Nos créateurs ne nous ont pas créés à partir de rien. Ils ont
simplement modifié leur programme génétique pour en faire le nôtre,
moins performant, moins durable.
Les réalisations des Premiers Hommes éveillèrent
la jalousie de plusieurs divinités. "
Il n'est pas bon que nos créatures puissent tout savoir, arguèrent ces dieux.
Finiront-ils par devenir nos égaux, nous qui sommes leurs créateurs, nous qui
savons et voyons tout ?… Doivent-ils être eux aussi des dieux ?" On
voit ici à l'œuvre la jalousie des pseudo-dieux. C'est d'autant plus choquant
qu'elle les fait apparaître comme des êtres mesquins et injustes, quand
d'autres descriptions des dieux barbus nous les montrent emplis d'amour et de
bienveillance.
Pacifistes, ils sont ennemis des effusions de
sang et de l'agressivité ; civilisateurs, ils transmettent sciences et
savoir-faire. Mais ils sont jaloux. Cette bizarrerie se retrouve dans la Bible,
où Yahvé apparaît tantôt comme un dieu d'amour, tantôt comme un dieu jaloux.
Nul n'est parfait. Sauf le dieu intérieur ! Les mythologies grecques , latines
, égyptiennes , hindous ... donne une réponse. Il n'y a pas un seul dieu, il y
en a toute une bande. Et même plusieurs bandes rivales qui se sont succédées
aux manettes de la planète. Jalousies, coups d'état, castrations, crimes, et
mesquineries en tous genres. Dieux voyous.
Prométhée donne aux hommes le feu intérieur de
la connaissance, le feu qui vient du ciel et qui fait de l'homme l'égal des
dieux. Traduisons leurs noms en français, ça n'en sera que plus clair. Les
premiers dieux, Ciel et Terre, laissent la place à un de leur fils, Temps.
Commence le règne des Titans. Les hommes sont des géants, ils vivent très
longtemps. Puis Temps est détrôné par son fils, Dieu. C'est le déluge
Universel. Commence ensuite le règne des Olympiens, ceux qui sont comme
Zeus-Dieu. Un des ses neveux, Titan aussi, brillant généticien du nom de
Prométhée, qui utilise son ADN pour
créer une espèce intelligente.
Mais Dieu est jaloux de l'invention de son
neveu. Généticien lui aussi, il limite la durée de vie humaine à 150 ans.
Athéna, clone de Dieu, modifie la souche humaine en y introduisant "une
aptitude à la transcendance" : le feu intérieur. Ce feu, justement, que
Prométhée, selon le mythe, vole à Dieu pour l'apporter aux hommes. En parlant
de feu, on peut brûler une fière chandelle à la belle Athéna. Sans elle, nous
n'aurions même pas d'âme… Enfin bref, il n'aura pas fallu moins de trois créateurs
pour nous faire.
Nos
ancêtres n'étaient sans doute pas des dieux, pas au sens que nous donnons
aujourd'hui à ce mot. C'est tout simplement leur haute technologie, leurs pouvoirs magiques, qui les
rendaient divins aux yeux des sauvages qui les entouraient. Quels
sauvages ? Une nouvelle humanité, la nôtre, de petite taille, à vie brève,
bien mieux adaptée aux nouvelles conditions de vie sur la planète des géants
d'avant. Nos créateurs étaient des hommes, certes hyper
développés, mais des hommes quand même.
Ils
étaient des géants sur le plan intellectuel et scientifique, mais aussi des
géants sur le plan spirituel. Ils étaient enfin des géants par la taille, puisqu'ils mesuraient plus de quatre mètres.
C'est d'ailleurs leur grande taille qui les a finalement disqualifiés. Ils
ont dû se résoudre à partir. Les dieux d'avant ont voulu que l'aventure humaine
continue après eux. Les géants ont donc créé une petite humanité pour prendre
la relève. Ils nous ont tout appris, ils nous ont transmis leur histoire par
les mythes, et surtout ils ont laissé en certains endroits stratégiques des
instructions scientifiques, la somme de leur énorme savoir sous forme de
traités d'astronomie, de géométrie, d'architecture, de médecine, chaque science
étant présentée dans son double aspect mental et sacré.
Les
premiers Homo sapiens sapiens, nos
ancêtres, avaient une attitude de crainte respectueuse à leur égard, les
"dieux" ont abusé de leur position dominante pour se faire respecter
et servir, c'est humain... Mais alors, si les dieux sont des hommes, à quoi
ressemblaient-ils ? Tout d'abord, ils représentaient des races différentes. La
tradition biblique comme la tradition maya nous disent qu'ils étaient sept, les
sept Elohim ou les sept compagnons de Quetzalcoatl. Parmi eux, il y avait
des Noirs d'Afrique, mais aussi des Blancs.
Le
Popol Vuh nous en donne même une description précise, suffisante pour en
dresser le portrait-robot. Les dieux appartiennent à deux ethnies distinctes et
qui ne se mélangent pas, les Blancs et les Noirs. Les Dieux Noirs d'Amérique
sont de type négroïde et d'origine africaine. Les Dieux blancs sont de type
européen, voire nordique. Si les Blancs sont plutôt des ingénieurs et des
généticiens, les Noirs sont une caste de guerriers farouches et d'une grande
noblesse, comme les Ksatriyas en Inde. Ils étaient élevés et entraînés pour
l'art de la guerre, même si les jeunes Blancs y prenaient bien leur part eux
aussi.
Ces
derniers avaient la peau ivoirine, les joues rouges, les cheveux blonds bouclés
serrés, comme des locks rastas. Leurs yeux sont fins voire bridés ; l'iris est
de couleur claire, jaune ou vert pâle. Leurs pommettes sont hautes et
saillantes. Leur nez est en bec de vautour, c'est pourquoi on les appelait des
serpents-vautours en Mésopotamie. Ils sont
de haute stature, et même de véritables géants avec leur quelques 4 m de haut.
On a retrouvé des squelettes de cette taille au Pérou, mais aucun
scientifique ne l'a noté. On a trouvé aussi des crânes oblongs aux
caractéristiques tout à fait singulières. Ces crânes n'ont pas seulement subi
une déformation post-natale, ils n’appartiennent manifestement pas à une autre
espèce. C'est donc une découverte majeure que la science, une fois
de plus, dédaigne. Pourtant, et cela nous semble incompatible, ils se
reproduisent avec des humaines. Sur le plan génétique, eux et nous sommes
compatibles, apparemment. Ce qui n'aurait rien d'étonnant s'ils nous faits à
partir de leur matériel génétique...
Sur
cette planète, à l'heure actuelle, sauf omission, il n'y a qu'une seule race
d'Homo sapiens, la nôtre. Mais nous savons qu'il y en a
eu d'autres dans le passé, comme les Néandertaliens. On a pensé
longtemps qu'ils n'avaient pas pu se reproduire avec notre race, le contraire
est maintenant admis et avéré. Pourquoi ne supposerait-on pas que d'autres
races aient pu se croiser avec la nôtre ? Quoiqu'il en soit, tous ces traits
font d'eux des hommes, non des dieux. Les textes premiers décrivent
une race disparue, mais très humaine.
Une
race de géants musclés invincibles à la lutte, un peuple de surhommes aux
cheveux de paille tressée, à la carnation ivoirine, aux joues toujours rouges,
là où la peau est si fine que le sang se voit au travers. Pourtant, une
particularité détonne, qui semble nettement moins banale pour des hommes : leur
peau est décrite comme brillante,
luminescente. A première vue, il n'y a pas d'explication à ce phénomène, mais
souvenons-nous que nous avons affaire à des civilisés très développés, férus
de hautes technologies.
Sans
doute craignaient-ils le soleil, ce qui accrédite la thèse de l'Abzu ou du Sidhe, un monde sous nos pieds où ils
auraient vécu... D'après l'épopée sumérienne des Anounna du Ki, toutes les
planètes sont creuses et possèdent un monde intérieur, l'Abzu de Sumer ou le
Sidhe des Tuatha, rebaptisé Agartha au siècle dernier. La
lumière y vient soit d'un soleil intérieur, soit d'un éclairage artificiel à
base d'énergie Vril. Les légendes affirment que l'énergie Vril de
l'intra-monde est source d'une très grande longévité.
Pourrait-elle
aussi être la cause de cette curieuse fluorescence de la "peau
d'endive" des dieux d'avant ? Dans l'album Ulysse, Lob et Pichard
décrivent un passé très futuriste. Comme
ils nous l'ont raconté, les Dieux Olympiens pilotent des avions, des fusées, des ovnis. Ils
manient des armes laser, des boules de feu, des rayons de la mort. Ils se
seraient même servis de la bombe atomique. Le voyant étasunien Edgar
Cayce
nous a raconté la même chose, non pas à propos des Olympiens, mais à propos des
Atlantes. Preuve que ce sont les mêmes. Ou tout au moins des cousins
germains...
Car
si les premiers dieux, les Titans, étaient
pacifiques et civilisateurs, le deuxième gouvernement terrestre, celui
des Olympiens, fut beaucoup moins paisible. L'âge d'or a cédé
la place à l'âge d'argent, deux fois moins long, deux fois moins pur,
deux fois moins brillant.
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