Pour
certains individus, un récit comme celui du Mahabharata n’est qu’un conte
imaginaire. C’est ce que pensait, par exemple, Gaston Courtillier, lequel
disait que ce récit n’est que la mise en œuvre de légendes locales à des fins
d’éducation brahmanique. Mais, comme le note Michel Coquet, on aurait tort de
n’y voir qu’un grand mythe, car il recèle un fond historique encore inexploité.
Il précise qu’aux yeux des prêtres brahmanes ou des moines ‘‘renonçants’’, « l’aspect historique et chronologique des
événements humains n’a jamais été considéré comme une valeur essentielle,
l’espace et surtout le temps étant des expressions du monde et donc sujets à la
limitation et à l’illusion », ce qui compte pour le sage étant « sa
capacité à comprendre le monde de l’Esprit et des causes, non celui des effets
qui intéressent tant les savants occidentaux ». L’aspect historique, sans avoir
été négligé, a simplement été utilisé comme support d’un fond mystique,
allégorique et ésotérique. Ce fait se retrouve largement exprimé dans la grande
épopée (Maha-kavya) du Mahabharata, épopée écrite par le rishi Vedavyasa, le
plus grand historien des temps védiques.
Ce
mélange entre mythe et histoire a déconcerté la plupart des orientalistes
occidentaux… On a mis en doute l’histoire du royaume de Krishna à Dvaraka (dans
le Gujarat) jusqu’au jour où le Dr S. R. Rao a mis au jour les ruines de cette
ancienne cité mentionnée dans le Mahabharata et vieille de plus de 3000 ans
avant J.-C.
En outre, la grande
précision des descriptions des engins volants et des guerres aériennes, dans
les épopées hindoues, ne permet pas de réduire tout cela à des récits
simplement issus de l’imagination d’auteurs antiques. Dans le Rig Veda (mandala
VI, sukta 58, mantra III), on parle de « bateaux faits d’or/fer sur la mer,
sous la mer et dans l’espace ». On peut citer aussi le Vaimanikashastra (écrit
par le rishi Bharadvaja) et le Yantra Sarvasva, ainsi que le Mudduku Enthiram
(« le pionnier de la technologie moderne de l’hélicoptère ») décrit dans
l’ancienne épopée tamoule Sivagachintamani.
Gaura Krishna (« Rama Nama » n° 15) écrit que le Yantra Sarvasva et
l’Agasti Samhita démontrent « que les
aspects opérationnels d’un avion et des missiles guidés étaient connus des
Rishis védiques ». Une batterie est décrite « comme ayant un pôle maître (positif) et un pôle Varuna (négatif) ».
L’eau, dit-on, est dissociée, par l’électricité, en pranavayu (oxygène) et en
udanavayu (hydrogène).
Sur
le Yantra Sarvasva est basé le livre Vaimanika Prakaram, avec le commentaire de
Bhodananda. On s'y réfère à une liste de 50 livres sur l’ancienne science
aéronautique (Sakti Sutra d’Agastya, Saudamini Kala d’Ishvara, Amasuma Tantra
de Bharadvaja, Vayutattva Prakarana de Sakatayana, Vaisvamana Tantra et Dhuma
Prakarana de Narada, etc.).
Le Rishi Bharadvaja a noté 32 procédures secrètes permettant
de piloter les vimanas.
1.
Le « Kritaka Rahasya » évoque les matériaux de base utilisés pour la
construction de vimanas…
2.
Le « Guda Rahasya » parle des diverses forces portantes de
l’atmosphère (Yasa, Viyasa, Prayasa, etc.), ce qui permettrait au pilote de
cacher la présence des vimanas.
3.
L’ « Aparoksha Rahasya » mentionne le pouvoir d’une force
électrique spéciale causée par le tonnerre, laquelle était utilisée pour voir
clairement les objets en face des vimanas.
4.
Le « Sarpagamana Rahasya » évoque le processus qui permet d’utiliser
la puissance solaire afin de créer un mouvement serpentin des vimanas.
Wheeler
Wilcox a dit, à propos de l’Inde, que c’est le pays des grands Veda, ces textes
contenant des idées religieuses, mais aussi «
des faits que la science a depuis prouvés comme étant exacts ».
L’électricité, le radium, les électrons, les vaisseaux aériens, étaient connus
des gens à l’origine des Veda.
Dans
le Vaimanika Shastra, on évoque les moyens de déplacement de pays en pays, de
planète à planète. Les scientifiques de l’époque connaissaient 64 espèces de
métaux convenant à la construction d’engins volants. Des études d’anciens
"shastras" en sanskrit (préservés sur des feuilles de palmier) font
mention de formules permettant de fabriquer des superalliages (avec des
propriétés inconnues à notre époque). C. S. R. Prabhu, directeur technique du
Centre National Informatique de l’Inde, évoque, parmi ces alliages, ceux-ci
(lesquels ont été testés) :
• « Tamogarbha loha », un alliage à
base de plomb aux propriétés inhabituelles.
• « Pancha loha », mélange de plomb,
de cuivre et de zinc, avec, pour un alliage de cuivre, une résistance
inhabituelle à la corrosion par l’eau salée.
• « Chapala grahaka », une céramique
de haute qualité.
• « Bhandhira loha », « un alliage
insonore ».
Les industries indiennes aérospatiales et de la défense se
sont dites intéressées.
Roberto Pinotti :
Sur
son site Web, l’ufologue Patrick Gross écrit que selon plusieurs textes anciens
en sanscrit, trouvés il y a quelques années par des chercheurs occidentaux dans
un temple du sud de l’Inde, les vimanas étaient des engins volants, sans toit
ou cockpit, qui ne correspondent pas strictement aux OVNIs car leur vol est
décrit comme limité à l’atmosphère terrestre.
Le
Dr Roberto Pinotti, un scientifique italien, tint une conférence le 12 octobre
1988 en Inde à la World Space Conference à Bangalore. Il se référait à
plusieurs textes anciens pour expliquer que les anciens dieux et héros indiens
menaient des combats aériens armés. Les armes consistaient, selon les textes,
en 7 types de miroirs et de lentilles utilisés en défensive et en offensive. Le
miroir « Pinjula » aurait offert un bouclier visuel protégeant le pilote contre
des rayons destructeurs, et le « Marika » aurait été utilisé pour abattre les
engins volants ennemis. Le Dr Pinotti déclare que ces armes « ne semblent pas
très différentes de ce que nous avons par les technologies laser ».Les engins
seraient faits de métaux particuliers capables d’absorber la chaleur, nommés «
Somaka, Soundalike et Mourthwika ». Selon le Dr Pinotti, « les principes de propulsion, selon les descriptions qui sont faites,
peuvent être définies comme électriques et chimiques, mais l’énergie solaire
semble aussi en faire partie ». D’autres scientifiques auraient émis l’idée
que les engins seraient propulsés par un système utilisant les ions de
mercure.Le Dr Pinotti conclut que l’ancienneté de ces descriptions et les
ressemblances avec nos technologies modernes indiquent que l’Inde avait connu
il y a des milliers d’années une civilisation supérieure, aujourd’hui oubliée.
A propos d’une connexion extraterrestre, il suggère que l’humanité n’est pas à
l’origine de ces technologies.
Source : http://dossiers.secrets.free.fr/enquetes/vimanas.htm
Source : http://dossiers.secrets.free.fr/enquetes/vimanas.htm
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