Depuis aussi longtemps que l'on puisse s'en
souvenir, les gens ont vu des choses bizarres
descendre en piqué du ciel et on a même vu des choses
plus bizarres en sortir. Certaines de ces bizarreries devraient nous faire nous
arrêter pour réfléchir à la relation que nous entretenons avec la « réalité »
puisque nombre d'entre elles semblent n'avoir aucun sens. Peut-être que nos
imaginations, dupées par quoi que ce soit qui nous visite, sont forcées à
décrocher de l'espace et du temps que nous appelons notre foyer ou que les
témoins pénètrent dans un endroit où ils font vraiment l'expérience d'un monde
où n'importe quoi peut se produire.
Les
sceptiques plaident souvent que la similitude des rapports sur les occupants
des ovnis est la « preuve » que la base de données est tellement contaminée que
les témoins ne rapporteront que le « gris » standard ou d'autres formes
humanoïdes parce que c'est tout ce qu'ils peuvent trouver. Un autre critère de
preuve dans cette veine maintient que les chercheurs et les passionnés
d'abduction dirigent les témoins pour ne raconter que des choses conformes à
leurs propres idées préconçues de ce à quoi devraient ressembler ces êtres.
Ces
explications, quoi que méprisantes, sont souvent valides et la volonté de
croire, ainsi que la tendance humaine à ignorer ou interpréter facilement les
choses qui ne sont pas familières, jouent souvent un rôle important dans le
décodage des rapports d'entité. Ces jolis arguments, cependant, s'effondrent
rapidement quand les gens rencontrent des choses sans tête, avec des ailes de
chauve-souris ou des visiteurs à l'allure métallique qui ont soigné un témoin
du cancer après avoir fait tomber son avion. De nombreux rapports d'êtres non
humains mais animés , marchant, rampant, planant ou se glissant hors d'ovnis
émanent du dehors des États-Unis, portant foi à l'idée que les gens verront ce
qu'ils s'attendent à voir et quand ils n'attendent rien, et percevront la
réalité.
Beaucoup
de lecteurs blasés se souviendront affectueusement de cas classiques d'outre
entités comme les « elfes » de Kelly-Hopkinsville, le Monstre de Flatwoods à
tête en forme d'as de pique et au bas du corps comme une jupe plissée, et les
yeux brillants du légendaire Mothman. Il est souvent facile d'oublier l'horreur
et la confusion des témoins dans ces évènements. Ils ont été répétés adnauseum
au point que ces êtres pourraient facilement être transformés en animaux empaillés
tout doux. La créature de Flatwoods a en fait été mise en effigie d'un
cale-porte en métal solide et commercialisée par un homme de Virginie de
l'Ouest rurale imaginatif, ce qui est documenté avec humour dans le biopic de
Gray Barker du réalisateur Ralph Coon de 1998, Whispers from Space.
Le
cas de Pascagoula, Mississipi d'octobre 1973 était une double abduction par un
ovni par des personnages que la victime Charles Hickson a décrit comme des
robots avec une peau « comme celle d'un éléphant ». Les abducteurs était
essentiellement en forme de « momie » avec des jambes fusionnées ensemble en un
seul membre. Ils ont flotté rapidement vers Hickson et Calvin Parker avant de
les empoigner par les bras avec des mains comme des pinces et les emmener dans
un appareil à terre. Les visages silencieux, sans émotion avaient de longs
filaments triangulaires sortant de leur tête à l'endroit où il y aurait eu des
oreilles et un nez et ressemblaient curieusement à certaines descriptions des
déités des Indiens d'Amérique appelées Kachinas, qui représentent divers
aspects et forces du monde naturel. Apparemment, personne n'a encore exploré
cette connexion possible. L'entité de Pascagoula a aussi été commercialisée
récemment comme jouet de collection.
La
présence de créatures humanoïdes velues de type « Bigfoot » apparaissant près
d'ovnis à terre est un phénomène bien établi, du moins en Amérique du Nord. Une
vague d'observations d'objet aérien en Pennsylvanie en 1973 présentait de
nombreux récits d'entités géantes couvertes de poils soit près de lumières
vacillantes et d'un appareil, soit errant dans les lumières qui en émanaient.
Un récit près de la ville de Beaver en octobre de cette année, décrit quelque
chose qui a laissé des empreintes à trois orteils et portait un globe brillant
dans une main tandis qu'un disque éclairé planait à côté, pistant le sol avec
un faisceau de lumière. Les ovnis et d'autres évènements bizarres vont souvent
de paire quand une vague d'observation frappe. L'auteur Jim Brandon a fait
l'hypothèse dans son livre marquant The Rebirth of Pan qu'il y a un
genre d'esprit terrestre malin qui ouvre des « portes » dansle continuum
temporel et crache des choses que nous mettons dans la boîte du « paranormal ».
Durant
la même période que les observations de Pennsylvanie, un témoin a réussi à
tirer quelques coups sur une créature hominidée velue de 2,5 m de haut qui
marchait le long d'une barrière en compagnie d'un être légèrement plus petit
d'apparence semblable. Lorsqu'il la toucha dans la région de la poitrine, elle
laissa échapper un étrange bruit plaintif et tendit le bras vers son compagnon.
Un gros ovni en forme de dôme planant dans le coin clignota et les créatures
s'en allèrent dans une rangée d'arbres. En parcourant la scène quelques temps
plus tard en compagnie de l'enquêteur de police/ufologue Stan Gordon et de cinq
autres témoins, l'homme eut une décompensation psychotique et frappa son père
et un autre homme à terre en poussant des grognements. Il déclara plus tard que
lors de cet épisode, il avait eu la vision d'un homme avec une cape noire qui
portait une faucille et l'avait averti que « si l'homme ne se reprend pas, la
fin arrivera bientôt ». Le psychologue Berthold Schwarz a plus tard parlé au
témoin qui a continué à avoir des visions apocalyptiques longtemps après
l'expérience.
Comme
les ovnis, le Bigfoot est observé et laisse des traces de son passage mais pas
de preuve
physique
durable. Il y a même eu un cas de « géant poilu » en France en 1954. Un autre
cas de créature velue est apparu avec une régularité effrayante à travers
l'Amérique latine en commençant au début des années 1950.
Ces
entités très petites sortaient presque toujours pour entamer une bagarre et
laissaient souvent les témoins abasourdis et effrayés avec quelques égratignures
brutales avant de décamper dans les buissons ou un appareil à terre dans le
coin.
Une
rencontre typique est survenue en 1954 près de Caracas au Venezuela. Deux
hommes conduisaient un van dans la banlieue de la ville quand ils tombèrent sur
un gros globe lumineux de 3 mètres de large planant au-dessus d'une rue. Un des
hommes, Gustavo Gonzalez, sortit pour voir ce qui se passait et fut
immédiatement attaqué par un nain maigrichon couvert de poils qui le repoussa
d'environ 5 mètres avec ce qui semblait être peu d'effort. Il sortit un couteau
et essaya de le poignarder mais l'arme faisait comme si l'acier rebondissait.
Il fut ensuite aveuglé par le faisceau de lumière d'un tube brandi par un autre
être qui avait émergé de l'objet planant. Deux créatures semblables sortirent
du côté de la route portant des brassées de pierres et sautèrent dans la sphère
qui fila et fut bientôt hors de vue.
L'Amérique
latine semblait être « un centre de créatures bizarres » au cours des années
1950. Il y a eu des cas d'humanoïdes dont un avec un œil de cyclope et même
trois garçons au Brésil qui rencontrèrent un « homme » dans ce qui ressemblait
à une combinaison de plongée gonflée en août 1963. L'occupant flotta jusqu'au
sol sur un faisceau de lumière brillant. A travers son bouclier transparent,
les garçons observèrent un teint rouge vif et un seul œil sans sourcil au
centre de son « visage ». Un des garçons essaya de lui lancer une brique mais
la chose se retourna et tira un faisceau orange sur lui qui paralysa son bras.
Deux autres créatures d'apparence identique restèrent au contrôle de l'appareil
et l'une d'elles semblait être femelle. Ils supposèrent cela parce qu' « elle »
avait de long cheveux ramenés en queue de cheval. Peut-être portait-elle
également un rouge à lèvre pourpre.
Actuellement,
nos compatriotes d'Amérique du Sud semblent n'avoir que les Chupacabras qui les
rendent perplexes mais la culture semble avoir produit les rapports humanoïdes
les plus bizarres qui existent au moins jusqu'au milieu des années 1960.
De
nombreuses observations ont impliqué des occupants totalement non humains. Ils
vont du ridicule jusqu'au surréalisme absolu. En 1947, une chose en forme de
banane ayant l'air d'être couverte d'un tissu éponge (sans yeux) fut rencontrée
près d'un appareil au sol dans le désert péruvien par un automobiliste. Trois
objets cylindriques comme des robots ressemblant beaucoup à des boîtes de bière
se dandinant sur une paire de palmes approchèrent Jerry Townsend après que sa
voiture se fut arrêtée sur une route près de Long Prarie, au Minnesota, la nuit
du 23 octobre 1965. Alors qu'il observait, ils battirent en retraite dans un
vaisseau semblable à une fusée posé sur le bord de la route. Il a insisté sur
le fait qu'il n'avait pas bu. L'argument de la « boisson » semble toujours tiré
par les cheveux puisque n'importe qui suffisamment éméché pour halluciner quoi
que ce soit ne serait probablement pas en état de relater une histoire
cohérente et reconnaîtrait en fait qu'il n'avait plus ses facultés sur le moment,
réduisant les chances qu'un quelconque rapport n'atteigne jamais les
forces
de police locales ou les ufologues.
Novembre
1962 a vu l'apparition de « bêtes, un genre d'animaux bizarres avec des têtes
d'oiseaux et couverts d'un genre de plumage » qui ont attaqué un homme
d'affaire français dans sa voiture tard la nuit. A travers la pluie battante,
il les a vu « se diriger, avec une sorte de battement d'ailes vers un objet
bleu foncé lumineux qui planait dans l'air au-dessus d'un champ de l'autre côté
de la route. Il ressemblait à deux assiettes renversées et placées l'une sur
l'autre. En l'atteignant, ces « oiseaux » ont été littéralement aspirés dans la
partie inférieure de la machine comme par un tourbillon. Puis j'ai entendu un
bruit sourd [comme un] « clac » et l'objet s'est envolé à une vitesse
prodigieuse... »
C'est
un cas singulièrement étrange mais le symbolisme d'entités archétypales à tête
d'oiseau (comme le dieu égyptien Thot) peut être important en tant que partie
de la base de données « ignorées » et le fait qu'aucun rapport de nature
similaire n'existe aux Amériques peut être dû plus à un biais culturel que
n'importe quel autre facteur.
Un
autre cas de biais « d'attente » (ou de non attente) s'est produit tôt le matin
du 16 août 1968 à Serra de Almos en Espagne. Un fermier sorti faire les corvées
a repéré une lumière au loin. Pensant qu'il allait aider un conducteur en rade,
l'homme s'approcha pour trouver une sphère brillante qui planait à environ 30
cm du sol. A l'opposé de l'objet, le fermier observa deux choses semblables à
des pieuvres avançant vers lui. Elles semblaient marcher sur « quatre ou cinq »
jambes vers l'appareil qui fila dans le ciel après que les entités aient monté
à bord. Aussi aisé qu'il serait de ne pas tenir compte de cette histoire, des
journalistes et des ufologues ont plus tard trouvé un carré d'herbe brûlée sur
le site et les montres, à ce qu'on dit, se sont arrêtées de fonctionner sans
raison apparente à proximité du lieu d'observation.
Le
cas d'abduction des Hill de 1961 (non rapporté jusqu'à 1966) a gagné une telle
publicité qu'il semblait fermer la porte sur une époque de types « alien » très
variés associés aux observations d'ovni. Les personnages décrits par Barney (et
sa femme Betty) Hill divergeaient légèrement entre leurs compte-rendu
individuels (encore des biais d'attente ?) mais les deux semblaient d'accord
qu'ils faisaient moins de 1,50 m de haut, avaient de grosses têtes s'effilant
en un menton pointu et de grands yeux panoramiques avec des iris et des
pupilles. Cet événement, publié dans le livre de John Fuller de 1966 Le
Voyage Interrompu, a effectivement pavé la voie à presque tous les récits
d'abduction suivants. Les chercheurs en abduction ont tous lu le livre de
Fuller et consciemment ou non, peuvent limiter leur étude et même leur
perception aux êtres « gris » standards.
Un
développement vraiment dérangeant dans le monde de l'abduction est l'apparition
des prétendus êtres « reptiliens » parmi les cas standards. La plupart des
chercheurs choisissent d'ignorer ces expériences mais des rapports qui ont
démarré comme des anomalies ont commencé à affluer régulièrement au mépris de
toute attente. Un membre éminent de la communauté qui a pris ces histoires à la
lettre est le docteur d'Harvard John Mack, qui a écrit en introduction au livre.
Source : http://www.infos-paranormal.net/Rencontres-rapprochees-de-type-non-humanoide.pdf?16b212056c714b62c5689b34bdc108f0=7cf665456806847992255e0310bc5da4
Source : http://www.infos-paranormal.net/Rencontres-rapprochees-de-type-non-humanoide.pdf?16b212056c714b62c5689b34bdc108f0=7cf665456806847992255e0310bc5da4
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