LES VÉHICULES DES ANCIENS ASTRONAUTES





 L'iconographie antique atteste la présence d'engins volants innombrables : les vimanas et les pushpakas de l'inde antique, l'aéronef de Salomon, les descriptions ou les représentations d'avions, comme les bijoux égyptiens, les légendes de tapis volants et de soucoupes volantes antiques, etc.

 La Bible n'est pas en reste avec la vision des chars volants d'Enoch et la roue volante d'Ezéchiel. Mais les plus frappants sont des sortes d'ovnis dont l'habitacle affecte la forme d'un serpent, ou plutôt d'un Ouroboros, le Serpent primordial qui se mord la queue.  Dans ces ovnis à l'ancienne, un dieu est assis qui actionne des manettes et des leviers. On le retrouve en Chine, dans l'Inde védique, dans l'Egypte prédynastique et dans l'Amérique précolombienne. En Mésoamérique, c'est une des représentations de Quetzalcoatl, dont il est dit qu'il est arrivé de l'est sur un bateau à rames et reparti vers l'est à bord d'un radeau de serpents. Notons que Quetzalcoatl, prince du Peuple des Serpents volants, a apporté l'artisanat, la science, l'agriculture et l'abondance aux populations locales. En Egypte, le dieu que l'on représente dans le même serpent volant est aussi un dieu bienveillant, porteur d'abondance.

« Lorsque l'ange amena Lot et sa famille et les posa à l'extérieur de la ville, il leur dit de se sauver et ne pas regarder en arrière, de peur qu'ils aperçoivent le Shekinah qui descendit pour causer la destruction des villes ». Le Haggadah

Puisque les Annunaki furent une civilisation avancée, capable de traverser l'immensité de l'espace pour atteindre cette planète, la coloniser, exploiter ses ressources et transférer ces métaux par avion-cargo à leur vaisseau orbitant, il doit sûrement y avoir des preuves dans la littérature religieuse et séculière qui se reporte, du moins en partie, aux véhicules utilisés par ces anciens astronautes.

L'allusion évidente qui vient à l'esprit est le « chariot ardent » d' Ézéchiel. Il est décrit plusieurs fois dans le « livre d'Ézéchiel » pour qu'il ne puisse pas être simplement rejeté comme une aberration du texte ou même une hallucination du prophète. 

Ézéchiel n'est pas une exception puisque ces machines volantes apparaissent partout dans les Saintes Écritures, bien qu'elles soient interprétées habituellement en termes religieux ou mystiques. Cela indique l'esprit des traducteurs qui refusèrent de les reconnaître pour ce qu'elles furent.

Dans le cas d'Ézéchiel, cela est appelé un chariot ardent, comme si ce terme était plus acceptable, peut-être parce qu'il a une connotation mythologique et est la façon la plus inoffensive de rejeter une référence gênante. Les érudits bibliques n'ont jamais traduit ou fait référence aux diverses apparences de ces véhicules insolites comme des avions, des aéronefs ou même des vaisseaux spatiaux.Il est intéressant de noter que les Hébreux vivant sur la terre ferme appelèrent les aéronefs des « chariots » tandis que les marins égyptiens les appelaient des « bateaux du ciel ».



Ce qui est rarement perçu est le fait qu'ils existent de nombreuses références à des aéronefs dans les Saintes Écritures, mais leurs apparences furent masquées par l'interprétation théologique et dans plusieurs cas, par de fausses traductions.

Plusieurs noms furent utilisés pour décrire les véhicules des anciens astronautes et nous tenterons de les identifier et de les séparer selon leurs fonctions. Dans les Saintes Écritures, la capsule spatial ou le logement personnel des dieux s'appelait soit un « Shekinah » ou un « kabod ». Dans les livres de l'Exode et d'Ézéchiel, le vaisseau personnel est appelé un « kabod », tandis que dans l'Apocryphe et le Haggadah, il est appelé un « Shekinah ». Les termes semblent être interchangeables puisque les deux reposent sur un véhicule plus grand appelé le « chérubin ».

Ce vaisseau composé fut nécessaire pour quitter le vaisseau mère orbitant ou pour voyager sur la Terre, bien que la capsule pouvait voyager par elle-même pour de plus courtes distances, comme dans le cas d'Ézéchiel.

Pour sortir de la gravité de la Terre et atteindre le vaisseau mère, la capsule de commande fut montée sur une fusée appelée un « shem » dans l'Ancien Testament et « shumu » dans la littérature sumérienne.La capsule personnelle de commande--le « Shekinah » ou « kabod »--eut une signification spéciale parmi les anciens peuples du Moyen-Orient puisqu'elle fut considérée comme la résidence réelle des dieux et chaque civilisation la révéra comme un objet de forme conique selon ses propres traditions.

Cette capsule de commande de forme conique est le « beth-el » des Hébreux, le « betyl » des Cananéens et des Phéniciens, le « ben-ben » des Égyptiens et l'« omphal » des Grecs. Comme nous le verrons, le véhicule composé des anciens fut aussi la source de la légende égyptienne de l'oiseau Phénix qui s'éleva dans le feu de ses propres cendres.



LE VAISSEAU MÈRE ORBITANT : LA DEMEURE CÉLESTE


Il existe un grand nombre d'indications dans les Saintes Écritures, en particulier dans le livre hébreu d'Henok, que la « demeure céleste » fut organisée comme une grande ville dans l'espace, ou plus significatif, comme un vaisseau mère orbitant. Ce livre décrit le voyage du prophète Ismaël à la demeure céleste où il rencontre le patriarche Henok qui lui fait faire une tournée guidée du vaisseau. Bien que ce livre soit écrit en termes spirituels dont le but est de créer une atmosphère de majesté imposante, lorsqu'on élimine le verbiage théologique, ce qui émerge est la description d'un grand et complexe vaisseau spatial.

Le vaisseau spatial contient sept « ciels » ou ponts. Chaque pont a sept « palais » arrangés en cercles concentriques avec des gardes placés aux entrées de chaque cercle de pièces. La comparaison évidente serait avec celle de l'édifice Pentagon à Washington.

Le centre du vaisseau fut appelé l'« Arabot » et fut la résidence de la divinité principale. C'est ici que le « Shekinah » ou la demeure de la divinité fut localisé sur une plate-forme appelée « chérubin ».

Diverses responsabilités sont assignées aux directeurs appelés des princes qui semblent être des chefs de différentes activités opérationnelles associés au vaisseau spatial. « Rikbi-el » est le « prince des roues », responsable des « roues du chariot » ou « Shekinah ». « Hayli-el » est le « prince des créatures sacrées » ou « hayyot ». Puisque le terme est dérivé de « Hayel » qui signifie une armée, ce sont vraisemblablement les soldats ou gardes. « Ribbi-el » est le « prince du chérubin », la plate-forme sur laquelle repose le « Shekinah ». « Opanni-el » est le « prince de l'opannim », l'aspect mécanique, car c'est sa responsabilité de maintenir le vaisseau : « Il polit leur plate-forme, il orne leurs compartiments, il adoucit leurs virages et nettoie leurs sièges ». Lorsque le vaisseau composé quitte la demeure céleste ou vaisseau mère, il y a une cérémonie impressionnante appelée « Qedussah », apparemment un syllogisme pour un compte à rebours du lancement.



LE QEDUSSAH OU LE DÉPART DE LA FUSÉE

Lorsque le Shekinah part, le personnel de la demeure céleste participe à une cérémonie appelée « Qedussah ». Citant le livre hébreu d'Henok, il y a un « agitation cosmique au chant du Qedussah », qui ressemble étrangement au compte à rebours et aux activités frénétiques qui accompagnent le lancement d'une fusée. Il est dit que « tous les piliers des cieux et leurs bases sont secouées et les barrières des palais des cieux d'Arabot frémissent ».
Avant le commencement de cette grande activité, « de brillantes couronnes étoilées sont mises sur les têtes des anges et des princes ». Ce sont sans doute des appareils protecteurs contre l'assourdissant bruit et l'intensité de la luminosité.

Les participants sont prévenus que quand la procédure adéquate n'est pas suivie, un accident ou une tragédie peut survenir car on leur dit que lorsqu'ils « ne suivent pas la procédure adéquate du Qedussah, un feu dévorant sort des petits doigts de ceux qui sont sacrés et détruit les anges en fonction ». Ils sont prévenus que le gaz d'échappement de la fusée peut être très dangereux puisque quand le Shekinah bouge, «un feu le précède dévorant tous ceux autour de lui ».

Il y a une référence intéressante dans le Haggadah, la tradition orale des Juifs, décrivant la destination d'un Shekinah lors d'un de ses voyages après avoir quitté le vaisseau mère. Dans la section qui décrit la destruction des villes de Sodome et Gomorrhe, on dit que le Shekinah vint du ciel et fit sauter ces villes. Cette source décrit comment le Shekinah du Seigneur « descendit pour causer la destruction de ces villes ». Josèphe, dans ses Antiquités des Juifs, semble supporter ceci, puisque dans sa description de la destruction de ces villes, il affirme que « Dieu lança la foudre sur la ville et l'a mis en feu », suggérant que le vaisseau spatial détruit les villes avec une sorte de missile ou d'arme à rayons.



LE VAISSEAU SPATIAL COMPOSÉ : CAPSULE DE COMMANDE ET FUSÉE DE LANCEMENT


 Partout dans l'Ancien Testament, le véhicule de la divinité est appelé un Kabod (parfois kavod ou kebod) qui est, comme nous verrons, un autre nom pour le Shekinah, le terme utilisé pour le chariot de feu d' Ézéchiel.

Quand Ézéchiel se trouva sur le bord du canal Kebar près de Nippour une journée de l'été, un vent violent apporta vers lui un nuage incandescent. Comme le nuage s'approcha, quatre créatures rougeoyantes devinrent visibles dans la partie inférieure, comme des êtres humains debout avec des jambes et des mains, mais différents par leurs quatre visages et quatre ailes. Les créatures furent disposées comme un carré et le bout de leurs ailes ne se touchaient pas.

Ils donnèrent l'impression de bouger comme une unité et regardant dans toutes les directions, ils allèrent toujours dans la direction dont ils faisaient face sans avoir le besoin de tourner. Une apparition de torche clignotante se situait parmi eux. Le prophète nota qu'au-dessous et le long de chaque créature se trouvait une roue complexe, encerclée avec des yeux qui bougèrent en unité avec les créatures. Au-dessus de leurs têtes se trouvait une étendue de glace éblouissante. Comme ils s'approchèrent, il devint conscient du bruit produit par les ailes en mouvement.

Alors, comme les ailes ralentirent et l'apparition cessa de bouger, le prophète entendit un son au-dessus de l'étendue. Il y vit un trône en saphir sur lequel fut assise une figure brillante, claire et ardente enfermée dans la radiance d'un arc-en-ciel. Ézéchiel réalisa qu'il avait vu le « Kabod du Seigneur ».

Une analyse remarquable des détails techniques fournis par le livre d' Ézéchiel a été faite par Josef F. Blumrich dans son livre, The Spaceships of Ezékiel, où l'ingénieur de la NASA décrit graphiquement le véhicule composé comme une capsule en forme de cône assis sur une fusée de lancement. Il suggéra que cette fusée de lancement fut composée de quatre unités (fusées), chacune ayant des lames de rotor et des bras escamotables.

La présence du vaisseau spatiale au canal Kebar à Nippour est aussi importante puisque Nippour fut le Centre de contrôle spatial avant le Déluge. La deuxième apparition du chariot à Ézéchiel fut à Jérusalem et la cohérence des détails des deux apparitions semble éliminer la possibilité de toutes erreurs de transcription. À Jérusalem, on dit ceci à Ézéchiel :

« 'Debout ! Sors dans la plaine et là je te parlerai.' Je me mis donc à sortir dans la plaine, et voici la gloire (Kabod) de Yahvé se tenais là, telle la gloire que j'avais vue près du fleuve Kebar».

Ézéchiel décrit alors comment le Kabod s'éleva de sa fusée de lancement et vola sur la ville et, revint à la fusée de lancement, la plate-forme--le chérubin :

« Et la gloire du Dieu d'Israël s'éleva de dessus le chérubin sur lequel elle se tenait, pour aller vers le seuil de la maison ».

Il semble que, bien que la capsule personnelle de commande puisse voler indépendamment car elle eût besoin de la fusée de lancement ou la plate-forme pour voyager de plus grandes distances ou se déplacer librement sur la Terre.

Le Kabod apparaît aussi de nombreuses fois à Moïse et les Israélites pendant le temps de l'Exode. Par exemple, quand ils quittèrent la région de la Mer Rouge et marchèrent dans le désert du Sinaï, les gens grognaient et furent mécontents. Selon l'Exode 16, Moïse et Aaron essayèrent de les apaiser avec la nouvelle qu'ils verraient bientôt le « Kabod du Seigneur ».

« Moïse et Aaron dirent à toute la communauté des Israélites : 'Ce soir vous saurez que c'est Yahvé qui vous a fait sortir du pays d' Égypte et au matin vous verrez la gloire (Kabod) de Yahvé. Comme Aaron parlait à toute la communauté des Israélites, ils se tournèrent vers le désert, et voici que la gloire de Yahvé apparut dans la nuée ».

Quand le vaisseau spatial resta parmi les Israélites, il fut gardé dans la Tente de Réunion, une sorte de refuge temporaire ou de garage.

Bien que le terme Kabod semble ne pas avoir d'antécédents et n'ait pas été identifié sémantiquement, le mot Shekinah signifie littéralement, « une habitation physique ou place de repos ». Malgré cette signification sémite, il fut traduit comme la « gloire » dans les Saintes Écritures et il reçut une interprétation mystique signifiant une présence spirituelle plutôt que physique. En fait, une littérature cabalistique complète est survenue de cette signification spirituelle.

Les Saintes Écritures et l'Apocryphe ne supportent pas cette signification, car partout où il est mentionné, il est décrit clairement comme une habitation physique ou le véhicule personnel utilisé par la divinité. Le Kabod et le Shekinah reposent sur une plate-forme (fusée de lancement) appelé le «chérubin ».

Le terme «chérubin» est un autre mot intéressant qui reçut des interprétations théologiques. Les origines ou les racines du mot sont inconnues ; habituellement, il est traduit comme un groupe d'êtres célestes ailés ou un type d'ange spécial. Une source dans l' Encyclopédie Judaica suggéra que le mot hébreu cherub ou « Keruv » puisse être une inversion des lettres pour chariot ou « rekhuv ». Cela est très probable et cette vue est supportée par les Saintes Écritures où le terme cherub est parfois rendu égal à un chariot aérien comme dans le deuxième livre de Samuel. Il est aussi répété dans le Psaume 18 :

« Il inclina les cieux et descendit, une sombre nuée sous ses pieds; il chevaucha un chérubin et vola, il plana sur les ailes du vent ».

Selon le philosophe médiéval Saadiah Gaon du premier siècle après J.-C., probablement le plus grand érudit de la communauté juive babylonienne, le Shekinah est identique au « kavod ha-shem », une expression généralement traduite en termes religieux comme « majesté de son nom ». En termes modernes, « kavod ha-shem » signifierait « le chariot du shem ». Comme nous le verrons, ce terme a aussi des connotations de vaisseau spatial, car il ne représente rien d'autre que la fusée de lancement principal.

LA FUSÉE DE LANCEMENT PRINCIPALE : LE SHEM DES HÉBREUX ET LE SHUMU DES SUMÉRIENS


Des générations d'érudits et de traducteurs tentèrent de donner à la référence « shem » du chapitre 11 de la Genèse seulement qu'une signification allégorique, puisque l'espèce humaine voulait se faire un « nom » ou une réputation en construisant une tour vers le ciel.

Le conte biblique de la Tour de Babel telle que racontée dans la Genèse traite d'événements qui suivirent le repeuplement de la Terre après le Déluge, lorsque certaines personnes, « voyageaient vers l'est et trouvèrent une plaine dans la terre de Shinar, et ils la colonisèrent ». La terre de Shinar, bien sûr, est la terre de Sumer et la plaine est celle entre les deux rivières de la Mésopotamie. Selon la Genèse :

« Ils dirent : Allons ! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet pénètre les cieux ! Faisons-nous un nom [shem] et ne soyons pas dispersés sur toute la terre ! ».

Cependant, ce projet alla à l'encontre de la divinité et il descendit immédiatement pour enquêter.

« Or Yahvé descendit pour voir la ville et la tour que les hommes avaient bâtie. Et Yahvé dit : Voici que tous font un seul peuple et parlent une seule langue, et tel est le début de leurs entreprises ! Maintenant, aucun dessein ne sera irréalisable pour eux ».

La divinité décida alors de prendre action et informa quelques collègues non identifiés :

« Allons ! Descendons ! Et là, confondons leur langage pour qu'ils ne s'entendent plus les uns les autres. Yahvé les dispersa de là sur toute la face de la terre et ils cessèrent de bâtir la ville. Aussi la nomma-t-on Babel, car c'est là que Yahvé confondit le langage de tous les habitants de la terre et c'est de là qu'il les dispersa sur toute la face de la terre ».

Toutefois, ce chapitre de la Genèse soulève des questions au lieu d'y répondre. Pourquoi les anciens résidents de Babylone s'exercèrent-ils à se « faire un nom » et, pourquoi ce « nom » devait-il être placé sur une tour ou ziggourat dont le sommet atteindrait les cieux ?

Il est curieux que le fait de se faire un nom ou une réputation puisse causer les effets d'avoir été éparpillés sur la Terre et, pourquoi le Seigneur fut si bouleversé par le fait de se faire un nom et qu'un tel exploit rendrait possible n'importe quoi à l'homme. Évidemment, il manque quelque chose dans ce texte.

Les réponses à ces questions deviennent claires lorsque nous lisons « fusée » au lieu de «nom» pour le mot hébreu ou sémite « shem ». L' histoire est reliée au besoin de l'homme de construire une tour pour élever une fusée pour voler sur la Terre comme les dieux, essayant même d'atteindre le vaisseau mère orbitant pour rencontrer les dieux ainsi que d'atteindre l'immortalité. Cela ne pouvait pas être toléré par les dieux. Ils furent les seuls autorisés à posséder et opérer des fusées et des vaisseaux spatiaux.

Le mot hébreu « shem » est dérivé du terme akkadien sémite « shumu », qui curieusement, est utilisé dans l'Épique de Gilgamesh, dans un cas qui ressemble à la Tour de Babel.

En tant que roi de la ville d'Ourouk, Gilgamesh fut triste et déprimé à la pensée de mourir. Du haut des murs de la ville, il voyait les corps morts qui flottaient dessous sur la rivière. Étant en partie mortel, Gilgamesh craignait que cela aussi soit son destin. Il décida alors de chercher l'immortalité et oeuvra pour atteindre « la terre des vivants » ou le Liban, la terre de cèdres.

Gilgamesh confia à son compagnon Enkidou qu'il pénétrerait la terre de cèdres pour installer son « shumu », dans la « place où les shumus ont été élevés, j'élèverais mon shumu ».

Enkidou l'informa que cette terre fut sous la souveraineté d'Outou et qu'il devait avoir son autorisation, ce que fit Gilgamesh. Outou ou Shamash furent le chef de la terre de cèdres, la terre où se trouvait le centre spatial.

Il devient évident que de traduire « shumu » comme nom ou réputation a peu de sens. Comme dans la Genèse, l'homme imiterait les dieux et élèverait une fusée pour les atteindre, car ils possédaient tous les secrets, surtout ceux d'une longue vie.

Un emploi similaire du mot « shumu » se trouve dans le Conte d'Adapa. Après qu'il avoir été appelé au ciel par le dieu principal, Anou, et ayant vu les merveilles de la Terre et du Ciel dans son vol, le dieu veut savoir qui lui procura un « shumu » pour qu'il puisse atteindre la « demeure céleste » ou le vaisseau mère orbitant. L'utilisation du mot « shumu » ici signifie clairement une navette qui l'emmena de la Terre jusqu'au Ciel.

Le Shem fut apparemment la fusée de lancement qui porta le Shekinah ou le Kabod, la capsule de commande, quand ce fut nécessaire de quitter la Terre pour le vaisseau orbitant. Vraisemblablement, la fusée de lancement revint à la Terre à Baalbeck, prête pour la prochaine mission. Une telle fusée ne fut pas nécessaire pour que le Shekinah et le Chérubin quittent le vaisseau orbitant pour revenir sur la Terre. Dans un tel cas, seulement qu'une capacité de freiner fut nécessaire pour ralentir l'entrée de l'espace du vaisseau spatial !

La capsule personnelle ou le module de commande avait son propre système de propulsion, car elle pouvait s'élever de la plate-forme ou du chérubin et voler librement pour de courtes distances, telle qu' illustrée dans l'incident du chariot d'Ézéchiel à Jérusalem.

Cette capsule de commande fut l'habitation personnelle des anciens astronautes et comme telle, sa conception devint l'emblème ou la représentation de la maison des dieux partout au Moyen-Orient, en Mésopotamie, dans le Levant, en Égypte et en Grèce.



LA CAPSULE DE COMMANDE OU L'HABITATION DES DIEUX


La stèle de la victoire élevée par Naram-Sin de la dynastie d'Akkad vers le milieu du 23ème siècle avant J.-C. est censée représenter sa victoire aux dépens d'un peuple local. Il représente Naram-Sin portant la coiffe cornue d'un dieu et marchant triomphalement sur un ennemi prosterné. Il fait face à un grand objet conique qui est dominé par l' emblème de l'étoile de Shamash.

Dans une de ses conquêtes, Naram-Sin avait envahi une « terre montagneuse ». Dans une inscription, il se vante de détruire les villes de cette « terre montagneuse ». Cette terre fut le Liban comme nous le verrons (Chapitre 16) et l'objet conique signifiait les installations spatiales à Baalbeck. Cet objet conique fut considéré comme étant la place d'habitation des dieux et devint l'objet de révérence partout dans le Moyen-Orient.

Appelé « betyl » par les peuples sémites, une corruption de « beth-el », signifiant la maison du dieu, il apparaît sous diverses formes. Sur une pièce de monnaie de Byblos, le port de mer des Phéniciens, l'objet de forme conique se trouve dans une enceinte sacrée pour la vénération. Un objet semblable fut sacré pour les gens du Moyen-Orient comme la résidence du dieu local.

Pour trouver les origines du mot « baetyl » ou « betyl » tel qu'utilisé pour décrire la maison des dieux, nous devons examiner la légende du Phénix, l'oiseau légendaire qui s'éleva en flammes de la Pierre du Soleil au Temple du Soleil, à la Ville d'An dans le delta de l'Égypte, appelée Héliopolis par les Grecs.




L'OISEAU PHÉNIX : SYMBOLE D'UN LANCEMENT DE FUSÉE


« Quand il vécut 500 ans, il se construit un nid dans les branches d'un chêne. Dans celui-ci, il rassemble des épices et de ces matériaux, se construit un tas sur lequel il se dépose et, mourant, respire son dernier souffle. Du corps de l'oiseau parent un jeune Phénix se manifeste. Lorsqu'il a grandi, il soulève son nid de l'arbre et l' amène à la ville de Héliopolis en Égypte et le dépose dans le Temple du Soleil ». Ovide dans ses Métamorphoses

Cet oiseau célèbre qui se souleva de ses propres cendres devenant ainsi un symbole de régénération, devint connu d'abord à la culture occidentale à travers les voyages d'Hérodote lorsque ce célèbre historien grec visita l'Égypte vers 455 avant J.-C. À l'ancien centre religieux d'Anou, connu aux grecs comme Héliopolis, Hérodote fut instruit au sujet d'un oiseau sacré venant de l'est portant son père embaumé dans une boule de myrrhe pour l'enterrer dans le Temple du Soleil à la ville d'Anou. Les Égyptiens l'appelèrent l'oiseau « Benu » mais il est mieux connu par son nom grec de Phénix.

Des détails additionnels sur le Phénix furent fournis par les écrivains romains Tacite, Pline et Ovide qui visitèrent aussi l'Égypte et rapportèrent que le Phénix construisait son nid sur la Pierre du Soleil au Temple où il périssait dans les flammes. Il s'élevait alors des cendres pour quitter l'Égypte, pour ne revenir que 500 ans plus tard.

On dit à Hérodote que l'oiseau ressemblait, en dimension et en forme, à un aigle. Son plumage fut doré et rouge. Dès le 25ème siècle avant J.-C., les descriptions égyptiennes démontrent l'oiseau « Benu » comme une pie. Dans les Dynasties qui suivirent, il apparaît comme un héron avec deux longues plumes qui sortent de l'arrière de sa tête.

Comme nous le savons tous, les légendes sont construites autour d'un grain de vérité qui devient éventuellement altéré avec le temps. Comme chaque génération ajoute à l'histoire, elle devient si incrustée que peu demeure de la vérité initiale. Toutefois, dans certains cas, comme celui de l'oiseau Phénix, suffisamment de sources anciennes sont disponibles pour nous permettre de tracer son origine aux temps préhistoriques et de découvrir le noyau de vérité qui a précipité la légende.

La première référence égyptienne disponible sur l'oiseau « Benu » provient des temps de l'Ancien Royaume lorsqu'elle fut inscrite sur les murs de la chambre d'enterrement de la pyramide d'Unas, le dernier roi de la 5ème Dynastie vers 2 400 avant J.-C.

Appelées les « Textes de la Pyramide », ces inscriptions sculptées sont une collection de formules magiques et de directives qui donnèrent au roi décédé toute l'information dont il eut besoin pour le voyage de l'après vie et comment l'accomplir. La plupart des autorités consentent que les Textes de la Pyramide reflètent la croyance en un culte stellaire qui exigerait que le roi décédé voyage vers les étoiles. Il est souvent décrit à califourchon sur un serpent qui se dirige vers une constellation d'étoiles. Son voyage est une imitation du Dieu Soleil lui-même, qui, disait-on, pouvait traverser le ciel dans son « bateau du ciel ».

Une inscription trouvée sur les murs de la chambre d'enterrement de ce roi, décrit le Dieu Soleil comme s'élevant de la Pierre du Soleil ou de la Pierre « Ben-Ben ». Elle affirme, « O Atum, le Créateur, vous êtes devenu haut dans le ciel, vous vous êtes soulevé de la pierre Ben-Ben, dans le temple du Benu dans la ville d'Anou ». En ce temps, le 25ème siècle avant J.-C., connu aussi comme Atum-Rê, Atum devint le dieu du soleil dominant et avait supplanté Rê qui avait dominé jusqu'à alors le panthéon d'Égypte.

Les soi-disant Textes de la Pyramide furent par la suite adoptés par les roturiers et peints sur leurs cercueils de bois. Ils vinrent donc à être appelés, « les textes du cercueil », et furent finalement copiés sur des papyrus pour devenir connus comme « Le livre des morts ». Collectivement, les trois ensembles des textes sont connus comme « Le livre des morts ». Nous pourrions dire que ce fut leur équivalent d'un manuel pour rejoindre les dieux dans le ciel et atteindre ainsi l'immortalité.
LE TEMPLE DU SOLEIL ET LA PIERRE SACRÉE


Depuis son début, en Égypte, l'oiseau Phénix fut associé à la pratique de l'adoration du soleil. Cela est noté dans le coloris du Phénix, sa naissance miraculeuse, son rapport avec le feu, tous symboliques du Soleil lui-même. Cependant, comme nous le verrons, ces caractéristiques se prêtent à une explication plus intéressante.

Le sanctum intérieur du temple du soleil à la ville d'Anou fut l' endroit le plus sacré. Il fut la maison de la pierre du soleil que les Égyptiens appelèrent le « Ben-Ben ». Montée sur une pyramide tronquée, le « Ben-Ben » fut une plate-forme de pierre carrée sur laquelle se trouvait une pierre en forme de pyramide ou pyramidion, donnant l' apparence d'un obélisque trapu. Ce fut sur cette pierre que le Phénix ou l'oiseau Benu se posait.

Dès les temps préhistoriques, la Pierre du Soleil fut révéré comme l' habitation du dieu Soleil. Vers 2 000 avant J.-C., une nouvelle version de la pierre du soleil apparue en Égypte--le pyramidion fut placé sur une grande colonne carrée et il devint connu comme « l' obélisque ». Des obélisques furent élevés par tous les pharaons subséquents.

Les pierres d'ancrage du sommet des pyramides furent décrites comme des pyramidions et furent vénérées comme l'habitation physique du dieu Soleil. On croyait que le roi mort et enterré à l'intérieur de la pyramide fut donc sous la protection directe du dieu lui-même. Ce pyramidion, utilisé comme la pierre d'ancrage du sommet des obélisques et des pyramides, devint l'amulette le plus sacré des Égyptiens.

La caractéristique étrange de la légende du Phénix est qu'elle provint d'ailleurs et fut assimilée dans la vénération égyptienne du soleil par les prêtres d'Anou à Héliopolis. Les légendes racontent que l' oiseau Phénix vint de l'est. Quelques-unes disent de l'Arabie, d' autres l'Assyrie, et qu'il vole vers la Pierre du Soleil en Égypte pour répéter sa performance enflammée. Puisque les Égyptiens furent très insulaires dans leur vue du monde, la terre d'Arabie pourrait très bien être n'importe lequel endroit à l'Est de la région du delta.



LE PHÉNIX DU MOYEN-ORIENT

En Palestine, en Syrie et au Liban, la Pierre du Soleil fut également révérée comme l'habitation du dieu Soleil. Elle fut non seulement décrite comme un obélisque trapu mais souvent comme une pierre conique verticale. À Byblos, la plus ancienne des villes phéniciennes qui date d'au moins à 3 500 avant J.-C., les dieux égyptiens furent vénérés aux côtés de ceux du panthéon de Canaan. Certains de ces sanctuaires contenaient une chapelle sacrée. On en voit un exemple sur une pièce de monnaie de Byblos de l'empereur romain Macronus (217 après J.-C.) qui représente un lieu de pèlerinage vieux de plusieurs siècles. Elle démontre une enceinte sacrée contenant une habitation de forme conique pour le dieu Soleil.La Pierre du Soleil fut aussi appelée « baetyl » ou « bétyle » par les peuples sémites et ses fonctions furent semblables à la pierre de forme pyramidale trouvée en Égypte.

Le mot « Bétyle » est une version sémite du terme hébreu « Beth-el » signifiant la demeure de Dieu. En Palestine, la vénération de la Pierre du Soleil ou Bétyle date du 8ème millénaire avant J.-C. Creusant dans les anciennes ruines de Jéricho, les archéologues trouvèrent, à son niveau le plus inférieur, du carbone daté des temps néolithiques d'environ 7000 avant J.-C. et un temple où, à son centre, se trouvait une pierre ovale verticale sur un piédestal.

Ces pierres bétyles furent trouvées partout en Palestine et en Syrie. À Bet-Sheân , un autel et un bétyle ont été trouvés et datés du milieu du 14ème siècle avant J.-C. La plupart de ces lieux de pèlerinage « païens » furent détruits par les Hébreux après la division du royaume de Salomon, mais plusieurs sont encore présents dans les régions plus isolées, telles que dans le Sud-Est de la Palestine près de l'Arabie, dans la terre des Nabatéens.

Trouvés à des endroits élevés, ces autels sont comme des blocs de pierre ou d'obélisques trapus et les autochtones croyaient qu'ils furent habités par leur divinité principale, Dushara. À Mada'im Salih, dans le Nord-Ouest de l'Arabie, les Nabatéens laissèrent une nécropole de tombes familiales dont plusieurs contiennent des bétyles ou pierres sacrées. En fait, on dit que la Pierre Noire de La Mecque appelée « Kaaba », le plus sacré des lieux de pèlerinage islamiques, est tombée du ciel. On y réfère aussi comme un bétyle.


L'« OMPHAL » GREC COMME BÉTYLE ET MARQUEUR GÉODÉSIQUE

Par la suite, même les Grecs adoptèrent la pierre de forme conique comme habitation sacrée de leur dieu Soleil, Apollon. Appelé « omphal », il fut l'objet le plus sacré à chaque endroit d'oracles.

Le dieu Soleil Apollon qui, devint plus tard un des dieux les plus importants du Panthéon grec, vint originairement d'Ionie en Asie Mineur. Son culte commença d'abord l'Île de Délos pour se rendre à Dodone sur la terre ferme en Grèce. En fait, l'Île de Délos fut considérée si sacrée qu'elle fut inviolée par toutes les guerres grecques. Même les Perses respectèrent son caractère sacré et l' outrepassèrent.

Dans ses « Histoires », Hérodote appela Dodone le plus ancien des oracles grecs et les archéologues le tracèrent à environ 2 000 avant J.-C. Il fut le premier centre de culte à Apollon sur la terre ferme. Comme Dodone déclina en importance, Delphes la replaça comme centre du culte.

Comme Dodone, elle avait aussi une pierre en forme de demi-ouf appelée « omphal ». Hérodote dit que l'« omphal » de cet endroit fut enveloppé de cordons, un bout duquel fut tenu par la « Pythia » ou prêtresse comme elle consultait le dieu Soleil dans la Pierre. Selon le mythologue grec Robert Graves, la pierre sacré de Delphes fut aussi appelée « baetylos » par les Grecs. Il y fait référence comme un pilier de forme conique, périodiquement oint d'huile et enveloppé de laine crue en certains occasions spéciales. Elle fut la résidence d'un dieu qui fut tombé du ciel. (Dans la mythologie grecque, Baetylus fut un fils du dieu du Ciel, Uranus.)

Bien que le terme « omphal » signifie le nombril humain en Grec, son usage ici semble être celui du « Nombril de la Terre ». En plus d'être la résidence du Dieu Soleil, l'« omphal » fut aussi un marqueur géodésique. Il est intéressant de noter et pertinent à ce sujet que si une ligne est tracée à travers les endroits d'oracles de Dodone, de Delphes, de Délos et continué vers la terre ferme, elle traverse Jérusalem. Dans les anciens documents, comme les sites grecs, Jérusalem fut souvent considérée comme « le nombril de la Terre », telle que dans Les Jubilés, chapitre 8, aussi bien qu'Ézéchiel. Dans les temps anciens, il semble qu'il y ait eu une sorte de grille géodésique qui connectait les endroits sacrés.

Shamash fut aussi connu comme le dieu de la justice et des mesures. Dans un exemple, il est démontré avec deux dieux au-dessus de lui tenant des cordons rattachés à un autel qui porte son emblème sacré. Par conséquent, il semble que le terme « omphal » fut appliqué à la pierre conique pour sa signification géodésique, c'est-à-dire, comme le point géodésique d'une grille maître. D'un autre côté, le terme « baetylos » fut utilisé pour signifier la résidence d'un dieu et en tant que fonction, on y référait comme appareil d'oracles.En résumé, l'oiseau Phénix qui s'élève dans les flammes devint symbolique du lancement de fusées des anciens astronautes. Originairement démontré par une configuration conique, une imitation de la capsule de commande, il devint plus tard de forme angulaire sous les Égyptiens qui l'utilisèrent comme pierre d'ancrage du sommet sur les pyramides et les obélisques.


Baalbek au Liban semble être l'emplacement originel de l'oiseau Phénix où une plate-forme de pierre géante est tout ce qui reste de ce qui fut probablement la base principale des chariots des dieux. « Faites un séraphin et montez-le sur une perche. Et si quelqu'un qui est mordu, le regarde, il sera guérit ». Livre des Nombres


Source : http://graal.over-blog.com/article-7362861.html

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