Au cours
des dernières décennies, certaines armées parmi les plus puissantes du Monde
ont dû faire face à l’intrusion inopinée sur leur territoire d’engins volants
non identifiés. Malgré l’hétérogénéité spatiale des manifestations liées au
phénomène Ovni, bon nombre d’évènements se démarquent en survenant sur des
sites stratégiques qui n’ont évidemment rien d’anodin, ni rien du hasard,
surtout lorsqu’il s’agit de bases de stockage d’armes nucléaires tactiques.
L'un des cas les plus
spectaculaires concerne les bases aériennes militaires anglo-américaines - RAF
Bentwaters and RAF Woodbridge – à Suffolk en Angleterre, les deux bases étant
séparées par la forêt de Rendlesham. Le témoignage provient directement de
l’ancien responsable de la base de Bentwaters à l’époque des évènements, le
Colonel Charles I. Halt, dont voici le résumé.
Le
26 décembre 1980, aux alentours de 3h du matin, des soldats en patrouille
aperçurent des lumières inhabituelles dans les bois, et demandèrent à leur
hiérarchie l’autorisation de se rendre sur place. Les militaires rapportèrent
avoir observé dans une clairière un objet à l’aspect métallique, de forme
triangulaire, d’une longueur horizontale approximative de deux à trois mètres,
et d’une hauteur de deux mètres. L’objet illuminait entièrement la forêt d’une
vive lumière blanche, et ils distinguèrent une lumière rouge clignotante à son
sommet, ainsi qu’une nuée de lumières bleues au-dessous. Les militaires s'en
approchèrent jusqu'à quelques mètres, l'inspectèrent sans trouver d'ouverture,
et remarquèrent différents symboles apposés sur celui-ci. Puis l'engin
s'éloigna vers les bois pour enfin disparaître dans le ciel à une vitesse
vertigineuse.
Quelques heures plus tard furent
découvertes sur les lieux trois dépressions, des empreintes de 4 cm de
profondeur et 18 cm de diamètre, formant un ensemble triangulaire. Par la suite
on détecta également des signatures de radiations type beta/gamma – de l’ordre
de 0.1 milliroentgens - aux emplacements des dites dépressions, et une plus
faible proportion sur les arbres alentours.
Mais l’affaire ne s’arrête pas
là. Dans la nuit du 27-28 décembre, cette fois c’est une intense lumière rouge
qui apparut dans les bois. Le chef de la police militaire de la base en informa
le Colonel Halt, lequel décida de rejoindre la douzaine de militaires déjà
postés en bordure de la forêt. Ils constatèrent que la source lumineuse
provenait de la clairière où avait été observé le premier phénomène. Ils
atteignirent l'endroit et virent un objet rougeoyant en forme d'ellipse
flottant à environ quatre mètres au-dessus du sol, qui se dirigea lentement
vers le champ du fermier voisin, au delà de la clôture de fils barbelés.
Les militaires n’eurent pas le
temps de s'approcher davantage que l’objet lumineux pulsa, semblant éjecter une
flopée de particules, et se sépara en cinq objets distincts qui s'envolèrent
immédiatement.
Le point rouge au centre indique le champ du fermier, dans la forêt de Rendlesham près de Capel St. Andrew. Le phare d'Orford Ness est à droite de la carte. La base de la RAF à Bentwaters est indiquée par le point rouge en haut, à environ 10 kms au nord-est de la base RAF de Woodbridge, à gauche.
Aussitôt après trois objets
lumineux furent détectés dans le ciel (confirmés ensuite par les radars de la
base et de Londres), deux au Nord et un au Sud. Un quatrième engin lumineux
apparut au Sud et se dirigea à très grande vitesse vers le groupe de
militaires, se figeant à une trentaine de mètres d'eux. L'engin projeta une sorte
de rayon-laser devant leurs pieds durant quelques instants, puis repartit dans
les airs en disparaissant à nouveau. Les trois autres objets dans le ciel
continuèrent à évoluer rapidement via des mouvements angulaires affinés, et
firent jaillir des lumières rouges, vertes et bleues. Les deux objets au Nord
restèrent visibles un peu plus d’une heure, celui au Sud entre deux et trois
heures, ce dernier projetant de temps en temps des rayons de lumière vers le
sol.
Tout
ceci pourrait laisser entrevoir l’apparence d’un début de scénario pour un film
de science-fiction, et pourtant ce rapport a été officiellement mis à
disposition du grand public par l’armée britannique elle-même en 1983, grâce au
‘Freedom of Information Act’. La presse, les radios et les chaînes télévisées
outre-manche en ont fait quelque temps leurs choux gras, obligeant les
‘debunkers’ (comme par exemple James McGaha à l’époque) à sortir de leur
tanière et de conclure, et ça ne s’invente pas :
"Les lumières dans les bois ne sont
que le résultat de l’éclairage périodique du phare d'Orford Ness à proximité".
Et Charles I. Halt de rétorquer : "Le
phare était dans notre champ de vision durant tout ce temps, mais il était à
35-45° de différence par rapport aux évènements en question".
Charles I. Halt déclara également que ces
manifestations ont a priori un lien avec les stocks d’armements nucléaires
présents dans les sous-sols de la partie américaine de la base. Il précisa que
les Etats-Unis n’ont jamais officiellement avoué posséder de telles armes en
territoire britannique, mais il apprit de source sûre par sa hiérarchie que
c’était bien le cas (au sein de bunkers renforcés, extrêmement bien gardés,
dans la section US). D’après lui les ‘objets’ lumineux s’intéressaient
assidûment à tout ce qui touche à l’arsenal nucléaire.
A l’époque les troupes
soviétiques basées en Europe de l’Est étaient en surnombre par rapport à
l’ensemble des forces armées alliées stationnées sur le Continent. En cas
d’invasion soviétique en Allemagne de l’Ouest, les plans US prévoyaient
l’utilisation d’armes nucléaires tactiques pour repousser l’ennemi, les ADM
étant chargées sur des avions bombardiers F-16 préparés à cet effet, et
capables d’atteindre la zone en quelques dizaines de minutes.
Selon
les témoignages du personnel de la base lors des manifestations survenues le
27-28 décembre, bon nombre évoquent le fait que l’un des Ovnis projetait une
sorte de rayon-laser à l’endroit exact des bunkers contenant les têtes
nucléaires. Les heures et les jours suivants, les bruits de couloir laissaient
entendre que certains dispositifs électroniques relatifs aux armements
nucléaires avaient été mis hors service durant un temps.
La
rumeur n’était pas infondée car il s’est avéré que ‘quelque chose d’inhabituel’ s’était produit – selon les
‘briefings’ dans les sections – au cœur même du centre névralgique lié aux
armes nucléaires.
Halt répondit ceci quant à la manifestation
de ces engins : "Nous
avons vu des objets qui étaient sous le contrôle d’une intelligence. […]
Symboles relevés par le sergent Jim
Penniston sur l'engin. Il avait observé l'ovni de très près au sol, pendant une
demi-heure, et l'avait même touché.
Ce devait être quelque chose
au-delà [de la technologie humaine] à cause des vitesses et mouvements de ces
engins, les angles accomplis, et tout ce qu’ils faisaient. Ces objets
auraient-ils pu être contrôlés à distance ? Certainement. […] Je n’ai jamais vu
de ‘petits hommes verts’, mais il est possible qu’il s’agisse d’une technologie
extraterrestre. Bien sûr je souhaiterais obtenir des réponses, mais je pense
que je ne les aurai jamais."
Les Ovnis envahissent l'Europe 2 L'incident De Rendlesham
Invasion à Rendlesham (Doc OVNI)
Source : http://daath10.blogspot.fr/2014/03/laffaire-de-rendlesham.html
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