Roumanie
: Mystérieuses églises rupestres et pyramides soulevées par des Géants...
Situé dans le village
de Nucu, tout en haut des montagnes de Buzau, il y a plus de 15 sites
de grottes qui s'étendent sur une surface de plus de 3 kilomètres carrés, ce
qui a donné à cette région le surnom de "Athos" de la Roumanie.
Certaines grottes sont très anciennes et formées géologiquement, d'autres sont
sculptées ou gravées dans la pierre. Un Ermitage est situé à la frontière d'un
canyon d'environ 10 mètres. Les signes de la première colonie de la zone datent
de l'âge du fer et de l'âge du bronze.
En fait, comme on le sait,
les âges du bronze et du fer sont assez élastiques suivant les régions du
monde. En ce qui concerne le cuivre, on le date de 9.000 ans avant
maintenant car c’est en Anatolie qu’il faut chercher les
premiers objets en cuivre fondu au VIIe millénaire av. J.‑C.. Le plus
ancien foyer métallurgique européen se trouve dans les Balkans vers 3500
av. J.-C. pour s’étendre à l’ensemble de la péninsule euro-asiatique vers
2000 av. J.-C. Pourtant, on sait qu'en Mésopotamie, le cuivre était déjà
travaillé 11.000 ans avant maintenant et l'or 7.000 ans
avant maintenant. La découverte de l'homme du néolithique Otzi dans les Alpes
et de sa hache en cuivre et de la forte présence d'arsenic nous l'a
fait apparaître comme un chaudronnier (ou un Chaman vu ses tatouages et la
présence de beaucoup d'herbes de soins) et semble démontrer que l'usage du
cuivre était assez répandu déjà... il ne manquait donc que de fortes
températures pour créer le bronze, un alliage du cuivre et de l'étain, tous
deux donc déjà largement connus et utilisés séparément...
Probablement vers les
années 300 de notre ère, les premiers missionnaires chrétiens sont arrivés sur
le territoire roumain en provenance du Moyen-Orient pour vivre ici. Jusqu'au 19
e siècle, des ermites et des moines ont vécu dans ces grottes, comme des lieux
de vie et pour prier, loin de la vie quotidienne. Il est dit que de célèbres
seigneurs de guerre roumains ou des princesses sont venus ici pour se confesser
et se laver de leurs péchés.
L'une des grottes
appartenait au moine Dionisie, qui, selon la légende, a fait un
chemin dans sa cellule aussi compliqué que possible, parce qu'il aimait être
seul. Cet endroit ne ressemble à aucun autre destination touristique en
Roumanie. Il n'est pas fait pour cent autobus, même les voitures tous-terrains
ne peuvent accéder à certaines zones.
On dénombre
une trentaine de cavités sur le col Crucea Spătarului que l'ont peut
atteindre après 1 à 2 heures de marche. En partant de Alunis, prendre le chemin
de droite avant l'église et après les potagers descendre dans un verger de
pommiers. La pente est raide pour se diriger en direction de la falaise d'en
face où se situe la première grotte. Les habitants de ce village sont
appelés les "Mosnenii", les gardiens des "cachés". Ces
colonnes colossales n'étaient accessibles que par les habitués de cette forêt
voilée par les brouillards.
Tous ces sites sont à une
altitude relativement élevée et il est probable qu'ils servaient de refuge ou
de retraite lors des cérémonies. La majorité de ces sites sont orientés
vers le soleil levant. Les peintures rouges que l'ont aperçoit dans
certains lieux ont vraisemblablement été faites par des peuples de chasseurs-cueilleurs.
L'endroit n'est pas bien signalé et il est préférable de se faire accompagner
par un villageois. Car à part, celle dans le village d'Alunis qui est la plus
accessible, les autres nécessitent de repérage. Alexander
Odobescu est allé à leur rencontre en 1981.
L'ermitage (schitul)
rupestre d'Alunis, mi-roche, mi-bois fut selon la légende sculpté par
deux bergers "Vlad" et "Simon" qui faisait paître leur
troupeau. Un des bergers pendant son sommeil entendit une voix qui lui demanda
instamment de creuser dans la roche pour retrouver l'icône de la bienheureuse
vierge Marie.
Il s'executa et la trouva
en effet. A la suite de cela, il construisit avec l'aide des villageois une
annexe en bois. Les noms des bergers sont annotés dans la pierre de l'autel,
sur la gauche. Trois autres cellules furent creusées pour les moines.
Des inscriptions
cyrilliques qui proviennent de ses origines (Constantin le Philosophe) en tant
que temple ne sont pas encore déchiffrées.
Sur la colline, au dessus,
se trouve Alunis Zboiu. Grande galerie creusée également dans la pierre
avec un puits dont les autochtones se servent depuis les invasions
barbares.
Alunis veut dire noisette,
en roumain. Tataricum signifie "Etablissement habité par des
géants"
"Fundatura"
(signifie "l'impasse") ou "Torcatorul", logeait un ermite,
le vénérable père "Denys Torcatorul" qui filait de la laine pour
payer ses minces besoins. Afin de s'abriter, il creusa une grotte dans la roche
à 4 pieds au dessus du sol. Il en fit sa cellule où il y vécu 30 années de sa
vie en dépassant les problèmes des humains, de la faim, du froid... Le
jeûne l'amenait à méditer mais les gens des alentours lui demandèrent de
dispenser une messe en l'église de Sihastria Fundatura. Puis, il s'isolait en
retirant l'échelle de sa cellule.
Une légende dit
qu'une jeune fille "Luana", devenue une divinité car elle vint du
ciel dans un char de feu pour garder les portes de la ville. Cette ville
était occupée par des soldats courageux, épuisés par les différents combats.
Afin de les protéger, elle leur indiqua une source pour laver leurs
plaies. Ils prirent abri dans les grottes pour se remettre des assauts. Cette
défense naturelle était formidable pour se protéger des envahisseurs. Et
depuis, les grottes de cette région sont le symbole de la protection.
Eglise St Joseph à Alunis,
remarquez les énormes parois rocheuses, comme découpées et assemblées... on
comprend la légende des géants.
Situées à Fagaras, Brasov,
les pyramides de Sona sont en fait huit monticules de terre, de 30 mètres de
hauteur, qui semblent venir de nulle part. Alors que les habitants sont
convaincus qu'elles ont été érigées par des géants, les historiens pensent
qu'il y a des tombes de barbares celtes, de Thraces en-dessous.
La légende dit
qu'il y a beaucoup d'années, ce pays a été gouverné par une princesse appelée
Sona. Un jour, son royaume a été attaqué par des géants qui sont venus par les
montagnes de Fagaras. Les géants ont traversé l'eau de la rivière Olt, et quand
ils sont arrivés dans cet endroit, ils ont secoué la boue de leurs pieds et
créé ces monticules. Vous pouvez les trouver dans le village de Sona, comté de
Brasov, à 250 km de Bucarest.
Les habitants les
appellent des guruieti. Les touristes les ont nommées des pyramides. Les
spécialistes hésitent à donner leur avis - si elles ont été faites par la main
de l'homme ou par la nature, parce qu'ils ne les ont pas étudié auparavant. A
12 km de la ville de Fagaras, dans le village de Sona, vous pouvez voir une
grande curiosité. Il y a sept monticules, certains près de 30 mètres de
haut, disposés en deux rangées, par ordre de taille. Si il n'y a aucune
certitude, alors il suffit de regarder la légende. Il est dit que les pyramides
ont été construites par des Daces et que les boyaux en monticules pourraient
cacher quelques trésors. Chaque année, à la Pentecôte, des villageois de Sona
célèbrent un rituel unique en Roumanie.
Radu Stefanescu, Directeur
du Musée d'Histoire de Brasov, a entendu les contes sur les Pyramides de
Sona. Mais il a été dit aussi qu'il y avait eu dans la région des activités de
prospections minières, comment savoir là où commence l'histoire et comment elle
est réellement. " Il est possible de faire ces recherches lorsque nous
aurons les moyens. Il est difficile de dire à ce stade si il y a ou pas des
travaux de construction(à l'intérieur). Peut-être qu'ils préfèrent faire le
lien avec certaines formes naturelles de reliefs ", a conclu l'expert.
" Il y a aussi des
théories qui sont apparues au fil du temps, pour essayer de prouver que les
pyramides n'étaient pas aléatoires à Sona. Il est possible pour eux qu'elles
fassent partie des «triangles magiques" Daces restants, comme des sortes
de lignes invisibles qui traversent les Carpates, entre les sanctuaires et les
villages de nos ancêtres. Dans ces formes géométriques seraient incluent la
capitale Dacia - Sarmisegetusa, la ville Piatra Rosie, le Sanctuaire Racos, le
temple Sinca Veche, Omu et les pyramides de Sona. "
Source : http://m.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/roumanie-entre-archeologie-et-legendes.html?version=mobile
Très étonnant...
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