A quatre heures de route au sud de Lima, au
Pérou, se trouve la Péninsule de Paracas, en partie une réserve naturelle, où
l’on peut observer des lions de mer et d’innombrables variétés d’oiseaux de
mer. La région est incroyablement riche en fruits de mer, et il y a beaucoup
d’eau douce juste en dessous des sables du désert.
C’est donc un endroit idéal pour y vivre. On a
retrouvé dans cette région des outils de pierre, aux formes et styles variés,
qui dateraient de 8000 ans. Le plus grand des archéologues péruviens selon moi,
Julio Tello, a étudié cette région en 1928 et fouillé le côté nord de la
péninsule, dans la zone centrale de la grande baie semi-circulaire. Il a
découvert un immense cimetière, très élaboré, où il y avait une famille entière
dans chaque tombe, chacune richement enveloppée dans plusieurs couches de tissu
en coton très stylisé, tissé et coloré. Il a aussi trouvé dans le sable de
nombreux vestiges de maisons souterraines, et il y en avait tellement que le
village devait s’étendre sur 1 ou 2 km.
Mais la plus étonnante de ses découvertes a été
certains crânes extrêmement allongés. Les scientifiques parlent de
dolichocéphalie. La plupart des crânes qui présentaient ce trouble avaient
clairement subi une déformation artificielle. Comment la faisaient-ils ?
Le crâne d’un très jeune enfant est souple à la
naissance, et le reste pendant des mois. Il est donc possible, en attachant une
corde autour de la tête, avec une planche placée à l’arrière du crâne, et
peut-être à l’avant aussi, de modifier la forme de la tête au fil du temps.
Plusieurs auteurs affirment que la période de temps nécessaire est d’environ 6
mois à 3 ans, mais comme la pratique n’est plus effectuée à ma connaissance,
personne ne sait vraiment. Au XXème siècle, les derniers exemples de cette
technique se retrouvent sur les enfants du Congo en Afrique et sur l’île de
Vanuatu dans la zone sud de l’Océan Pacifique appelée Mélanésie, mais on la
retrouve aussi en Égypte, durant la période amarnienne, au Soudan, en Irak, en
Syrie, en Russie, sur l’île de Malte, en de nombreux endroits du Pérou et de Bolivie,
et chez les Olmèques du Mexique.
Cette technique permet de changer la forme du
crâne, mais pas le volume réel. Vous pouvez modifier la forme, mais pas la
taille. Cependant, Tello a découvert de nombreux crânes, au moins 90 sur le
site de Cerro Colorado près du cimetière principal de Paracas, qui avaient
un plus grand volume crânien, et dans certains cas 2,5 fois plus grand
qu’un crâne humain moderne ordinaire. Comment est-ce possible ? Comme je l’ai
dit, la déformation peut modifier la forme, mais pas le volume de matière
osseuse, et certainement pas deux fois plus.
Il est donc évident que nous avons affaire à
deux phénomènes différents; l’allongement artificiel et l’allongement
génétique. Les crânes Paracas sont les plus grands que l’on connaisse dans le
monde. De quelle « race racine » proviennent-ils ? Il est ridicule de
penser que l’allongement naturel soit dû à une hydrocéphalie ou à une autre
maladie, étant donné que Tello en a retrouvé au moins 90, et qu’on ne sait pas
combien il en reste, sous terre, dans des collections privées, sous la
poussière des entrepôts de musée péruviens, ou ailleurs. L’hydrocéphalie tend à
agrandir le crâne uniformément, ce qui les rend ronds et pas allongés.
Tello pensait que les Paracas étaient liés au
peuple de la culture de Chavín, qui a créé le
célèbre site mégalithique de Chavín de Huántar, car il voyait des similitudes
dans la conception et le motif des poteries, en particulier dans les
représentations de félins. Cependant, à ma connaissance, aucun crâne allongé
n’a été trouvé dans la zone où vivaient les Chavíns, au nord de Lima, dans le
district d’Ancash. Cela n’explique donc pas leur origine. Mais, comme Tello
était l’expert et l’archéologue principal de la culture de
Chavín, qu’il fait remonter à au moins 3000 ans, il pensait qu’il en
allait de même pour les Paracas, et personne n’a osé ou pris la peine de
réfuter sa chronologie jusqu’à maintenant.
Le peuple Paracas, qui vivait près de la côte,
était clairement des pêcheurs, comme en témoigne le filet qu’on a trouvé
enterré dans le sable, ainsi que les tertres anciens, des amas de coquillages.
Aucune datation exhaustive au carbone 14 n’a été effectuée sur la matière
organique des sites archéologiques, et Tello ne l’a certainement pas fait, car
il menait ses recherches en 1928, alors que la datation au carbone 14 ne date
que des années 40. En outre, très peu recherches ont été menées à Paracas
depuis l’époque de Tello, et le sable a de nouveau recouvert les maisons
souterraines.
Il semble évident, mais pas encore prouvé, que
les Paracas descendent peut-être d’une culture antérieure de marins. Comme le
lien Chavín-Paracas avancé par Tello semble improbable, en raison du manque de
crânes de Chavíns allongés, c’est une hypothèse valable.
Je me suis rendu sur les sites des fouilles,
notamment celles du cimetière et du village voisin, qui s’étire et longe la
côte sur presque 2.5 km, en mai 2011, avec l’équipe de tournage de la série
télévisée américaine Ancient Aliens. Toutes les maisons et les tombes
souterraines étaient remplies de sable, à cause du vent constant, soufflant de
l’océan.
Le site de Cerro Colorado, qui était le lieu de
sépulture de la classe sacerdotale et dominante du peuple Paracas, est situé en
face de la route principale qui emmène les visiteurs dans la réserve
écologique. Il est strictement interdit d’y pénétrer. Les huaqueros (pilleurs
de tombes) pillent ces lieux depuis au moins l’époque de Tello, à la recherche
principalement de pots en argile, de figurines en or et en argent, et des
tissus finement tissés qui ont rendus les Paracas célèbres.
M. Juan Navarro, propriétaire et directeur du
musée local, le Musée d’Histoire de Paracas, a une belle collection d’objets
d’art de toutes les cultures connues ou supposées avoir existé dans cette
région, y compris les Paracas, Nazca, Chincha et Inca. Parmi sa collection
d’outils de pierre et de pots d’argile se trouve un crâne allongé. Quand on lui
demande de quand il date, il dit croire dur comme fer à la chronologie de
Tello, selon laquelle le crâne aurait 3000 ans, ou en tout cas au moins plus de
2000. C’est parce que la théorie qui prévaut est que le peuple Paracas s’est
éteint à peu près à l’époque du Christ, ayant été absorbé par les Nazca, qui
était la culture majeure à vivre là ensuite, s’étendant de la région qui porte
leur nom.
Ce qui est intriguant, c’est que la très grande
collection de crânes du Musée Régional d’Ica nous permet de voir que la
présence physique de crânes allongés diminue au fil du temps chez les Nazca.
Cela indiquerait qu’ou bien le processus de déformation crânienne de la tête
elle-même s’est peu à peu éteint, et/ou que le caractère génétique de la boîte
crânienne allongée s’est effacé avec la diminution de la population Paracas.
Les Paracas semblent également avoir occupé la région de Nazca avant l’arrivée
de la population Nazca tribale, et ils sont peut-être les créateurs des
célèbres représentations d’animaux sur la plaine de Nazca, les lignes
elles-mêmes ayant été effectuées plus tard. L’une des plus célèbres figures est
appelée « L’astronaute ». La forme est humaine, mais la tête est
anormale. Nous ne savons pas si c’est le style de l’artiste, ou un portrait
réaliste.
La seule façon d’établir l’âge réel, et les
origines génétiques possibles des Paracas est d’effectuer une analyse
ADN des
crânes eux-mêmes. Heureusement, Juan Navarro a une grande collection de crânes
allongés en sa possession, et comme je lui ai conseillé de les mettre en
vitrine, on peut maintenant les voir dans son musée. Il y en a au moins 15,
qu’on a retrouvés après les pillages des huaqueros qui les avaient abandonnés à
même le sol. Juan m’a autorisé à prélever des échantillons de 5 crânes. J’ai pu
récolter des cheveux (avec les racines), une dent, des échantillons d’os du
crâne, et de la peau, tout en documentant soigneusement les extractions en les
filmant en haute définition. Cela faisait 10 échantillons en tout.
Les échantillons ont été envoyés à Lloyd Pye aux
États-Unis, le célèbre gardien du crâne de Star Child, qui a maintenant délivré
les échantillons à son généticien au Texas. Nous espérons obtenir des résultats
d’analyse ADN
fin août, qui nous donneront sans doute des informations sur les origines
génétiques des Paracas.
Comme je l’ai dit, le phénomène des crânes allongés n’est pas propre à la région de Paracas. Les égyptiens, à l’époque du
pharaon Akhenaton, semblaient avoir ce genre de crâne, comme les Olmèques
du Mexique, et certaines personnes de l’île de Vanuatu en Mélanésie, de
Malte en Méditerranée, et ailleurs. Toutefois, pour autant que
je sache, la plupart de ces crânes sont allongés sont le résultat d’une
déformation artificielle; alors qu’un certain nombre de crânes de Paracas
présentent des caractéristiques spécifiques qui semblent indiquer qu’ils sont
nés de cette façon. Lloyd Pye et moi-même avons déterminé 5 facteurs
physiques qui ne sont pas propres à Homo sapiens, j’en mentionnerai deux.
Le premier est la présence de deux petits trous à l’arrière du crâne,
perpendiculaires à la suture crânienne présente dans la plaque pariétale du crâne.
Chaque crâne humain normal est composé de 3 grandes plaques osseuses, la plaque
frontale, qui se termine sur la partie supérieure du front, et les deux plaques
pariétales qui se trouvent derrière, formant avec la plaque frontale un
« T ». Lloyd pense que les trous sont naturels; toutes les mâchoires
humaines ont un petit trou de chaque côté pour les nerfs et les vaisseaux
sanguins qui peuvent ainsi sortir et atteindre les tissus qui s’y trouvent; ces
2 trous à l’arrière du crâne pourraient avoir la même fonction pour le crâne
allongé.
L’autre facteur est qu’il n’y a qu’une seule
plaque pariétale, alors qu’il devrait y en avoir deux.
David Hatcher Childress et moi travaillons
ensemble sur un livre dédié au phénomène mondial des crânes allongés. Le titre
actuel est « L’énigme de la déformation crânienne », et nous pensons
le publier après les résultats d’ADN de Lloyd Pye, ainsi que la diffusion de la
série Ancient Aliens à la télévision. Les deux sont prévus pour août
2011, et le livre sera publié peu de temps après en octobre. Juan Navarro a
fait de moi le directeur adjoint du Musée d’Histoire de Paracas, et j’ai hâte
de vous y rencontrer personnellement, si vous souhaitez nous rendre visite,
pour explorer avec nous le phénomène des crânes allongés.
Pérou : Quelque chose, ou quelqu’un « d’autre », était là!
Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu’à ce que le déluge vînt et les emportât tous: il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme.Matthieu 24:37-39
Si vous avez déjà douté de l’existence des anges déchus bibliques, les Néphilims, et Rephaïms, attendez de voir ce qui a été découvert! Vous trouverez dans cet article des photos détaillées, qui vous montreront de première main ce qui a été déterré!
Découverte Au Pérou-la preuve est accablante
Non loin de la zone côtière du sud du Pérou, spécifiquement Paracas et Nazca, une preuve a été découverte et de nombreux universitaires n’ont pas même pris la peine de l’enquêter. C’est la preuve accablante que les peuples pré-colombiens avaient les cheveux rouge.
De nombreux experts revendiquent que la couleur blonde / rouge de cheveux dans les momies est le résultat de l’âge, de blanchiment dû au soleil ou d’utilisation de henné ou d’autres colorants. Mais ce n’est pas le cas. Plutôt, ils montrent que certaines de ces personnes avaient des cheveux qui étaient génétiquement «différents» de la plupart des Amérindiens.
Selon Brien Foerester:
Les cheveux rouges se développent naturellement chez environ 1 à 2% de la population humaine. Ils sont plus fréquents (2-6%) chez les personnes d’ascendance nordique ou d’Europe occidentale, et moins fréquents dans d’autres populations. Les cheveux rouges apparaissent chez les personnes ayant deux copies d’un gène récessif sur le chromosome 16 qui provoquent une mutation dans la protéine MC1R. Elle est caractérisée par des niveaux élevés du pigment rougeâtre, la phéomélanine, et des niveaux relativement faibles du pigment foncé, l’eumélanine.
Remarquablement, la lignée sanguine royale de la culture Paracas, qui a précédé celle de Nazca, avait les cheveux roux dans la plupart des cas. Étant donné que Nazca s’est déplacé sur le territoire de Paracas vers 100 après JC, ils se sont accouplés avec ces derniers, et il y a beaucoup de preuves suggérant qu’ils ont finalement exterminé la royauté de Paracas. Cette preuve, par exemple, est indiquée de par l’absence presque complète de crânes allongés / déformations crâniennes durant l’ère de Nazca, et la réduction de la présence de cheveux rouge. Le crâne ci-dessus est celui d’un bébé de 2 ans qui appartenait à l’une des dernières générations de Paracas, morte il y a environ 1950 ans. Remarquez les cheveux blonds vénitiens. La question est, d’où viennent les cheveux roux/blonds? Une réponse probable est que les Paracas ont migré vers la côte du Pérou, éventuellement via l’île de Pâques, mais depuis une terre inconnue. – Brien Foerester
Saviez-vous que les « chapeaux » rouges des Moaï de l’île de Pâques (Rapa Nui) représentent en fait les «cheveux rouges» attachés par un chignon? Et que beaucoup de ces grandes figures de pierre ont été faites bien avant l’arrivée des Polynésiens, qui sont d’abord arrivés au plus tôt au début de l’an 100 après JC?
La photo ci-dessous est une interprétation de l’artiste Marcia K. Moore dépeignant à quoi pouvait ressembler le Paracas. De plus, les archéologues ne savent pas les origines des peuples Paracas. Cependant, l’analyse de l’ADN est en cours alors nous parlons, et elle peut tenir toutes les réponses.
Mais il y a un autre mystère au Pérou – Le crâne de « l’enfant des étoiles »
Lloyd Pye enquêtait sur des anomalies concernant les origines humaines. Étonnamment, ses recherches et ses théories ont levé des questions quant au « paradigme classique évolutionniste darwinien. » Pendant près de douze ans, un élément particulier est devenu un élément important dans ses recherches, bien qu’il ne se focalisait pas exclusivement dessus, jusqu’à sa mort en 2013 – le crâne de l’enfant des étoiles. Lloyd Pye convenait que même le nom en lui-même est trompeur, car il semble indiquer que c’était un « extraterrestre », ce qui est loin d’être la vérité.
Cet étrange crâne (ci-dessus) a été trouvé dans une grotte mexicaine dans les années 1930. Il possède beaucoup d’attributs différents, physiquement, chimiquement et génétiquement. Par conséquent, il y a de forts doutes que ça soit un Homo Sapien. Gardez ça à l’esprit, la forme n’est pas le résultat d’une maladie connue, y compris l’hydrocéphalie, qui est que le cerveau est gorgé d’eau.
Étonnamment, ils n’ont pas découvert un autre crâne similaire au Pérou. Il n’a jamais été photographié auparavant, et est détenu par une personne qui souhaite rester anonyme pour le moment.
Comme nous pouvons clairement le constater dans ces photos, la forme générale du crâne est extraordinaire et particulière, d’autant plus la forme et la profondeur des orbites.
Ci-dessous est un premier sketch de ce à quoi ressemblait probablement le crâne du Pérou quand l’être était en vie. Cette interprétation a été produite par Marcia K. Moore. S’il vous plaît visitez son site pour voir ses travaux et capacités artistiques exceptionnelles. Sexy non ?
Un lien entre l’Egypte et l’Amérique du Sud ?
Laura Knight-Jadczyk écrit dans La science
antique (désormais L’histoire secrète du monde) :
« D’autres éléments d’un intérêt
considérable qui relient l’Egypte à l’Amérique du Sud sont les crânes incas que
l’on peut comparer aux crânes allongés de personnalités royales égyptiennes.
C’est là un sujet que j’ai l’intention de développer dans un autre volume. Pour
le moment, je me contenterai de montrer les rapports évidents
entre certains éléments très étranges en Amérique du Sud, et d’autres
éléments très étranges en Egypte et au Moyen-Orient, tous reliés de façon très
mystérieuse à la création de trois religions monothéistes, et aux luttes
actuelles entre ces trois religions.
Et nous trouvons donc ce groupe Viracocha qui
après leur traversée du Pacifique sont en route vers la péninsule indienne, et
rencontrent un groupe de grands bergers nomades des monts Altaï, probablement
en Mésopotamie. C’est ainsi que la divinité masculine du sud a été adoptée par
les Aryens des monts Altaï, mélangés aux méridionaux qui ont envahi l’Inde en
venant de l’Océan.
Ce nouveau dieu “aryen” est souvent décrit comme
un dieu des tempêtes, au sommet d’une montagne, et environné de la lumière du
feu ou des éclairs. Dans nombre de ces mythes transposés, la déesse est
représentée sous la forme d’un serpent ou d’un dragon, et associée aux ténèbres
et au mal. »
Un témoignage par régression sous hypnose
Dans le livre d’Helen Wambach, Revivre
le passé, p.91-92, on peut également lire ceci :
« Le
récit le plus impressionnant, et l’expérience la plus intense pour lui,
concernait une vie en Egypte, vers 2000 av. J.-C. Il dit qu’il était grand
prêtre mais ne sentait pas lui-même comme un être très religieux. Son travail
de base était d’organiser l’extension des routes commerciales, de mettre au
point les traités avec les tribus voisines, en somme de remplacer l’état de
guerre permanent qui sévissait avant son accession à ce post élevé par de
paisibles échanges commerciaux. Je lui demandai de me fournir des détails à
propos des peuples non égyptiens auxquels il avait affaire. Une de ces tribus
portait le nom de Kawakanish. D’après Robert c’étaient des gens « de race
sémite, à la peau claire et plutôt agressifs. Ils vivaient au nord-est de
l’Egypte et s’étaient spécialisés dans l’élevage ainsi que dans la production
de seigle et de popa. » Je demandai :
– Qu’y a-t-il au-delà des terres de cette tribu
?
– Le pays est contrôlé par les envahisseurs venus de l’intérieur des terres. Ils portent des bijoux et utilisent de façon assez artistique un motif représentant une créature ailée à l’allure de taureau. C’est une civilisation plutôt évoluée; je crois qu’on les appelle Assyriens. Nos alliés phéniciens vivent dans la peur constante de ces agresseurs.
– Y a-t-il des gens aux yeux bridés dans votre pays ?
– Parmi les esclaves qui ont été capturés lors d’un précédent conflit, il y a des individus aux yeux bridés et à la peau jaune que nous considérons comme des travailleurs peu capables. On les appelle Skitchnia.
Je lui demandai encore s’il connaissait des races différentes dans la région. Il expliqua :
– Le peuple qui a apporté le savoir avait des têtes allongées. Ils avaient les lobes des oreilles distendus et des nez plutôt bizarres. Il n’y en a plus que quelques-uns; c’est un peuple qui appartient déjà à la légende. Mais il y en a encore un certain nombre dans la population. C’est le peuple aux longues têtes de l’ancien temps.
Robert ajouta de nombreux détails dont la vérification se poursuit, dans la mesure où l’on peut s’assurer de ce qui se passait il y a quatre mille ans. Toujours est-il que, jusqu’à présent, les informations qu’li y a données sur les vêtements que l’on portait et sur les produits de l’artisanat sont exactes. »
La déformation crânienne chez les peuples des steppes
Dans l’ouvrage de Vladimir Kouznetsov et
Iaroslav Lebedynsky, Les Alains, Cavaliers des steppes,
seigneurs du Caucase, Ie-XVe siècles apr. J.-C. (2005), p.21-22, on peut lire :
A gauche : crâne déformé de la femme « barbare »
inhumée dans la tombe 300 de la nécropole de Saint-Martin-de-Fontenay en
Normandie; fin du IVème siècle. A droite : crâne féminin déformé de Dully
(Suisse, Vaud), tombe 17, fin du Vème siècle. Image : Kouznetsov/Lebedynsky.
« Si l’on passe au domaine (…) de la
paléo-anthropologie, on bute sur deux difficultés. La première, déjà signalée,
est la difficulté d’attribution de restes précis aux Alains, surtout aux Alains
nomades de l’Antiquité. Nous ne savons pas vraiment distinguer les premiers
Alains des derniers Sarmates, aux Ie-IVe siècles; nous ne pouvons pas toujours
isoler, dans le chaos des Invasions des IVe-Ve siècles, les tombes alaines,
germaniques et hunniques. Pour les époques suivantes, au Caucase et
occasionnellement dans les steppes d’Europe orientale (culture de Saltiv), le
matériel est cependant plus abondant et mieux défini. La seconde difficulté
tient à la pratique, répandue chez les Alains du IIe siècle au haut Moyen
Âge, de la « déformation crânienne ». Le terme est d’ailleurs
malheureux : dans l’esprit des populations concernées, il ne s’agissait pas
d’une déformation, mais d’un modelage de la boîte crânienne, effectué dans la
première enfance au moyen d’un dispositif de bandage, et qui donnait à la tête
de l’enfant puis de l’adulte une forme considérée comme idéale. [...]
Les crânes alains dolichocéphales proviennent,
eux, de sites caucasiens ou steppiques du haut Moyen Âge. Mais dès le Xe
siècle, il semble que ce type ait cédé la place au type brachycéphale à face
large (« caucasoïde ») qui est celui des Ossètes actuels et de
beaucoup de leurs voisins de langue caucasique. »
Puis p.113 :
Crâne féminin déformé d’une tombe de Klin-Iar
(Russie, territoire de Stavropol’), première moitié du VIe siècle. Image :
Kouznetsov/Lebedynsky.
« Dans l’importante nécropole de
Saint-Martin de Fontenay, deux tombes (300 et 359) de la seconde moitié du Ve
siècle contenaient les restes de jeunes femmes de forte stature, au crâne
artificiellement déformé, accompagné d’éléments de parure proche de modèles
pontiques et centre-européens. Une boucle d’oreille (masculine) en croissant
renflé provenant de la tombe 719 appartient à un type originaire de steppes
ukraino-russes. Ces vestiges, associés aux nombreux crânes déformés de la
nécropole, prouvent la présence d’une population « barbare » assez
dans dans la seconde moitié du Ve siècle, et assimilée progressivement au VIe.
[...]
En matière d’anthropologie physique, les crânes
déformés indiquent de façon assez sûre un individu d’origine
« barbare ». Cette mode introduite en Europe, à l’origine, par les
Sarmato-Alains, est attestée aussi à l’époque des Invasions chez les Huns et
certains peuples germaniques. On a beaucoup épilogué sur la forte
concentration de spécimens dans la région du Rhône. Elle a été attribuée tantôt
aux Burgondes (ou à d’hypothétiques « métis hunno-burgondes », sur la
foi de traits mongoloïdes assez incertains; J.Werner, M.R. Sauter), tantôt aux
Alains signalés dans le Valentinois voisin. Les Burgondes, comme les Goths ou
les Francs, intégraient volontiers les autres ‘Barbares » qui pouvaient
les renforcer. Une alliance alano-burgonde avait été conclue dès 411 dans la
région de Mayence, et rien ne s’oppose à ce que les Burgondes aient plus tard,
sur leur territoire rhodanie, pris à leur service les Alains de Valence. On
tend en tout cas aujourd’hui à voir dans les crânes déformés de Burgondie des
vestiges d’une présence « barbare » distincte des Burgondes
eux-mêmes.
Le fragment de miroir métallique découvert dans
une tombe féminine « burgonde » du milieu du Ve siècle à St-Sulpice,
près de Lausanne, est un témoin de ces différents contacts probablement
assortis d’alliance dynastiques. Si les épées à garde en plaque des environs de
Dijon devaient être rattachées à la présence burgonde dans la région (K. Escher,
2003, 2004), elles en seraient un autre signe.
Fait peu connu, des pratiques de déformation
crânienne ont survécu en France très longtemps. On les
signale en particulier, au XIXe siècle, dans la région toulousaine et le
Poitou. Les aliénistes y voyaient une cause d’épilepsie, ce que des
imaginations débridées ont mis en relation avec les techniques chamaniques de
transe et d’hallucinations, telles qu’auraient pu vouloir les favoriser des
populations des steppes. »
Taman (Russie) : Découverte de crânes allongés
Il n’y a pas si longtemps, en
Kabardino-Balkarie, on à découvert deux tombes contenant les restes des
personnes avec des crânes, et c’est un euphémisme, de forme allongée – leur
longueur est plus grande que la taille habituelle de près de la moitié. Cette
découverte est le résultat du site archéologique du Caucase
du Nord.
Les crânes de forme allongée étaient exposés pendant
de nombreuses années dans les grandes expositions de plusieurs musées du
Caucase du Nord. Les crânes sont exposés de manière permanente. Selon le
directeur adjoint du musé (Igor Lachinova) , ils sont exposés près de
l’ouverture du musée depuis le début des années 1970.
« Les crânes ont été trouvés lors de
fouilles archéologiques à proximité de Kislovodsk , remontent à environ VII-X
siècles de notre ère – dit Lachinov. – Peut-être une des raisons d’une telle
distorsion artificielle – un indicateur d’appartenance à une famille noble,
mais c’est juste une supposition, car il n’existe aucunes preuves
documentaires. »
Cas similaire
Sergey Savenko, directeur du musée Piatigorsk,
possède également une collection de crânes allongés. Les plus anciens vestiges
remontent à l’Age du Bronze Moyen, plus de temps dokabanskogo: le troisième
remonte au début du deuxième millénaire avant JC. C’est la première fois qu’il
rencontre une déformation crânienne artificielle. Le second peut être décrite à
partir du IIe siècle avant JC (période de Sarmatian Late).
« Les archéologues ont fait de nombreuses
découvertes dans les tombes appartenant à l’ère des Alains dont 70% ont un
crânes allongés . Quant à la géographie, à la déformation artificielle du crâne
trouvé dans les tombes tout le Caucase du Nord, il y à des
conclusions similaires dans certaines parties de l’Asie et
même en Amérique latine « .
La déformation se concentre Savenko s’exprime de
différentes façons. Il dépendait de la technique d’exécution, et il est né
tendance « long-headed », on peut supposer dans «l’élite» locale se
répand peu à peu dans la population comme une mode. Les
versions de l’extension artificielle du crâne un peu – prêtres plus probable,
ont été initialement lancés:
« La déformation du crâne affecte le cerveau, ce qui
permet aux prêtres de tomber dans un état de transe croyaient que les prêtres
communiquaient avec les puissances supérieures. Peut-être le parallèle
développé par un rituel . Et puis il se répandit comme une mode. Il est à noter
que dans certains anciens dirigeants de sources Sarmates (les tribus
iranophones, liée aux Alains en langue et culture), parfois
appelé «longue-tête ».
Comment parvenir à
une telle forme?
Sur cette question, Sergey Savenko à également
la réponse . La version officielle est que à un âge précoce, presque
immédiatement après la naissance, tandis que le crâne ne se construit pas , la
tête du bébé s’allonge avec le rituel tannage des cuirs, décoré de perles,
fils, pendentifs. Ils portaient aussi longtemps que les os sont
renforcés. Le crâne prend forme imposante et « grandi » avec
l’homme. Mais il y avait, souligne le chercheur, la déformation artificielle
associée avec le processus naturel , une tradition de peuples turcs sont très
bien emmailloté bébé. Une telle règle « dur » a donné un résultat
inattendu , la tête du bébé, couché immobile dans un fort emmaillotage de
bois , obtient finalement longue taille.
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