l'énorme
cite de 2 240 000 m2 de la civilisation de l'Hindus se
dévoile
Les restes sont presque imperceptibles près du petit village
de Rakhigarhi dans le nord de l'Inde. Les caractéristiques les
plus visibles sont constituées de monticules bien ordonnés de galettes de bouse
de vache, l'engrais naturel pour les exploitations agricoles des villageois
d'aujourd'hui...
Sous la surface, cependant, se trouvait un vaste réseau de ruines et
d'objets, autant d'indices d'une ancienne ville. Elle devait rivaliser, et
probablement dépasser, l'énorme site archéologique le plus connu de la
civilisation de l'Indus : Mohenjo-Daro.
Avec 224 hectares (2 240 000 m²), le site de Rakhigari peut se
vanter d'être le plus grand site Harrapéen connu (civilisation de
l'Indus) en Inde.
Depuis 1997, l'Archaeological Survey of India a entrepris une
fouille minutieuse du site, révélant non seulement sa taille, mais aussi de
nombreux objets, y compris des routes pavées, un système de drainage, un
grand système de collecte des eaux pluviales, un système de stockage, une
fabrique de briques en terre cuite... Ils ont aussi trouvé des métaux
finements travaillés, des bijoux, des coquilles de conque, de l'or, des pierres
semi-précieuses, des cachets, des autels, et au moins un site funéraire.
Certains des artéfacts et éléments ont plus de 5000 ans. Les
restes sont dispersés parmi cinq tertres, dont trois peuvent être fouillés. Les
deux autres sous-tendent des zones peuplées et des parcelles agricoles.
La culture Harappéenne, dont Rakhigari faisait partie, était l'une des
premières civilisations les plus avancées et était un important partenaire
commercial de l'Egypte antique et de la Mésopotamie. Néanmoins, on en sait
relativement peu sur celle-ci. C'est la raison pour laquelle Rakhigari est un
site clé pour la recherche et la conservation.
La plupart de la superficie du site reste à fouiller, et son intégrité
archéologique est confrontée à un certain nombre de menaces graves, dont
l’empiétement urbain, l'agriculture et l'érosion.
Pour faire face à ces menaces et protéger et préserver le site (pour des
fouilles supplémentaire et pour le tourisme), des équipes d'experts, ainsi que
des participants de la communauté locale, vont mettre en œuvre un certain
nombre de mesures de conservation et de planification pour assurer sa
pérennité.
Ainsi, le Fonds du patrimoine mondial (Global Heritage Fund - GHF), une
organisation américaine à but non lucratif, espère mettre en place une approche
holistique pour la protection et l'aménagement du site en intégrant la
planification, la conservation, le développement communautaire et des
partenariats stratégiques.
Comme les anciennes structures ont été construites avec des briques
de boue, l'érosion peut survenir rapidement après la mise au jour, il est donc
impératif de commencer la conservation de suite. Jusqu'à présent, le GHF et ses
partenaires ont déjà terminé les sondages au géoradar et à la résistivité
électrique du site. Ils ont effectué des relevés d'échantillons en surface pour
identifier les zones d'activité et orienter les fouilles.
Pour la communauté scientifique, il s'agit d'un véritable trésor de
nouvelles information et de données qui peuvent apporter un éclairage précieux
sur la compréhension d'une ancienne grande civilisation.
"Par sa taille, sa dimension, son emplacement stratégique et
l'importance unique de la colonie", rapporte GHF ", Rakhigari
correspond aux grandes villes harappéennes de Dholavira, Harappa et
Mohenjo-Daro. Par ailleurs, les phases anciennes, mature et tardives de la
culture Harappéenne sont toutes représentées à Rakhigari, offrant un excellente
et rarissime endroit où étudier le développement et le déclin de cette
civilisation antique énigmatique".
Source :
http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/do/search?q=rakhigarhi
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