des murs mégalithiques et une pyramide à l'étude, un
artefact très mystérieux trouvé ?
Des Scythes
La République populaire
de Kouban (Kuban) se situe tout au sud de la Russie et au Nord du
Caucase. Cette région borde la Mer Noire d'un côté et le delta de la Volga de
l'autre, proche de la Géorgie et des steppes menant à l'Asie
via la Mer Caspienne... Et c'est l'un des pays de l'Elam biblique,
conquis par les Scythes (cités par le prophète Jeremie)...
On connait assez peu de choses
d'un point de vue archéologique sur les peuplades, souvent nomades, qui se sont
succédées dans cette région. Déjà occupée au paléolithique et donc néolithique,
on sait qu'une puissante civilisation s'est développée à l'âge du cuivre. Cette
civilisation de Kouban provient des peuples du sud de la Russie actuelle et correspondent
aux civilisations de l'Elam archaïque, citées dans l'Ancien Testament, de
l'époque proto-sumérienne en Mésopotamie et proto-dynastique en Egypte. C'est
cette population-civilisation qui enterrait ses morts sous des tumuli,
dans une position recourbée et qui recouvrait ses cadavres de couches
abondantes de terres rouges. Ceci a été prouvé dès 1898 par les fouilles de
Vesselowsky du grand tumulus de la ville de Maïkop, puis à nouveau au
20ème siècle par Pharmakowsky. Un trésor inestimable y a d'ailleurs été trouvé
: " six bâtons en or et en argent, dont quatre ornés dans le bas de figures
de taureaux fondues en or et en argent; il est probable que ces bâtons
constituaient originairement le support d'un baldaquin funéraire ;
deux beaux diadèmes en or, ornés de rosettes en or aussi ; plusieurs
figurines en or de lions et de taureaux et des rondelles en or, toutes
en travail repoussé, probablement cousues sur un suaire qui a servi originairement
de couvercle au baldaquin susmentionné; plusieurs vases en or et en
argent, dont deux en argent étaient couverts de dessins gravés,
représentant des files d'animaux. "
De
nombreuses gravures et peintures dans les grottes du néolithique, avec les
premiers Chaman (certains y voient des extra-terrestres)
" Les seules
analogies probantes nous sont données par les objets proto-élamites,
proto-sumériens et proto-égyptiens du troisième millénaire avant J.-C, date
qui doit être adoptée aussi pour la trouvaille de Maïkop. Si nous pouvons
constater une ressemblance éloignée avec les objets hittites du
second millénaire, cela s'explique par une communauté d'origine, la
civilisation du bronze hittite étant sortie d'une civilisation du cuivre
analogue à celle de centres précités. La période suivante — celle du
bronze — s'est développée richement au Caucase, surtout dans la
Transcaucasie et dans la région du Kouban, en Sibérie et dans l'Oural,
même en Russie centrale. Au Caucase, nous pouvons constater des liens
étroits entre cette civilisation du bronze et celle du cuivre, dont je viens de
parler. Par le Turkestan, le Caucase a bien pu influencer la Sibérie
occidentale et l'Oural. Bien moins riche fut la civilisation du
bronze en Crimée, ainsi que dans les steppes de la Russie méridionale, où
les sépultures à squelettes recourbés et peints se prolongent sans interruption
jusqu'à l'époque où les steppes furent submergées par deux courants
d'une civilisation du fer, — l'un occidental, venant probablement du Danube et
portant avec soi des types hallstattiens, l'autre, plus riche et
plus développé, venant de l'Orient, celui que nous appelons scythe.
Le premier courant pourrait être identifié avec les données historiques
que nous possédons sur l'occupation des bords de la Mer Noire par des
tribus cimmériennes, dans lesquelles je persiste à reconnaître des peuplades
thraces. La céramique proto-scythe trouvée dans les couches inférieures
des bourgades indigènes sur le Dnieper et le Boug, qui est antérieure
à la céramique grecque du vnie siècle avant J.-C. et qui se maintient dans
la partie occidentale de la Russie méridionale jusqu'au 4° siècle
avant J.-C, présente des analogies frappantes avec la céramique de
la couche reconnue pour cimmérienne de Troie et les produits de
la céramique hallstattienne. Les manches de glaives dits
scythes offrent des analogies frappantes avec les épées hallstattiennes
à antennes, etc. J'incline à reconnaître des produits proto-cimmériens dans
les objets en pierre polie, en argent incrusté d'or et en bronze qui
furent trouvés en Bessarabie et que Stern date avec raison
du commencement de l'âge de fer. Le courant oriental fut continué par la migration
des tribus conquérantes iraniennes que les Grecs appelèrent Scythes,
transformant ainsi un nom de tribu iranien Asguzai. C'étaient des
cavaliers armés, qui emportaient avec eux leurs maisons mouvantes et
leurs troupeaux. Les guerriers de ces tribus avaient une stricte et
effective organisation militaire et excellaient dans l'art de tirer de
l'arc en plein galop et d'engager une lutte corps à corps, sans descendre
de leurs montures. Le rite funéraire, qu'ils pratiquaient pour
leurs chefs, nous est bien connu par les fouilles fructueuses de N.
Vesselowsky dans les tumuli de la région du fleuve Kouban.
Nous devons noter que la région du Kouban seule nous a donné
des tumuli avec sépultures contemporaines d'Hérodote, c'est-à-dire
des 6° et 5° siècles avant J.-C. , tandis que les tumuli du bas
Dnieper appartiennent, comme nous allons voir, à une époque non antérieure à
la fin du 4° siècle avant J.-C. Probablement, les Scythes venant
de l'Orient et peut-être du Sud par les défilés du Caucase ou en longeant les
côtes de la Caspienne, se fixèrent d'abord dans les steppes du Caucase du
Nord, en s'avançant graduellement vers l'Occident. En tout cas, on a
trouvé sur le Kouban des séries de sépultures purement orientales que nous
avons des raisons de croire scythes et datant des vic et vr siècles. La
trouvaille la plus instructive d'un groupe de sépultures intactes du 6°
siècle avant J.-C. a été faite en 1901 et les années suivantes par MM.
Schulz et Vesselowsky, à Kelermès. Je mentionne cette trouvaille, qui
était connue de Minns, pour exprimer le regret que ni un compte rendu
des fouilles, ni les objets trouvés, d'une pareille importance, n'aient
jamais été publiés. La série des tumuli du même type s'échelonne tout le
long du 5° siècle et s'arrête à la seconde moitié du 4°."
" Ce tableau
correspond bien plus à celui, qui nous a été décrit par Hérodote, que
celui que présentent les tumuli du bas Dnieper. On creusait dans le sol
vierge une fosse spacieuse et profonde, ou plutôt un large puits. Sur
les parois de cette fosse, on fixait des piliers en bois qui généralement
en dépassaient le niveau. Ces piliers étaient recouverts d'un toit pointu. Le
tout formait une grande tente de nomades. Un corridor recouvert de bois
conduisait à cette tente. Sous cette tente, parfois dans une autre petite
tente, construite de la même manière, on ensevelissait le défunt avec
tout ce qui lui avait été cher et nécessaire dans la vie : ses armes,
ses vêtements de parade, ses bijoux, son appareil de sacrifice, des
patères et des rhytons, le tout en or ou en argent. On n'oubliait
jamais de déposer dans la tombe du vin, de l'huile et de la viande en
quantité, généralement dans de grandes chaudières en bronze et dans
des amphores grecques. Autour du défunt, on disposait les
cadavres des femmes de son harem et ceux de ses serviteurs et une
quantité énorme (parfois des centaines) de chevaux immolés,
quelquefois aussi des bœufs et des cerfs. Les chevaux tués étaient
souvent déposés sur les rebords de la fosse, parfois auprès des piliers
de la tente ou auprès de constructions spécialement érigées, qui
représentaient les étables entourant la tente du chef. Le tout
était recouvert d'un tumulus parfois d'énormes dimensions...(...) ... Dans
deux de ces tumuli Vesselowsky a trouvé des restes de chars
funéraires à quatre roues, chacun avec des parois peintes et incrustées. Dans
l'une de ces sépultures, il y avait deux chars, attelés de six chevaux
accouplés. Les chars avec les chevaux étaient conduits dans le corridor du
sépulcre; les chevaux y étaient tués et leurs cadavres disposés dans
l'ordre de l'attelage. Sur le char funéraire, on fixait un catafalque
soutenu par quatre mâts en bois, couronnés chacun d'un gros grelot. Les
grelots étaient ornés en haut d'une tête de taureau ou de griffon... (...). "
En juillet 2014, lors d'une
expédition d'été dans la région de Krasnodar, capitale du Kouban, dans
l'une des gorges difficiles à atteindre, l'équipe de Nikolai Subbotin a
découvert les restes d'anciens murs mégalithiques et peut-être une pyramide. Une
étude approfondie doit bien sûr être faite à ce sujet car le temps a manqué en
été 2014 et une confirmation de plus près doit être faite. Les coordonnées sont
gardées secrètes pour l'instant, il prépare actuellement une nouvelle
documentation et un film sur les civilisations mégalithiques inconnues de la
Russie. Voici déjà quelques photographies montrées, pour toute information
concernant ces photos sous copyright (je n'ai pas d'activité commerciale en
lien mais suis intégré depuis plusieurs mois dans les discutions de la team
Genesis Quest et ses projets), vous devez contacter Nikolai Subbotin (lien comme demandé par l'intéressé) :
Et c'est assez étonnant, car
c'est dans cette même région que vient d'être découvert cet étrange
artefact dont il est question dans la presse russe, entre autres :
" Une puce
électronique "extraterrestre" a été découverte dans la rivière
Labinsk de Hojo dans la région de Kuban en Russie, imbriquée dans une pierre
rare. La puce est d'une nature similaire à une puce électronique des temps
modernes, et a été soumise à des analyses à l’Institut de Recherche en
Nanotechnologie et nouveaux matériaux de l’Université Technique du Sud de
l’état Russe, qui a déterminé que la puce est approximativement vieille de 450
millions d’années.
De plus en plus de preuves
sont trouvées, et offrent un aperçu de la technologie d'anciennes civilisations
que les humains façonnent de nos jours, mais qui proviennent d’une époque où il
est supposé que les technologies de pointe n’existaient pas, et ce n’est qu’un
exemple de plus en rapport avec ce phénomène. "
Une petite pièce de monnaie
a été mise à côté de l'objet inserré dans la pierre pour montrer sa taille
réelle
PS : Pour certains, cet
artefact serait en fait un banal fossile organique cassé dans la pierre...
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