La population de
l'île d'Atlantide se composait principalement de deux races typées, des Négroïdes d'Afrique de l'ouest et des Celtes blonds aux
yeux bleus.
En prévision du
Déluge, des représentants des deux ethnies avaient trouvé refuge sur la Cordillère des Andes. Ils n'étaient qu'une poignée, mais grâce à
leurs connaissances et à leurs pouvoirs, ils ont entrepris d'éduquer les
indigènes qui les ont accueillis comme des dieux.
Les
populations natives, sans doute d'origine asiatique, étaient de couleur rouge :
ce sont les Amérindiens. Pour une raison qu'on ignore, les Rouges étaient
restés à l'écart des courants civilisateurs antédiluviens, ou bien après
avoir connu le développement longtemps avant, les indigènes étaient revenus à
l'état de nature.
Avec un fort
penchant pour les sacrifices humains, ce qui fait horreur aux Viracocha, nom Andin des "dieux" atlantes noirs ou blancs.
Au Mexique, on les appelle Quetzalcoatl ou Kukulkan. Ces dieux
pacificateurs prêchent l'amour du prochain, comme les apôtres de Jésus. Plus ça
change et plus c'est pareil. Détail troublant, ça se passait 10.000 ans avant
le Christ, puisque les Serpents à Plumes, d'après le Pop Vuh, sont arrivés
après le grand cataclysme. Mais les Serpents sont aussi des dieux civilisateurs
Ils
apprennent de nombreuses sciences et techniques aux indigènes fascinés, qui finiront
par les oublier. Ainsi, grâce à l'énergie
fulgurale et à la science atlante, une civilisation redémarre.
Pendant dix ans, elle prospère. Ou pendant dix siècles, on ne sait pas. C'est
un nouvel âge d'or, tel celui de l'Egypte prédynastique ou l'Eden de Mésopotamie, qui sont
contemporains. Comme leurs homologues de Sumer, les
Serpents à Plumes étaient investis d'une mission, faire redémarrer une
civilisation en Amérique. Mission remplie, les Blancs et les Noirs pouvaient
enfin regagner leurs terres d'origine. C'était les colonies atlantes d'Afrique,
d'Europe occidentale et de Méditerranée. Un autre dieu, Tezcatlipoca, mit en
fuite Quetzalcoatl qui prit la mer sur un radeau de serpents.
Tezcatlipoca observe tout ce que font les hommes grâce à un "miroir
fumant", dalle ovale d'obsidienne polie.
Les
Dieux Noirs se sont partagés en deux camps : ceux qui rentraient en Afrique,
ceux qui restaient en Amérique. Blancs ou Noirs, les Serpents ont quitté
l'Amérique. Les dieux avaient la nostalgie de leur pays, nous dit le Popol
Vuh. Quel pays ? Sûrement pas leur île d'origine, l'Atlantide, engloutie
sous l'océan. Les Serpents à Plumes ont donc regagné les colonies atlantes
d'avant le déluge, l'Egypte, la
Celtie et le Pays Yorouba. Plusieurs millénaires avant notre
ère, les Atlantes (re)découvrent l'Europe. Une nouvelle page d'histoire se
tourne… Pendant ce temps-là, sur le continent américain qui fut
jadis une colonie atlante, Tezcatlipocah et les Dieux Noirs allaient développer
une civilisation africaine brillante, urbanisée et agraire, sur
plusieurs millénaires, tout en gardant un contact étroit, outre-Atlantique,
avec la Terre Mère d'Afrique... c'est la civilisation des Toromagen, que des
archéologues ignorants ont appelé les Olmèques.
Destruction
de l’Atlantide
Citation de Critias par rapport aux disparitions de
l'Atlantide :
« ...Je
n’ai aucune raison de te refuser, Solon, et je vais t’en faire un récit par
égard pour toi et pour ta patrie, et surtout pour honorer la déesse qui protège
votre cité et la nôtre et qui les a élevées et instruites, la vôtre, qu’elle a
formée la première, mille ans avant la nôtre, d’un germe pris à la terre et à
Héphaïstos, et la nôtre par la suite. Depuis l’établissement de la nôtre, il
s’est écoulé huit mille années : c’est le chiffre que portent nos livres
sacrés. C’est donc de tes concitoyens qui vivaient il y a neuf mille ans que je
vais t’exposer brièvement les institutions et le plus glorieux de leurs
exploits... »
« ...Par
exemple, ce qu’on raconte aussi chez vous de Phaéton, fils du Soleil, qui,
ayant un jour attelé le char de son père et ne pouvant le maintenir dans la
voie paternelle, embrasa tout ce qui était sur la terre et périt lui-même
frappé par la foudre, a, il est vrai, l’apparence d’une fable ; mais la vérité
qui s’y revèle, c’est que les corps qui circulent dans le ciel autour de la
terre dévient de leur course et qu’une grande conflagration qui se produit à de
grands intervalles détruit ce qui est sur la surface de la terre... »
« ...Mais
dans le temps qui suivit, il y eut des tremblements de terre et des inondations
extraordinaires, et, dans l’espace d’un seul jour et d’une seule nuit néfastes,
tout ce que vous aviez de combattants fut englouti d’un seul coup dans la
terre, et l’île Atlantide, s’étant abîmée dans la mer, disparut de même. Voilà
pourquoi, aujourd’hui encore, cette mer-là est impraticable et inexplorable, la
navigation étant gênée par les bas fonds vaseux que l’île a formés en
s’affaissant. ... »
Nous pouvons donc constater que
les prêtres égyptiens ne font pas seulement allusion à l'impact d'un corps
céleste, mais ils décrivent aussi les effets qu'un tel impact a eu sur la vie
sur terre. Il est intéressant d'observer que ces deux courts extraits
démontrent presque à eux tout seuls ce qui a dû se produire et ils donnent
également une datation ; il s'agit de huit mille ans avant la fondation de leur
ville, faisant un total de neuf mille ans avant que cette histoire fût narré à
Solon par le prêtre égyptien. Le temps, qui s'était écoulé entre le moment où
Solon avait appris l'histoire de l'Atlantide et le moment où ce récit avait été
consigné par Platon en forme de dialogue, ne peut pas être estimé avec
certitude, mais devrait se situer entre 400 et 600 ans avant Jésus Christ. Une
analyse globale des récits de Platon nous permet de constater qu'il faut
vraisemblablement chercher une collision avec un corps céleste, datant de neuf
à dix mille ans avant Jésus Christ.
Cayce, lui, avait situé les trois
destructions de l'Atlantide à cinquante mille, vingt-huit mille et dix mille
ans avant Jésus Christ. Selon Cayce, ce sont les Atlantes eux-mêmes qui
auraient détruit leur propre continent. Les Atlantes qui étaient plus
développés que nous matériellement et maîtrisaient entre autres une source
d'énergie que nous ne connaissons pas à ce jour, se seraient détruits avec elle
en abusant de son utilisation. Il s'ensuivait vers la fin de la société
atlante, devenu décadente, des sacrifices humains. Selon Cayce, une partie de
l'Atlantide aurait été immergée sous la mer des Sargasses, mieux connue parmi
le public sous le nom de « Triangle des Bermudes ». La deuxième
destruction de l'Atlantide serait due à de mauvais réglages, tensions trop
fortes, de leur source d'énergie et aurait causé la fracture de l'île en
plusieurs îles plus petites. Les atlantes auraient, selon Cayce, sauvegardé une
partie de leur culture, ainsi qu'une description de leur technologie dans
divers endroits sur la Terre, dont :
Dans la zone engloutie de la
ville principale Poséidia de l'Atlantide, où les restes d'un temple pourraient
être découverts sous les sédiments, accumulés au fond de la mer.Dans les
archives d'un temple en Égypte, dans un endroit que Cayce appelait :
« salle d'enregistrements ». Dans les documents atlantes transportés
au Yucatan, actuel province de Mexique.
Dans un autre ouvrage, les trois
destructions sont commentées par Cayce :
Cinquante mille sept cents
vingt-deux ans avant Jésus Christ une première destruction aurait eu lieu. Une
grande réunion s'était déroulée entre les nations pour se débarrasser de ces
gros animaux et de façon de le réaliser. C'était le début de l'utilisation des
gros explosifs dont ils se servaient contre ces animaux. Une première
émigration avait eu lieu, vers les Pyrénées du Nord et beaucoup plus tard une
autre vers ce pays qui devenait plus tard l'Égypte. L'axe de la rotation de la
Terre et donc l'emplacement des pôles, aurait subi un changement vers cinquante
mille ans avant Jésus Christ.
Lors de sa deuxième destruction,
qui aurait eu lieu vingt-huit mille ans avant Jésus Christ, l'Atlantide était
fracturé en plusieurs îles plus petites. Lors de cette deuxième destruction, la
plupart des îles constituant l'Atlantide avaient été impliquées et elles
auraient été englouties sauf Poséidéa, Aryan et Og.
Pendant la troisième et dernière
destruction, qui aurait eu lieu dix mille ans avant Jésus Christ, les trois
îles restantes avaient été englouties elles aussi. Les atlantes survivants
seraient allés se réfugier dans les Pyrénées, au Yucatan et en Égypte.
Ce qui est intéressant à
observer, c'est la courbe de la température moyenne durant les dernières cent
mille années. Le fait que la température moyenne chute aux alentours de
cinquante mille ans avant Jésus Christ et qu'elle remonte d'autant à dix mille
ans avant Jésus Christ, pourrait nous indiquer qu'il y ait effectivement eu de
grands bouleversements à ces dates. Les dates avancées par Cayce correspondent
tout à fait avec celles de la courbe des températures. En plus, la dernière
date avancée par Cayce concorde assez bien avec la date fournie par Platon,
tout en prenant une marge. Un autre fait qui a eu lieu dix mille ans avant
Jésus Christ, c'est le début des fontes des glaciers de l'ère glaciaire.
Une autre indication de date
pourrait être fournie par le zodiaque de Dendérah, qui se trouve de nos jours
au Louvre, et qui montre un signe assez spécial. Ce signe ressemble à un lion
dans un bateau et sur l'arrière de ce bateau, en trouve à la queue du lion, un
adolescent. Parmi les nombreux symboles de la culture égyptienne, la barque
sacrée était celui de l'écoulement du temps et de la navigation des vivants et
des morts.
La présence d'un lion dans une
barque pourrait donc signifier qu'il y avait eu une grande inondation dans le
signe de lion. La date de ce signe se situe, selon les spécialistes, à neuf
mille sept cents quatre-vingt-douze années avant Jésus Christ. C'est à cette
date que les égyptiens, héritiers prétendus des Atlantes, auraient situé un
événement majeur, qu'ils ont appelé : Le Grand Cataclysme.
Ce cataclysme leur semblait très
important, et pour que nul ne l'ignore, ils avaient pris la peine de le graver,
de le peindre et de le sculpter dans les temples, à Dendérah tout
particulièrement. Il paraît, contrairement à ce qu'on croit aujourd'hui, que le
zodiaque de Dendérah serait beaucoup plus ancien. Celui qui est actuellement au
Louvre, daterait d'environ 150 ans avant Jésus Christ et serait en fait la
sixième reproduction.La particularité du zodiaque de Dendérah est, c'est d'être
un calendrier cosmique. Le point vernal, soit zéro degré dans le signe
du Bélier, l’équinoxe du printemps, se déplace dans le sens des aiguilles
d'une montre à raison d'un degré tous les soixante-douze ans. Un tour complet
durait donc trois cent soixante fois soixante-douze ans, soit vingt-cinq mille
neuf cent vingts ans. Nous pouvons ainsi en déduire que chaque signe du
zodiaque vaut un douzième de cette valeur, soit deux mille soixante ans. Si
nous partons du point zéro du Bélier, nous pouvons remonter le signe du Taureau,
le signe des Gémeaux, le signe du Cancer, faisant de cette façon un total de
huit mille six cent quarante ans. C'est donc en mille cinquante-deux ans dans
le signe du Lion, que nous trouvons ce signe d'un lion dans une barque.
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