les machines volantes : les Vimanas
L’un des principaux indices de l’existence d’une civilisation avancée sur le plan technologique et scientifique dans la « préhistoire », c’est la mention dans des textes sacrés hindous de machines volantes (appelées "Vimanas") et de guerres faisant penser à des moyens de destruction massifs (armes de type nucléaire par exemple).
VIMANAS ET ARMES DE HAUTE TECHNOLOGIE
Dans un de ses livres, Andrew Tomas (1971) a évoqué le livre indien intitulé Samarangana Sutradhara, lequel contient un paragraphe extraordinaire, écrit-il, « sur une époque lointaine où des hommes sillonnaient les airs avec des vaisseaux aériens, et où des êtres célestes descendaient des cieux ».
Il cite ce passage du cinquième volume du Mahabharata :
« Infini est l’espace que peuplent les parfaits et les dieux ; il n’y a pas de limites à leurs demeures merveilleuses. »
Dans un article paru dans « The Times of India » (18 avril 1999), le journaliste indien Mukul Sharma a mentionné le Yantra Sarvasva, attribué au sage Maharshi Bhardwaj, dont une section (Vimaanika Prakarana) est consacrée à l’aéronautique. 3 sortes de vimana (ou aéronef) sont mentionnés : ceux qui vont d’un endroit à l’autre, ceux qui vont d’un pays à l’autre, et ceux qui se déplacent entre les planètes. Une place particulière est accordée aux avions militaires, lesquels devaient être imprenables, incassables, incombustibles et indestructibles. Ils devaient pouvoir s’immobiliser en un clin d’œil, être invisibles à l’ennemi, avoir la possibilité d’entendre les conversations à l’intérieur des avions adverses - et de voir ce qui se passait à l’intérieur de ceux-ci -, etc. On parle de métaux très légers et à haut coefficient d’absorption thermique, de mécanismes permettant d’agrandir ou de réduire les images, d’amplifier ou de diminuer les sons.
Selon Mukul Sharma, cependant, les méthodes de fabrication décrites ne sont pas précises (elles sont « brumeuses » et « vagues »). Il parle de « débauche d’imagination ». En réalité, l’extrême précision des engins et de leurs manœuvres - et celle des guerres associées - ne permet pas d’attribuer le tout à l’imagination. Quant au manque de précision de la fabrication des engins, il faut l’attribuer au fait que nous sommes ici en présence d’échos d’un lointain passé, et aussi au fait que les rédacteurs n’étaient sûrement pas les concepteurs des appareils ! Les historiens et archéologues orthodoxes ignorent volontairement ces textes et les attribuent à des fantasmagories d’écrivains illuminés. Mais il est impossible d’attribuer cela à la simple imagination, car à l’époque tout ce qui relève de l’aviation et de l’astronautique était théoriquement totalement inconnu.
Dans le descriptions des vols on mentionne des éléphants qui s’enfuillaient paniqués , l’herbe disparaissant a l’arriere des vimanas
David Childress note que la littérature hindoue abonde en batailles et en poursuites aériennes.
A quoi ressemblaient ces aéronefs ?
• Le Mahabharata parle du vimana comme étant « un char aérien pourvu de flancs de fer et vêtu d’ailes ».
• Dans le Ramayana, le vimana est un aéronef circulaire (ou cylindrique) muni d’un double pont, de hublots et d’une coupole. Il vole à la « vitesse du vent » et produit un « son mélodieux ».
Les anciens Indiens ont rédigé des manuels sur la manière d’entretenir et contrôler les divers types de vimanas. Le Samara Soutradhara analyse toutes les facettes du voyage aérien en vimana, avec ses 230 strophes consacrées à la construction, au décollage, aux trajets de milliers de kilomètres, aux atterrissages normaux et forcés, aux collisions éventuelles avec des oiseaux.
Selon Andrew Tomas, il existe 2 catégories de textes sanskrits anciens, les documents factuels (Manousa) et la littérature mythico-religieuse (Daivas). En 1875, on découvrit, dans un temple indien, un texte (Vimaanika Shastra) du quatrième siècle, écrit par Maharshi Bhardwaj, ce texte ayant été tiré, dit l’auteur, d’autres textes. Il est consacré au fonctionnement des anciens vimanas :
- pilotage, précautions à prendre en cas de long vol, protection des aéronefs contre les orages et la foudre, façon de changer de mode de propulsion, note David Childress, « en basculant sur l’énergie solaire ou sur une autre source d’énergie libre », peut-être une sorte de « propulsion gravitationnelle ». Les vimanas pouvaient décoller verticalement et étaient capables de vol stationnaire. Bhardwaj citait 70 sommités et 10 experts antiques en voyage aérien. Ces engins étaient entreposés dans un "vimana griha" (sorte de hangar) et ils étaient propulsés par un liquide d’un blanc jaunâtre. Ils ont manifestement servi en tant qu’avions militaires aux habitants de l’empire de Rama et de l’Atlantide. (Voir plus loin.)
On trouve, dans le Vimaanika Shastra de Bhardwaj, la description de ce que l’on appelle maintenant un moteur à spires de mercure. La construction d’un certain type de vimana fait notamment intervenir du mercure, du cuivre, des aimants, de l’électricité, des cristaux, des gyrocompas, et divers pivots. On notera que des cristaux ("mani" en sanskrit) étaient apparemment utilisés dans la fabrication des vimanas…
La source principale du mercure est le cinabre, un minéral de formule chimique HgS, qui se présente généralement sous la forme de « cristaux hexagonaux de petite taille, souvent fortement déformés, de structure ordinairement rhomboédrique ou tabulaire », et dont le nom serait d’origine hindoue. Le mercure – dont le nom vient de Mercure, messager des dieux dans la mythologie romaine – est un liquide lourd, de couleur blanc argenté, et dont la formule chimique est Hg, contraction du grec Hydrargos, que l’on peut traduire par « eau d’argent » ou « gyrocompas liquide ». Le mercure est conducteur, et la vapeur de mercure, en tant que source de chaleur, se prête à un usage énergétique.
Selon William Clendenon (« Mercury : UFO Messenger of the Gods »), un engin volant rempli de mercure pourrait « servir de moyen de stabilisation et de propulsion dans un aéronef/spationef de forme discoïde ». Il évoque un « gyroscope nucléaire à mercure »…
Ivan T. Sanderson a relevé que le texte de Bhardwaj parle de moteurs à mercure. Il rappela qu’un disque de mercure tourne en sens inverse d’une flamme nue tournant au-dessous de lui, et qu’il acquiert une vitesse qui augmente jusqu’à atteindre celle de la flamme. Il s’agit, précise David Childress, d’une des rares références à ce qu’on appelle maintenant les moteurs à spires de mercure. W. Clendenon a effectué de nombreuses expériences sur la technologie des spires de mercure, son vimana consistant en une cellule circulaire comprenant un puissant électro-aimant traversé d’un courant « pulsatoire » à haute fréquence…
Ces textes mentionnent également le fait de pouvoir controler certains vaisseaux par la pensée.
Michel Coquet cite Sathya Saï Baba (le grand Instructeur spirituel du sud de l’Inde), selon lequel cet engin était extrêmement confortable.
Le Ramayana raconte l’histoire de l’Avatar ou Dieu incarné Rama. Michel Coquet note que la chronologie hindoue, se basant sur le zodiaque, place le siège et la reddition de Lanka à Rama vers l’an 8000 avant J.-C. Selon lui il s’agit d’un récit initiatique basé sur des faits authentiques de l’histoire de l’Inde. On y lit que Rama fit préparer son véhicule volant, « Pushpaka », lequel comportait 2 étages avec de nombreuses chambres, de confortables sièges, ainsi que de vastes baies vitrées qui, installées sur les côtés de l’appareil, permettaient aux voyageurs d’admirer le splendide paysage indien.
Pendant le vol de retour, Rama fit observer à Sita certains lieux où s’étaient déroulés des affrontements. Au moment de partir, Vibhishana et Sugriva furent invités par Rama à monter avec tous leurs ministres, leurs officiers et leur suite, et en cours de route l’engin atterrit pour prendre d’autres passagers. L’engin parvint à l’ermitage du rishi Bharadvaja, la ville d’Ayodhya étant alors en liesse.
Dans le Samarangana Sutradhara, on mentionne des vimanas grands comme des temples, le texte décrivant des Vimanas de forme allongée, avec 4 réservoirs pleins de mercure.
Michel Coquet (1992) a fait un intéressant parallèle, à ce propos, avec l’étude par la Nasa d’un projet de sonde jovienne (référence à Jupiter) propulsée par un moteur ionique à mercure, cette sonde devant emporter environ 400 kg de mercure. L’énergie nécessaire pour éjecter ce carburant serait fournie par 190 mètres carrés de batterie solaire délivrant 14 kilowatts.
Un intéressant exemple de vimana est la machine volante de Salva, un ancien roi Indien. Il l'avait acquis auprès de Maya Davana, venu d'un système planétaire appelé Taltala." Le Mahabharata nous donne la suite de ce récit ahurissant par la bouche de son héros Krishna : "Le cruel Salva arriva sur le chariot volant Saubha qui peut aller partout, du haut duquel il tua beaucoup de jeunes Vrishni et dévasta férocement tous les parcs urbains." Et tandis que Krishna s'élance dans le ciel à la poursuite de Salva : "Son Saubha s'accrochait au ciel avec une bonne longueur d'avance...
Il me lançait des rockets, des missiles, des sabres, des épées, des haches de guerre, des javelots à trois lames, des jets de flammes, sans répit… Le ciel semblait porter vingt soleils, cent lunes et mille myriades d'étoiles. Il n'y avait plus ni jour, ni nuit, et on ne pouvait plus faire le point à la boussole. L'avion de Salva était très mystérieux, poursuit Krishna. Il était si extraordinaire qu'il semblait parfois se multiplier dans tous les points du ciel, et d'autres fois il n'était plus nulle part.
"L'avion était parfois visible et parfois invisible, et les guerriers de la dynastie Yadu étaient décontenancés devant les performances de cet appareil. Parfois ils voyaient l'avion au sol, parfois en haut du ciel, parfois posé au sommet d'une colline et parfois flottant sur l'eau. L'avion merveilleux volait dans le ciel comme un feu d'artifice - il ne tenait pas en place un seul instant." Ceux qui ont observé des OVNIs font exactement le même genre de description. Troublante constance !
Dans le Samarangana Sutradhara, on mentionne une diversité d’engins, ainsi que leurs méthodes de fabrication, précisant que leur structure était légère et solide. Le cuivre, le fer et le plomb étaient utilisés. Ces engins pouvaient (comme nos actuels OVNIs) s’élever verticalement et s’arrêter net… Il y avait l’« agni-ratha » (ou « véhicule ardent »), le « vivana » (ou« véhicule à air »), etc.
4 types de vimanas :
• Le Rukma vimana, de forme discoïde ou circulaire.
• Le Sundara vimana, conique comme une fusée.
• Le Shakuna vimana, appareil ailé muni d’une tour centrale.
• Le Tripura vimana, vaisseau tubulaire à forme de cigare.
Générateurs d’énergie électrique
"Les mouvements du vimana sont tels qu'il peut monter verticalement, descendre verticalement, s'incliner en avant et en arrière. Avec l'aide des machines, l'être humain peut voler dans l'air et finalement revenir au sol." Sanskrit Samarangana Sutradhara, 11e siècle Nul n'aurait pu inventer à partir de rien des détails techniques aussi convaincants. Le chercheur étasunien Richard Thompson établit une distinction fondamentale entre deux sortes de vimanas, selon deux approches technologiques différentes. Les Vimanas se partagent en deux catégories : (1) des engins faits par l'homme qui volent avec des ailes façon oiseau, et (2) des structures non profilées qui volent d'une façon mystérieuses et ne sont généralement pas faites par des êtres humains. Les machines de la catégorie (1) sont principalement décrites dans des textes sanskrits médiévaux qui traitent d'architecture, d'automates, de machines de guerre et autres appareils mécaniques. Ils sont en bois, et volent avec des ailes comme nos avions modernes.
Après une vie passée à éplucher les textes sanskrits les plus anciens, l'indianiste Alain Daniélou a fait une découverte ahurissante : des vimanas y sont décrits avec deux gros diamants à l'avant, et deux rubis plus petits à l'arrière. Diamant blanc, rubis rouge... S'agirait-il de phares, blancs à l'avant, rouges à l'arrière ? Daniélou n'en revient pas, nous non plus. Jusque pour la couleur des phares, l'histoire bégaye ! De quoi conforter l'existence des annales Akashiques, où tout est écrit.
A l'âge d'argent, de nombreuses machines volantes sillonnaient le ciel en montrant l'éclat blanc de leurs phares ou l'éclat rouge de leurs feux arrières. Spectacle féérique ! Comment aurait-on pu l'oublier ? Aussi, quand il a fallu déterminer la couleur des feux arrières des véhicules contemporains, quelqu'un s'est "souvenu" de cette merveille passée. Il n'a eu qu'à faire un tour à la Grande Bibliothèque de l'Univers. Il suffit d'ouvrir la porte du Rêve. Même si on l'oublie au réveil, on le fait toutes les nuits...
Quoique ces anciens véhicules soient aussi appelés vimanas, la plupart des vimanas ne ressemblent pas du tout à des avions. Ceux de la catégorie remontent à une antiquité très lointaine. Mentionnés dans d'anciens ouvrages sanskrits, Comme le Rig Veda, le Mahabharata, le Ramayana et les Puranas ils ont beaucoup de points communs avec les OVNIs.
Des
armes high-tech
Il
y avait manifestement, dans l’Inde antique, il y a de cela un certain nombre de
millénaires, des armes de destruction massive. Dans le Mahabharata, par
exemple, on évoque la guerre du Kurukshetra, laquelle opposa les 5
frères Pandavas (soutenus par l’Avatar Krishna) aux Kauravas qui leur avaient
volé leur royaume. Michel Coquet évoque l’utilisation, lors du conflit, des
armes suivantes :
1.
Les « armes magiques ».
2.
Les « armes soniques ».
3.
Les « armes vivantes ».
4.
Les « armes de feu ».
Dans
la « science magique », il y a « l’arme flamboyante » ou « l’agni-astra ». On
mentionne les « chars volants des dieux » et leurs armes. Vishvakarma mit au
point une catégorie d’« armes magiques » appelées «mantramukta», armes
fonctionnant au moyen de sons mantriques ( la récitation de Mantras). Dans le
Mahavira de Bhavabhonti, acte 5, l’Avatar Rama précise certains points relatifs
aux armes dites « magiques », c’est-à-dire ne pouvant fonctionner que par le
biais des facultés psychiques de l’Homme. Certaines armes produisaient «
l’assoupissement » (djrimbhaka), « l’endormissement » (prasvapana),
référence étant faite, aussi, à une arme atomique capable de réduire en cendres
toute une armée appelée « L’arme de Brahma » .
Arjuna
« projetait vers l’ennemi des nuages, de la terre, de l’air et des montagnes,
puis, usant d’une arme appelée Antardhana, il faisait tout disparaître », ce
qui, écrit Coquet, pourrait impliquer un appareil envoyant vers l’ennemi des
hologrammes au moyen d’un laser. Krishna, lui, utilisa une flèche « qui tuait
en cherchant le son », probablement, note Coquet, une ancienne version de la
fusée à tête chercheuse. A la fin de la guerre, Krishna utilisa son arme
favorite, le disque (su-darshana) qui, dit-on, « coupa en deux le vaisseau
volant de son ennemi ».
Karna
possédait des « flèches magiques à gueule de serpent » (naga-astra), l’une
d’elles étant porteuse « d’un puissant élémental qui possédait le pouvoir de
diriger la flèche ».
Parmi
les armes les plus connues, il y a « l’arme de feu » appelée
« agni-astra » , mentionnée dans le Vishnu Purana, et utilisée par
Drona, un grand héros du Mahabharata. Drona était un brahmane maître en science
militaire (dhanurveda). « L’arme de feu », assez similaire à l’arme
atomique, fut donnée par le Rishi Bharadvaja (un instructeur) à Agnivesa, le
fils d’Agni, qui lui-même la donna à Drona.
Le
Samarangana Sutradhara est un recueil d’anciens manuscrits décrivant en 230
pages une science de la guerre tout à fait exceptionnelle, ainsi que l’art de
construire les vimanas. Le Samar raconte que des villes entières furent
détruites par 2 astronefs dénommés « Astra » et « Brahma ». Les armes « Astra »
ou «Soposamhara » étaient de véritables projectiles à jets. Mentionnons aussi :
•
Les « bombes sphériques » (« sikharastra »), qui répandaient des jets
enflammés analogues aux bombes au napalm, et dont le lancement se faisait grâce
à une espèce de catapulte montée sur une plate-forme.
•
L’arme « Avidyastra », qui agissait sur le système nerveux de l’ennemi par un
pouvoir de suggestion.
•
Le « Prasvapana » ou « flèche du sommeil », qui était un projectile à gaz
toxique.
•
Le « Samvarta », qui répandait des rideaux fumigènes.
•
Le « Saura » ou « bombe du dieu Soleil », qui dégageait des flammes et un bruit
de tonnerre.
•
Le « Dard d’Indra », qui avait la forme d’une longue flèche aux empennages triangulaires,
pouvait tuer 10.000 ennemis en une seule fois, et était lancé grâce à une
gigantesque catapulte.
•
L’« Agniratha » (char de feu), qui était un engin à réaction transporté par un
astronef et capable de réduire en cendres 100.000 hommes avec la rapidité de la
foudre.
•
Le « Kapilaksha » ou « œil de Kapila » (inventé par le sage Kapila), qui a
transformé en un instant, dit-on, 60.000 sujets du roi Sagara en autant de
petits tas de cendres.
•
Le « Brahma Astra» ou « Arme de Brahma » était une arme nucléaire
dévastatrice. Son explosion était plus éclatante que mille soleils .Après les
déflagrations les survivants ont perdu leurs cheveux et même leurs ongles
(actuellement la « maladie des rayons »des retombées radioactives )
•
L’arme circulaire ou « œil rond », ayant la forme d’un objectif parabolique, «
la seule susceptible de concentrer des ondes supersoniques ».
On
parle de char, blindé, qui comportait une grande plate-forme montée sur 8
paires de roues avec un gros tube massif - devant ressembler à un canon
primitif - qui lançait un énorme obus explosif. C’était une espèce de gros char
blindé ou plutôt un gros calibre sur affût automoteur avec des blindages
latéraux pour protéger les servants.
On
mentionne aussi une arme pouvant être lancée des vimanas ou du sol. 100, 500 et
1000 sont les nombres indiquant les guerriers que l’engin tuait selon la charge
employée. Voici, en outre, une description extraite du Drona Parva :
« Un énorme projectile
flamboyant, brûlant d’un feu sans fumée, fut lancé. Une obscurité profonde
enveloppa les troupes et les objets. Un vent terrible commença à souffler,
d’épais nuages couleur de sang descendirent presque sur la terre, la nature
semblait affolée et le soleil tournait sur lui-même. Les ennemis tombaient
comme des arbustes détruits par les flammes, l’eau des fleuves devenait
bouillonnante, et les êtres qui essayaient de s’y réfugier périssaient
misérablement. Les forêts n’étaient plus qu’un seul flamboiement, et des
milliers d’éléphants et de chevaux atrocement brûlés remplissaient l’air de
barrissements et de hennissements, tandis qu’ils couraient affolés parmi les
flammes. Après toute cette terrible confusion, une brise forte et fraîche
dissipa la fumée et éclaircit l’horizon. Nous contemplâmes un spectacle
terrifiant : sur le champ de bataille, brûlés par une arme épouvantable dont
nous n’avions jamais entendu parler, des milliers de tués étaient réduits
presque en cendres. Ce projectile puissant et terrible était
dénommé « l’Arme d’Agneya ». Il ressemblait à un long fuseau
pointu et était introduit dans un gros tube de guidage, dont la portée pouvait
être réglée. »
Le
Drona Parva mentionne aussi la « Foudre de Fer », qui réduisit en cendres
presque tous les membres de la race des Vrishnis et des Andhakas. Le roi Canra
ordonna de la détruire. Son efficacité était due à la très fine poudre contenue
dans l’engin qui, à cause du vent, se répandit un jour pendant qu’on la jetait
à la mer et provoqua de terribles brûlures aux hommes et aux animaux, lesquels
périrent en l’espace de quelques heures. La zone devint dangereuse à cause
d’invisibles radiations, et des mutations se produisirent dans la faune
plusieurs mois après. On peut parler, ici, d’ancêtre des missiles de moyenne
portée, muni de tête atomique…
On
disait, de « l’Arme de Brahma », qu’elle contenait la « puissance de Dieu ».
Elle avait la forme d’un gigantesque bouclier concave, dont la partie
intérieure était parfaitement polie et mobile. Elle était montée sur une vaste
plate-forme munie de roues. Un rayon incandescent était utilisé… L’opérateur
déroulait des câbles et les plongeait dans l’eau, ainsi qu’une prise de terre,
probablement pour établir un bon contact. A cette époque, de nombreuses lois
défendaient l’emploi de cette arme, sauf en cas de nécessité absolue…
On
lit, dans le Drona Parva, que le fils de Drona, « ayant établi le contact,
déchargea la Narayana » (autre nom de l’arme). Cela provoqua des vents
violents, des trombes d’eau, des tonnerres terrifiants, un tremblement de terre,
le soulèvement des eaux par dessus les digues, sans oublier les montagnes qui «
se fendaient ». Le rayon frappait particulièrement les guerriers munis de
cuirasses, ceux-ci devenant transparents et disparaissant. Le rayon devait
probablement désintégrer les cellules du corps.
Au
cours d’une bataille dans l’estuaire du Gange, de nombreux guerriers ennemis se
sauvèrent en se jetant à l’eau, en mouillant leurs armes et en se lavant
complètement, ce qui leur permettait de neutraliser les effets de l’épouvantable
rayon. Ou peut-être s’étaient-ils mis à l’abri…
Dans
le Karna Parva, un témoin oculaire a raconté le bombardement auquel les engins
volants des Rakshasas soumirent son peuple :
« Nous aperçûmes dans le ciel
quelque chose qui ressemblait à un nuage écarlate, comme les flammes cruelles
d’un feu ardent. De cette masse émergea un énorme vimana peint en noir qui
lança de nombreux projectiles flamboyants : le bruit qu’il faisait en se
rapprochant de la terre ressemblait à celui de mille tambours roulant tous
ensemble. Le vimana se rapprochait du sol à une vitesse incroyable en lançant
de nombreuses armes étincelantes comme l’or, des milliers de foudres
accompagnées d’explosions violentes, et des centaines de roues de feu. Ce fut
un tumulte affreux, pendant lequel on vit tomber les chevaux, les éléphants de
guerre et des milliers de soldats tués par les explosions. L’armée en déroute
fut poursuivie par le terrible vimana jusqu’à ce qu’elle fut anéantie. »
Une
arme secrète est aussi évoquée : la « Langue du Destructeur », la « Sœur de la
Mort ». Karna la braqua contre les Rakshasas. Le projectile étincelant s’élança
vers le ciel nocturne, il y eut une explosion terrifiante, et les vimanas des
Rakshasas furent réduits en cendres. Mais l’un des vimanas, seulement
endommagé, détruisit l’arme meurtrière. L’arme avait disparu avec des centaines
de guerriers, et à sa place il y avait un grand trou dans le sol qui aurait pu
facilement contenir « cinq cents éléphants de guerre harnachés »… (12)
David
Childress évoque aussi les guerres aériennes de l’Inde ancienne. Les anciennes
épopées indiennes, écrit-il, relatent avec force détails des guerres aériennes
survenues voilà plus de 10.000 ans. Il cite le sanskritiste Ramachandra
Dikshitar (qui a été professeur à Oxford), auteur de « War in Ancient India »
(1944):
« Notre vaste littérature
puranique et épique contient de nombreux exemples montrant la façon admirable
dont les Indiens de l’antiquité surent conquérir les airs. »
R.
Dikshitar note que l’un des Brahmanas parle de « l’Agnihotra », un vaisseau qui
s’élevait dans le ciel. Dans le Rig Véda Samhita, on lit que les Ashvins
transportèrent Bhoujya au moyen de vaisseaux ailés et sûrs… Dikshitar évoque le
Samarangana Soutradhara de Bhoja et ses références aux machines volantes et
autres engins utilisés à des fins militaires ou autres. Dikshitar note que les
auteurs anciens faisaient la distinction entre les guerres mythiques (dites
"daiva") et les guerres réelles (dites "manousa"). Les
premières comprennent par exemple la lutte entre Soumbha et la déesse Durga. On
trouve la référence au « cheval volant » du brahmane Galava, etc.
Maya, par contre, possédait une « voiture dorée » qui volait, équipée d’armes
diverses. Le Vikramaourvasiya relate que le roi Pouraravas se lança, à l’aide
d’une voiture aérienne, à la poursuite du Danava qui avait enlevé Ourvasi. Dans
le passage consacré au combat entre Lava et Candraketou (acte VI),
l’Outtararamacarita mentionne la présence de plusieurs « voitures
aériennes » transportant des spectateurs célestes. Et le Harsacarita
contient une phrase affirmant que les « Yavanas » sont accoutumés aux
machines aériennes. Quant au Jivakacintamani, un ouvrage tamoul, il parle des
évolutions aériennes de Jivaka.
David
Childress note que si l’on en croit la grande épopée indienne du Mahabharata,
d’inconcevables batailles furent livrées dans le passé à l’aide d’aéronefs, de
rayons de particules, d’armes chimiques et, dirait-on, d’armes atomiques.
Ainsi, il n’est pas impossible que les batailles des derniers temps de
l’Atlantide aient mis en jeu des armes à la technologie extrêmement
sophistiquée.
Dans
son livre intitulé « Ancien Astronauts : A Time Reversal ? », l’auteur
néo-zélandais Robin Collyns a avancé 5 techniques de guerre que les anciens -
ou les « anciens astronautes » - auraient pu utiliser, parmi lesquelles il y a
les canons à plasma. Le plasma est un gaz ionisé. Or, des gaz ionisés semblent
mentionnés dans l’ancien livre indien sur les vimanas intitulé Vimaanika
Shastra (ou Vymanika Shastra), qui évoque l’utilisation du mercure comme
carburant – le mercure, métal liquide, étant susceptible de devenir un plasma
par électrisation.
Le
Mahabharata relate des guerres effroyables survenues très longtemps avant
l’époque où l’ouvrage fut composé (en dravidien ancien, puis en sanskrit). Mais
quelles étaient, à cette époque lointaine, les nations en conflit ?
Source : http://dossiers.secrets.free.fr/enquetes/vimanas.htm
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