Il y a environ plus de 100 000 ans, les premiers habitants d'Amérique
étaient d'origine d'Asie occidentale, puis sont venus se mêler à eux
des noirs africains. Ils ont entrepris ce grand voyage, par des voies
maritimes, allant des lacs du Sahara, vers l'océan indien, le
pacifique et en Amérique en passant par l'océan atlantique.
Selon Gladwin ce sont les pygmées, les peuples d'Afrique noire et
d'Afrique australe (semblable au peuple noir indigène de l'Australie et
aux régions de l'Asie, y compris l'Inde du sud ) qui entreprirent ce
voyage.
Il y a cinq mille ans, une large troupe de Dieux a débarqué
sur la côte africaine. Ils rentraient dans leur patrie d'Afrique avec
un message de lumière.
Noirs de peau, grands par la taille et la sagesse, ils venaient du
continent frère,Tarana qu'on appelle aujourd'hui l'Amérique.
Outre-atlantique ils avaient développé une civilisation brillante.
Mais tout cela est oublié, nié, caché. L'ombre s'étend. Le siècle des
Lumières en Europe, c'est celui où des négriers européens, arabes et
noirs ressuscitent l'esclavage antique et font tourner le film
à l'envers. Des milliers d'Africains sont embarqués de force pour les
plantations du nouveau monde.
L'Amérique est notre nouveau monde. Tandis que pour les Atlantes, le
nouveau monde, c'était l'Europe. La roue tourne. L'histoire remet le couvert après
des millénaires. Le peuple africain entassé dans les cales
des négriers savait-il que 6.500 ans plus tôt, des héros
noirs avaient fait la route inverse pour civiliser l'Afrique ?
Ils reviennent chez eux, en Afrique, après un long séjour en Amérique
où ils sont honorés comme des dieux. Et dieux ils sont, ces guerriers atlantes à la peau noire. Ils
appartiennent à l'élite planétaire d'avant le déluge. En
Atlantide, ils étaient nobles. En Afrique comme en Amérique, on les a
pris pour des dieux. Ce sont eux qu'on retrouve dans le panthéon
des seize dieux yoroubas, comme on va le voir. En fait, ils étaient
plutôt seize clans que seize personnes.
Après la disparition de leur île-continent, ils avaient développé une belle
civilisation, celle des Chavins du Pérou et des Olmèques du
Mexique. De retour en Afrique, ils vont développer sur cette côte
de l'or une des plus florissantes colonies atlantes de ce côté de
l'Atlantique, le pays Yorouba. Son influence civilisatrice va rayonner
sur tout le continent, nouant des liens sacrés avec les Berbères du
Maroc, les Touaregs du Sahara, les Dogons du Mali, les Peuls du
Sénégal, les Masaïs du Soudan, les Nubiens de Haute-Egypte et même les
lointains Zoulous d'Afrique du Sud ou les Bushmen du Kalahari.
Tous ces peuples se souviennent encore de ce glorieux passé, comme en
atteste nombre de coutumes et de légendes évoquant les dieux anciens
venus d'Orion, de Sirius ou des Pléiades. Et parmi eux, les
Yoroubas.
"Le peuple Yorouba (Yorùbá dans l'orthographe local) est un groupe
ethnique d'Afrique de l'Ouest. Les Yoroubas sont près de 40 millions en
tout, localisés principalement au Nigeria où ils représentent près de 20
% de la population - soit à peu près 35 millions en 2012 - ce qui fait
d'eux l'un des principaux groupes ethniques de l'Afrique sub-saharienne.
La plupart d'entre eux parlent la langue yorouba. Si la majeure partie
des Yoroubas vit dans l'ouest du Nigeria, on trouve aussi d'importantes
communautés yoroubas indigènes en République du Bénin et au Togo. Il y a
en outre des communautés yoroubas relativement importantes aux U.S.A et
au Royaume Uni."
Il y a cent ans, un chercheur allemand a suivi la piste de l'Afrique
atlante. Leo Frobenius, explorateur et ethnologue allemand, spécialiste
de la culture Yorouba, est l'auteur d'un livre incontournable et
rare, "L'Atlantide, mythologie et culture", d'où sont tirées
les citations qui suivent.
Frobenius fait un rapprochement saisissant entre les Etrusques et les
Yoroubas. Selon lui, l'Etrurie comme le pays Yorouba sont deux
provinces d'une antique civilisation atlantique qu'il identifie avec l'Atlantide de
Platon. Héritiers des Mégalithiques et des Atlantes, la civilisation
méconnue des Etrusques était installée en Italie du Nord avant les
Romains. Le pays Yorouba, l'ancienne côte de l'or, correspond, on l'a
dit, au Nigeria, plus le Bénin et le Togo. Au détour de chaque vie
vient ce moment où l'on trouve son fil sacré. Pour Frobenius, ce fut
la rencontre d'un "Noir de la côte occidentale de l'Afrique" qui lui
dit : "Dans mon pays, tout homme est, d'ancienneté, une grosse
pierre." Soudain converti, Frobenius a saisi son fil sacré qui
l'a guidé à travers l'ancienne culture yorouba. Il a collectionné des
faits, des fêtes et des fées. "Il ne m'a pas fallu moins de neuf
à dix ans pour comprendre parfaitement cette phrase," devait-il
avouer.
Zeus est Shango, dieu du Tonnerre et de la foudre, avec son destin
singulier : Shango s'est pendu. Allons bon ! Les dieux yoroubas
ne sont pas immortels ? En tout cas le dieu Shango s'est pendu avant
de quitter ce plan pour vivre sa mort en bon esprit qu'il est. Où est
le problème ? Les dieux sont décidémentdes hommes comme les autres. N'oublions pas que le pays yorouba
connaît les loas les envoûteurs et les zombis : ici
s'origine le vaudou et la macumba.
Ici chacun descend d'une des seize divinités, selon sa date de
naissance. Toute sa vie, il lui rendra un culte. Mais il n'y a ni castes
ni système clanique, puisque les enfants d'une même famille peuvent être
issu de divinités différentes. Ici la tradition n'est pas un obstacle
social, mais un atout. Chacun peut enrichir les siens de sa propre
richesse intérieure, issu de sa tradition singulière. Eshou, Exoú, est
un autre esprit (Orisha, orixá) d'origine africaine, issu de la
tradition Yorouba.
Il est l'orixá central du candomblé brésilien, que l'on retrouve dans
le vaudou sous le nom de Papa Legba, ou encore Exou, Esou, Eshou, Bara,
Legbá, Elegbara, Eleggoua, Alouvaiá, Bombo Njila, Pambou Njila. On le
retrouve au Bénin et dans l'ancien royaume du Dahomey à Ondo, Ilesa,
Ijebu, Abeokouta, Ekiti, Lagos. Les Etrusques, pour le peu qu'on en
connaît, suivaient une religion similaire. Faut-il y voir une vraie
tradition astrologique fondée sur seize signes au lieu de douze ?
En tout cas, il s'agit assurément d'un souvenir d'Atlantide, mère patrie des Etrusques et des Yorubas. Autre piste :
lesseize directions du ciel ne montreraient-elles pas que les
dieux yoroubas sont venus de la mer ? S'il y a un endroit où il
importe de diviser l'horizon en seize directions, c'est bien le vaste
océan. De tous temps, les navigateurs ont fait figurer sur leurs
cartes marines ce symbole de leur état, qui est aussi leur plus sûr
allié sur le désert liquide, la rose des vents.
On y retrouve les seize directions du ciel chères aux dieux
yoroubas, qui étaient sans doute des marins du grand large pour qui
l'orientation était vitale. Des marins venus de l'autre rive de
l'Atlantique, il y a 9000 ans. Voilà qui pourrait expliquer les
nombreuses similitudes culturelles qu'on peut trouver entre les deux
rives de l'Atlantique sud. D'autres auteurs ont souligné l'existence
d'une vocation maritime en Afrique de l'Ouest pendant la protohistoire;
il s'agit notamment de Harry Bourne.
Bourne a montré que les anciens Yoroubas usaient d'une rose des
vents. Quant aux Etrusques, leur culte des seize directions,
seize divinitésaccrédite aussi leur origine transatlantique, comme
les Tuatha dé Danaan. Des Etrusques, on ne sait pas grand-chose, sinon
qu'ils ont été les initiateurs d'un peuple guerrier qui
deviendra l'Empire Romain. Et des Tuatha, on ne sait rien, sinon
qu'ils ont joué le même rôle de formateurs auprès des Celtes.
De miettes en miettes, un nouvel empire se reconstitue sur les ruines
d'un autre temps. A ceux qui se préoccupent d'identité nationale et
qui voudraient restaurer dans le coeur de chaque Français la fierté
d'un passé glorieux, on peut suggérer cette piste : en réalisant la
fusion des deux courants qui ont fait l'Europe, à savoir la tradition
celte et la loi romaine, la France gallo-romaine illustre du même coup
l'unification de deux traditions post-atlantes, celle des Tuatha et celle des Etrusques.
À travers l'union sacrée des Celtes et les Romains, la France
est une lointaine héritière de l'Atlantide. Comme l'Afrique. Et
comme l'Amérique… Unies dans un nouveau commerce triangulaire. Pour le
meilleur, cette fois-ci ? Unissons-nous, soyons unis sur terre. Nos
alliances sont nos richesses. Nos fusions créent la diversité, gage de
renouveau et de développement. N'ayons pas peur des différences, en
s'additionnant elles multiplient leurs bienfaits. Seule la peur divise.
Archéologie d’Afrique Noire
Des découvertes récentes ont montré qu'il y avait des similitudes
entre les peuples olmèques du Mexique (en particulier les Xi) et les
peuples Mende d'Afrique. (cf. Clyde A Winter et ses recherches sur le
manuscrit Mende découvert au Mexique qui prouvent également que les
Olmèques et les Mende parlaient la même langue, et avaient la même
écriture)
Du coton cultivé par les Zingh l'un des plus anciens peuples noir ayant
vécut il y a environ 15000 ans (qui fut selon Blisshords les premiers à
utiliser un drapeau de couleur rouge, noir et vert pour définir leur
territoire) dans l'ancien Sahara qui était contrairement à aujourd'hui
une terre fertile et pourvue d'un lac qui avait une embouchure sur la
mer (devenu l'actuelle Mauritanie) a été retrouvé en Amérique du Nord.
Les chercheurs en ont déduit qu'il ne pouvait avoir été emmené si loin
que par le biais de l'homme, soit les Africains eux-mêmes.
Ivan van Sertima, chercheur noir américain, dans son livre" They Came
Before Colombus"1976 version française Ils y étaient avant Christophe
Colomb,Flamarion,1981" nous dit:" Les premiers arrivants étaient sans
doute originaires de l'Asie Orientale, porteurs d'une civilisation très
primitive de collecteurs et de chasseurs, s'étendant peu à peu depuis le
sud-ouest des États-Unis et jusqu'en Patagonie, le Carbone 14 permet de
dater la présence de l'homme aux États-Unis 35000 avant notre ère et, en
Amérique du Sud, au Venezuela, à partir de 12000 ans avant J-C"
Les royaumes africains avaient très tôt (depuis la période
préhistorique) mis en place un système de commerce entre états. Système
qu'ils furent amenés à élargir d'abord auprès des Phéniciens (peuple
noir de Canaan, dont la cosmogonie révèle une parenté avec les
Égyptiens, tous deux d'origine koushite, c'est-à-dire nègre.) qui
eux aussi possédaient de nombreuses flottes de navires marchands et
ensuite vers d'autres peuples et vers l'Amérique. Le commerce africain
avec les Arabes et les Occidentaux n'apparaît que beaucoup plus tard
c'est-à-dire pendant la période du moyen âge.
On retrouve en Amérique des pratiques religieuses similaires à
celles établies en Afrique, ainsi que des méthodes de création de
sculptures religieuses. (Mêmes matières, mêmes instruments).
Les découpages en pierre antique d'un Shaman montrent clairement les
similitudes distinctes dans les instruments utilisés. La statue d'un roi
africain et celle en pierre d'un shaman de la culture du San Augustin de
Colombie indiquent la diffusion des pratiques religieuses africaines en
Amérique. En fait, la région de Colombie et le Panama étaient parmi les
premiers lieux où il fut constaté la présence de noirs par les premiers
explorateurs espagnols qui vinrent en Amérique. cf photo d'un shaman
colombien (droite) et d'un roi africain (gauche)
Les récentes découvertes archéologiques, confirment que les africains,
qui ont fondé ou influencé la civilisation Olmèque venaient de l'Afrique
occidentale (cf.tête en pierre du colosse d'Olmèque, pratique
religieuse, langue, etc. ). Non seulement les têtes en pierre du colosse
Olmèque ressemblent aux Africains noirs de la région du Ghana, mais les
pratiques religieuses antiques des prêtres Olmèques étaient semblables à
celle des Africains occidentaux, (le shamanisme, et l'étude du complexe
de Venus faisait partie des traditions Olmèques et aussi des
traditions Dogon peuple de l'Afrique occidentale.)
L'histoire prouve, qu'il y a 1500 ans av notre ère, l'Afrique
occidentale avait une civilisation équivalente à celle de l'Égypte ou
encore celle des Koushites de la Nubie. On retrouve des similitudes dans
leurs cultures et dans leurs constructions (même style de pyramides à
degré en Égypte, en Nubie et en Amérique, etc. cf. photos pyramide Meso
Américaine et pyramide Égyptienne).
En Afrique Occidentale les peuples construisaient déjà des pyramides bien avant la création de celle en brique durcie aient été destinée à l'enterrement des rois. Ce modèle de pyramide était plus proche de ce qui était construit par les Olmèques au Mexique avec de l'argile durcie et de la terre compacte. Des projets de construction à grande échelle tels que les pyramides ont été très probablement portés en Amérique par les mêmes Africains occidentaux qui ont développé la civilisation olmèque ou Xi au Mexique. De telles activités se seraient produites sur place en Afrique occidentale s'il n'y avait pas eu beaucoup d'obstacle aux constructions massives et monumentales de ces bâtiments (zones d'intense forêt et risque de malaria) cependant, lors de fouilles approfondies dans les régions du Ghana et de la Mauritanie antique, l'évidence de la présence de grandes villes préhistoriques telles que Kukia et de divers monuments attestent de la présence d'une grande civilisation certes plus petite que celle d'Égypte et de Nubie, mais assez significative pour montrer un raccordement direct avec la civilisation Olmèque du Mexique.
L'histoire d'une tradition maritime entre les Amériques et l'Afrique
fait partie aussi de l'histoire des peuples de Washitaw, une nation
noire indigène qui était les premiers habitants de la région de la
vallée du Mississippi, ( ancien territoire de la Louisiane et des
régions des États-Unis méridionaux). Selon leurs traditions orales,
leurs bateaux antiques ont entrecroisé l'Océan Atlantique entre
l'Afrique et les Amériques pour des missions et du commerce. Certains
des bateaux utilisés pendant la période antique, juste avant 7000 av JC.
(date indiquée sur des peintures dans des cavernes, des schémas et des
peintures de bateaux dans le nord du désert du Sahara) sont semblables
aux bateaux utilisés dans les régions de l'Afrique aujourd'hui. Ces
bateaux étaient construits en papyrus ou avec des planches attachées
avec des cordes, ou creusés à même des troncs d'arbre.
Ces navires antiques étaient chargés avec tout type de
marchandises commerciales et naviguaient aussi bien sur l'Océan
Atlantique que sur le Pacifique vers la Californie. Dans le fait, la
tradition des marins noirs croisant dans le Pacifique dans les deux sens
à la Californie est beaucoup plus ancienne que l'on ne pense puisqu'il
avait été dit aux premiers explorateurs espagnols par les Indiens
d'Amérique que des hommes noirs avec les cheveux bouclés faisaient des
voyages à partir des rivages de la Californie au Pacifique pour faire du
commerce.
D'autre part, à l'ouest le commerce des Africains avec les Amériques
date de bien avant Colomb, la période proto-historique (soit de 30.000
av JC. à 10.000 av JC.), est un des chapitres les plus importants dans
l'histoire africaine antique. Cependant, cette ère qui a commencé il y a
environ 30.000 ans et peut-être même plus tôt (voir la thèse de Gladwin,
par C.S.Gladwin, colline de Mc Graw), n'a pas fait partie de l'histoire
des noirs en Amérique.
Cependant, pendant la dernière partie de l'âge de bronze, en
particulier entre 1500 av JC. et 1000 av JC., quand la civilisation
Olmèques a commencé à fleurir et à s'épanouir, les nouvelles conditions
de navigation sur la méditerranée devinrent plus difficile pour
les Africains occidentaux commerçant par la mer avec la région, bien que
leurs commerces par les voies terrestres depuis le Sahara se soient
épanouis. Pendant ce temps, les Grecs, les Phéniciens, les Assyriens,
les Babyloniens et d'autres essayaient de gagner les commandes des
routes maritimes et des ports marchands de la région. Les conflits dans
la région ont pu pousser les Africains occidentaux à renforcer leur
commerce transatlantique avec les Amériques et à l'explorer
davantage.
Lors de l'apogée de la civilisation Olmèque qui s'est produit
entre 1500 et 1000 av notre ère , il fut construit plus de vingt-deux
têtes colossales de basaltes représentant des hommes aux visages
négroïdes, des Africains. Suite à cela ce fut l'apparition des
"guérisseurs...," ou des Shamans pratiquant les mêmes rites que les
Africains. On dit que ces "guérisseurs," vinrent de l'Afrique
occidentale vers le Mexique entre - 800 et - 600 av notre ère et
parlaient la langue Mende. Ces Shamans qui représentaient la classe
sacerdotale chez Monte Alban pendant la période de - 800 à - 600 av
notre ère (référence. L'histoire de la civilisation Africaine Olmèque et
noire des Amériques des périodes préhistoriques à l'ère actuelle), ont
dû voyagé à travers l'Océan Atlantique depuis l'Afrique occidentale;
parce c'est seulement la, que de telles pratiques religieuses, et
d'études complexes de l'astronomie (Venus, l'observation de Dogon Sirius
et le culte de Venus de l'Afro-Olmèque, l'utilisation de la hache dans
le culte de Shango parmi les Yoruba de l'Afrique occidentales et
l'utilisation de la hache dans le culte Afro-Olmèque comme la
proéminence de Dieu de tonnerre plus tard connu sous le nom de Tlalock
pour les l'Aztèque) se révèlent être identiques à celles pratiquées par
le Shaman Afro-Olmèque.
Ainsi, on l'a prouvé par des études linguistiques, religieuses, et
raciales le lien qui existe entre les Africains: Afro-Olmèques et
Occidentaux.
La navigation et la construction navale au Sahara ont eu lieu sur vingt
mille ans. Des peintures dans les cavernes et sur les murs des bateaux
antiques ont été retrouvées par le national géographique, il y a
quelques années. Certains bateaux munis de voiles et de mât, étaient
présents dans le Sahara pendant la période préhistorique. C'est de
cette tradition de construction navale que les Bambaras ont tiré leur
connaissance pour construire le Ra1, le bateau de papyrus de Thor. Les
Bambaras sont également l'un des peuples d'Afrique occidentale
possédant des connaissances astronomiques complexes comparable à celui
des Olmèques antiques.
Il y avait des Noirs en Amérique latine avant Christophe Colomb
A travers cet article, Engelbert Mveng , jésuite camerounais,
professeur d’histoire à l’Université de Yaoundé, aborde un chapitre peu
connu de l’histoire du continent américain : l’arrivée bien avant
Christophe Colomb de peuples originaires d’Afrique. Puis, il abordera le
rôle central de cet homme dans les débuts de la traite négrière et ses
effets désastreux qui persistent aujourd’hui.
La conversion de l’auteur à cette thèse de Noirs partis d’Afrique vient
de sa rencontre avec le Dr. Alexander Von Wuttenau, professeur mexicain
d’origine allemande, lors de la présentation de sa collection de terre
cuites olmèques et mayas pour le festival mondial des arts nègres à
Dakar, en mars 1986.
Dès 1493, Christophe Colomb mentionne ces faits dans son journal
d’après les récits des Indiens. Cependant, des affirmations orales ne
suffisent pas à étayer cette thèse sur des communautés noires vivant sur
le continent américain depuis des milliers d’années. L’archéologie va
elle apporter des preuves étonnantes avec ses milliers de sites. Par
l’intermédiaire de statuettes , toutes les races sont présentes, y
compris le type négro-africain. Si l’on retient la très riche
civilisation olmèque au Mexique, la présence africaine y est très
affirmée (3.000 ans avant l’arrivée des Européens), notamment par les 13
colosses de granit qui représentent d’authentiques noirs africains.
En conclusion ceci revient à dire comme nous l'avons constaté, que le
Noir Africain c'était déjà bien établi de par le monde et avait depuis
la période pro historique établi des systèmes de constructions navales
qui leurs permettaient de traverser les océans, d'établir un système
commercial équilibré et par la même porter de par les mers sont savoir
faire, sa culture ainsi que ses us et coutumes.
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