaélique) "brath", de la langue
germanique, bras : feu, brasen : brûler, en vieux
norrois brasa : feu vif).
Selon le scientifique américain Edward
Bancroft (XVIIIe siècle), dès le XIIe siècle, les termes
"Brasile" et "Braxilis", indiquant un bois rouge, viendrait
du mot italien bragio : braise.
À partir de 1480, plusieurs expéditions
partirent du port de Bristol à la recherche de cette île. Christophe
Colomb lui-même, avant sa première traversée, navigua jusqu'à Bristol pour
prendre des renseignements sur cette île. C’était aussi un des objectifs
de Cabot en 1497.
On lui accorde généralement une forme circulaire
divisée en deux par un large fleuve, ce qui n'est pas très éloigné de la
description de la capitale Atlante faite par Platon.
Une confirmation surprenante en 2004 :
Une carte de
l'Atlantide découverte en Irlande
Le bassin en pierre de Knowth et la carte superposée de
Platon
Un bassin en pierre de granit de quatre-pieds
dans le coté oriental de Knowth (Irlande) a peut étre été gravé une
carte de la ville d'Atlantis, comme Platon l'avait décrite. Les trois cercles
concentriques sont assortis par trois lacs intérieurs d'Atlantis. Une copie de
la pierre est montrée aux visiteurs au centre de la vallée de Boyne (voir la
photo ci-dessus). Une similitude a été notée par le Dr. Ulf Erlingsson,
qui a visité Knowth le mois dernier. Son livre sur Atlantis de la perspective
d'un Géographe : La carte a été montrée en septembre. Platon a décrit 5 stades
intérieurs, entouré par un stade circulaire séparé par un lac. A l'extérieur,
il y avait une île circulaire et un lac différent... de ce bassin, une légende
revient...
Enfin il y avait une île et un lac différent,
puis 3 stades au loin. Un stade égale 100 brasses, ou 200 yards. Dr
Erlingssonsuggère dans son livre que le yard megalithic devait étre employé,
qui traduit à un stade de 166 m.
Le Dr. Erlingsson dit : "la
similitude est presque parfaite, mais seulement de près : Une des 6 lignes ne
s'assortit pas vers le haut de la carte et le bassin en pierre. Je voudrais
certainement examiner l'original". Le bassin original en pierre est
inaccessible pour les visiteurs, à l'intérieur du monticule gravé où il y est
depuis plus de cinq mille ans.
Méme si cela n'était pas une carte de
l'Atlantide, ces cercles sont insolites, ce lieu reste mythique. La ville
de Tara est associée dans le mythe avec un hippodrome, et Platon a
décrit l'Altantide avec un hippodrome. Mais il n'y a pas d'eau à Tara, comment
expliquer tout cela ? On peut speculer ? dit le Dr. Erlingsson. Quand
Tara, aussi, a une carte, une copie, d'un autre endroit, indique-t-il, créé par
le mythique Thuata De Danaan ?
Dans le mythe, Thuata de Danaan est
venu en Irlande avec quatre trésors, parmi eux la pierre du
destin qui s'élève toujours chez Tara. Un autre trésor était le chaudron
de Dagda. Qu'elle belle idée si c'était le bassin en pierre de Knowth qui était
le chaudron de Dagda ? La science ne pourra jamais avérer ou réfuter cette
découverte, mais nous ne devons pas étre envahie par notre imagination.
Mais alors qui était Thuata de
Danaan ? Une féte a été créée pour honorer son arrivée :
Le 1er mai chez les celtes : Les Feux de
Beltane - BELTAINE : qui signifie le " feu de BEL ", ou BELEN,
le soleil. C'est le début de l'été, le mois de MAI. Féte sacerdotale qui serait
censée marquer l'arrivée en Irlande des Thuata DE Danaan ( c'est à dire :
les Dieux) fondateurs de la CELTIE. C'est une féte particulière. On dit
que ce sont les richesses de BELTAINE qui font tourner la téte ! Bière, choux,
lait doux et lait caillé sont des dons pour les Dieux. Cette 3ème féte Celtique
est associée à BELENOS, appelé aussi GRANOS ou MAPONOS, (qui représente la
lumière solaire) donc en MAI puisque c'est le solstice d'été, le jour où le
soleil est le plus haut dans le ciel ! C'est le complément de LUG. Le 1er mai a
toujours été vénéré, car ce fut en ce jour que les THUATA DE DANAAN
(souvenez-vous du nom, il dirige toute la mythologie Celte) prirent pied
sur le sol d'Irlande et qu'ils brûlèrent leurs vaisseaux afin de ne pas avoir
la tentation de repartir ! Les 2 symboles de cette féte sont le FEU
et le CHAINE. Les Druides affirmaient que le feu du ciel et de la terre ne font
qu'un. Dans une société pastorale, c'est le moment où les troupeaux sortent des
abris et vont paître dans les campagnes. Afin de purifier le bétail, les
fermiers faisaient passer les animaux entre 2 grands feux. Le peuple se
joignait aux festivités pour danser autour du brasier, reproduisant ainsi la
" course du soleil dans l'univers ". La " danse de l'arbre de
mai " dérive de cette course solaire et du Chéne qui célèbre la résurgence
de l'énergie primordiale.
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