SALOMON & TEMPLE DE JERUSALEM


Petit-neveu de Moïse et fils de David. Succédant à son père sur le trône, Salomon devint le second roi d'Israël et son règne dura 40 ans.

Salomon fut le roi le plus sage et le plus juste de la Bible. Personnage essentiel des trois religions du Livre, il est avant tout un des piliers du Judaïsme. Le Midrash nous livre sur lui des informations précieuses. Schlomo est le roi qui fit bâtir le Temple de Jérusalem, à ce seul titre il a toute la reconnaissance du peuple juif.

 Les Chrétiens trouveront son histoire contée dans le Premier Livre des Rois. Toujours dans la Bible, un émouvant chant d'amour, le Cantique des Cantiques, lui est attribué. Il est dédié à Malika, la reine de Saba, une maîtresse qu'il aima passionnément.




 L'exégèse chrétienne y voit un cantique d'amour mystique pour Dieu. Dans ce sens, il a pu inspirer les grands mystiques soufis médiévaux, en premier chef le fondateur des derviches tourneurs de Konya,  Jalal Ad-Din Rumi, connu aussi sous le nom de Mevlana.

N'oublions pas que Salomon est aussi une grande figure de l'Islam. Au Moyen-Age, plusieurs auteurs associeront Salomon à la très antique tradition d'Hermès Trismégiste, celle de la magie cabbalistique, dont il aurait été l'adepte.



 Le jugement de Salomon est cet épisode où deux mères se disputent le même enfant. Salomon tranche, c'est le cas de le dire, en rendant son jugement : l'enfant sera coupé en deux, une moitié pour chacune. L'une des femmes déclara qu'elle préférait renoncer à l'enfant plutôt que de le voir sacrifié.

 En elle, Salomon reconnut la vraie mère, et il lui fit remettre le nourrisson. Alors « tout Israël apprit le jugement qu'avait rendu le roi, et ils vénérèrent le roi car ils virent qu'il y avait en lui une sagesse divine pour rendre la justice ».

Selon la tradition ésotérique, Salomon est l'un des Fils du Soleil, initiés par la foudre d'Isis. Sa forte personnalité, son célèbre jugement, ainsi que sa réputation de magie et/ou de technologie, ont profondément marqué tout l'orient.

Son palais avait une réputation de luxe et d'opulence, les tapis volants s'y posaient sur les terrasses. Son trône, décrit très minutieusement, semble avoir été la première merveille du monde antique. Par bien des aspects, Salomon est l'initiateur à la fois de la puissance ottomane, de la magie persique et de l'Arabie heureuse. Sa gloire et sa magnificence l'ont crédité de bien des miracles, avérés ou non. On dit qu'il possédait une machine volante pour laquelle il avait fait aménager des pistes spéciales jusqu'en Chine.

C'est lui qui fit construire le premier Temple de Jérusalem avec, dit la légende, le concours de diablotins qu'il avait embobinés par magie.

On dit aussi que ce temple magique fut édifié sous la direction du grand Hiram, l'architecte si cher aux Francs-Maçons.

On se souvient des mots de Jésus : "abattez ce temple, et je le relèverai dans trois jours". Il s'agissait du Temple en question.

Les exégètes soutiennent que Jésus parlait de son corps, qu'il ressuscita au bout de trois jours. Mais ces gens-là affirment des tas de choses dont personne n'est vraiment sûr. Même pas eux.

Trois temples sacrés se sont succédés au même emplacement, sur l'esplanade. Du troisième temple de Jérusalem, il ne reste aujourd'hui que le Mur des Lamentations, où tout bon juif vient se recueillir, insérant parfois dans une fente de la muraille une prière ou un vœu sur un papier roulé.





Le Mur des Lamentations, lieu très saint du Judaïsme, soutient l'ancienne esplanade du Temple de Jérusalem, où s'élève à présent la Mosquée Al-Aqsa, un des premiers lieux saints de l'Islam.
 On y trouve la pierre du sacrifice, un mégalithe sur lequel Abraham a voulu sacrifier son fils unique, sur ordre de son dieu. Sacrifier son fils ??? Décidément la Bible n'est pas un livre à mettre entre toutes les mains. Pourtant, ses enfants et ses fidèles sont partout chez eux en ces lieux bibliques.


 A Jérusalem, il n'est rien qui ne revête une portée religieuse. Non loin de là, par les ruelles montantes, des chrétiens suivent le chemin de croix du Christ jusqu'au sommet du Mont Golgotha. Un saut dans le temps. Fascinante Jérusalem, théâtre à scènes multiples, ville triplement sainte. Fascinant Salomon, saint dans les trois religions ! Sa grande sagesse est un modèle pour les Soufis. Il n'est pas un croyant qui ignore son nom.

 Fascinant Schlomo le Juste, à qui répondra en écho, trois mille ans plus tard, Suleiman le Magnifique... Incontournable Salomon le Sage également révéré par de nombreux ésotéristes : alchimistes, hermétistes, kabbalistes, néo-gnostiques, rosi-cruciens... Il n'y a pas de fumée sans feu : Salomon est entouré de trop de mystères pour ne pas y voir œuvre de magie. La magie n'est qu'une autre façon de nommer une science qu'on ignore. Sans doute Salomon hérita-t-il d'une part de la science sacrée des anciens Egyptiens.

 En toute logique, cette connaissance secrète lui a été transmise par son père David, qui l'avait lui-même reçue de Moïse l'initié d'Isis. On a vu comment, par les vertus électriques de l'Arche d'Alliance, Moïse avait reçu "les pleins pouvoirs" et en avait fait profiter ses cadres et protégés, au premier rang desquels le jeune David, initié, lui aussi, aux mystères d'Isis rebaptisés Gloire de Shékinah. L'Arche d'Alliance étant à Jérusalem, on se doute bien que Salomon en a profité dès l'âge requis.




 Ainsi le temple de Jérusalem, le premier, celui que fit bâtir Salomon, était équipé de paratonnerres, si l'on en croit Hérodote, qui lui même faisait confiance à la tradition locale. Ces paratonnerres étaient d'un usage bien différents des nôtres. Ils ne servaient pas à protéger le temple de la foudre ; au contraire, ils l'attiraient pour s'en servir.

Nous avons vu comment Gilgamesh avait équipé le temple d'Uruk d'un paratonnerre, afin de capter la bénédiction du ciel, la foudre qui fait de nous des dieux. Salomon avait sans doute fait de même à Jérusalem. 




 On les appelle des paratonnerres, justement par analogie avec les nôtres, qui détournent la foudre des tours ou des clochers pour la remettre à la terre. Le paratonnerre de Gilgamesh s'appellerait mieux un capteur de foudre, car c'est ce qu'il fait, sans arrêt.

 Et sans arrêt, certains jours, le tonnerre roule et les éclairs tombent sur le capteur, faisant vibrer le temple jusqu'à ses fondations, illuminant la pyramide sommitale des boules de feu argentées ou bleutées qui roulent et se bousculent vers le Saint des Saints.

C'est le point le plus sacré du temple ; on le retrouve dans des ensembles mégalithiques comme celui d'Avebury, sous l'allée couverte de West Kennet que j'appelle la loge d'éveil.
Dans la Grande Pyramide attribuée à Khéops, c'est le pseudo-sarcophage de la Chambre du Roi, bien mal nommée : son vrai nom est Chambre d'Isis.

Les boules de foudre sont les agents d'un éveil fulgurant. Le candidat, pas trop rassuré comme on l'imagine, qui attend dans sa loge d'éveil le baptême par le feu du ciel, assurément n'en mène pas large.

 Salomon avait la réputation d'utiliser la technologie moderne : avions, pièges à foudre, condensateurs comme l'Arche d'Alliance, ainsi qu'un trésor personnel lui ont assuré une place à part dans l'imaginaire du Moyen-Orient. L'ésotérisme emprunte toujours largement à sa fascinante personnalité. On lui attribue de nombreuses inventions magiques, telle la clavicule de Salomon. De même, on attribue à son père l'étoile à six branches, entrelacs de deux pyramides inversées : l'étoile de David.





Le Temple de Jérusalem



Partout dans le monde, et quelle que soit la religion, les temples sont bâtis sur les ruines d'un temple précédent. Car les lieux puissants ont toujours été honorés. Seul un moine moderne peut construire ailleurs.

Dans notre culture occidentale, le temple des temples est sans doute le Temple de Jérusalem - source ouverte et secrète du judaïsme et du christianisme, il est également honoré par l'Islam à travers la pierre noire d'Abraham. Il n'en subsiste aujourd'hui que le Mur des Lamentations. Dans la ville sainte de Jérusalem, le grand roi Salomon a construit un Temple pour son dieu Yahvé, dit la légende, en usant de la magie noire à l'aide d'une bande de petits diables. La magie n'est jamais loin de Salomon.

La tradition explique que le temple a été construit à l'aide de gros blocs - comparables à diverses constructions cyclopéennes à travers le monde - blocs qu'on peut encore voir dans le Mur des Lamentations. Ici comme ailleurs, la question est : comment ont-ils soulevé ces blocs, dont le poids défie la puissance des grues modernes? Si on refuse d'admettre que le lointain passé était techno et développé, il ne reste qu'une seule explication: la magie. 



On dit aussi que ce temple exceptionnel fut édifié sous la direction du grand Hiram, l'architecte si cher aux Francs-Maçons. Dans cette perspective, une étude maçonnique des textes d'Hérodote et autres incunables décrivant le Temple de Salomon ne serait pas inutile...




Tout au moins si les Frères de la Côte acceptent - une fois n'est pas coutume - de sortir de leur fichu symbolisme aussi fécond qu'un désert salé. Maçonnique ou non, diabolique ou non, toujours est-il que le premier temple de Jérusalem, celui que fit bâtir Salomon, était équipé de nombreux paratonnerres, si l'on en croit Hérodote, qui lui même faisait confiance à la tradition locale. Ces paratonnerres étaient d'un usage bien différent des nôtres.


 Sur la Maison de Vie que Gilgamesh, le premier roi des hommes, fit ériger en haut de la citadelle d'Urgup, plusieurs paratonnerres. Ils ne servaient pas à protéger le temple de la foudre ; au contraire, ils l'attiraient pour s'en servir. Faute d'avoir compris cette évidence, que jadis la foudre n'était pas redoutée mais convoitée au contraire, nul n'aurait pu décrypter cette énigme. Par exemple, le physicien François Arago s'étonne que la foudre n'ait jamais détruit le Temple de Salomon : 

"Le toit du Temple, construit à l'italienne et lambrissé en bois de cèdre recouvert d'une dorure épaisse, était garni d'un bout à l'autre de longues lames de fer ou d'acier pointues et dorées. Flavius Josèphe suppose que l'architecte destinait ces nombreuses pointes (au nombre de vingt-quatre) à empêcher les oiseaux de se placer sur le toit et d'y laisser tomber leur fiente. Les faces du monument étaient aussi recouvertes, dans leur étendue, de bois fortement doré. Enfin, sous le parvis du Temple, existaient des  citernes sous lesquelles l'eau se rendait par des tuyaux métalliques." 




 Le physicien Arago nous décrit un temple supraconducteur, sans supposer une seule seconde que cette supraconductivité était voulue par Hiram. Nous entretenons depuis de nombreux siècles l'illusion flatteuse d'être en progrès constant, et donc de représenter nous-mêmes la pointe avancée de la science, de la technologie et de la compréhension de l'univers. C'est tellement flatteur que tout le monde a gobé cette craque d'un seul gloub. Et aujourd'hui encore, on a du mal à s'en défaire...

 Si Arago avait pensé un seul instant que les anciens en savaient beaucoup plus long que lui-même, tout aurait pu changer. A chaque fois qu'un scientifique se croit l'auteur d'une découverte, quelle qu'elle soit, il pèche par orgueil, par naïveté et par ignorance. Révisons d'urgence notre vision grotesque de l'évolution héritée de Darwin, un type que bien peu d'entre nous inviteraient à leur table, vu sa dégaine et son odeur de formol. Blague à part, je préfère l'odeur de Darwin à la puanteur de ses idées.

 Attention ! Ce refus de l'évolution darwinienne ne fait pas de moi un créationniste biblique confit dans une imbécillité militante. Je crois que les hommes ont décliné, leur savoir et leur puissance furent jadis beaucoup plus grands que les nôtres. Il appartient à chacun de restaurer sa grandeur en prenant modèle sur la sagesse atlante.

 Mais non, plutôt que d'admettre cette évidence, les cancres et les mythos préfèrent se croire les plus malins, en oubliant qu'ils ne sont que ce qu'ils mangent. Au propre (!) comme au figuré. Evitons d'avaler tout rond ce qu'on nous donne. Refuser est le premier geste obligé. Ensuite, il faut agir. Aimer. Donner. Sourire. Que chacune et chacun, tous les jours, devienne une héroïne, un héros.

Etre guerrier ? Accomplir des prodiges face à d'épouvantables splendeurs, sans jamais se départir de son impassibilité.




La Reine de Saba

Mille ans avant la venue du Christ, Balkis, fille unique du roi de Saba, coiffe la couronne du royaume à la mort de son père. Voici son histoire.




Dans la corne de l'Afrique, le Royaume de Saba ne s'appelle pas encore l'Ethiopie. La sécheresse n'y sévit pas, au contraire. Ses princes ont alors de grandes richesses et des mœurs fastueuses. La jeune reine est fascinée par la puissance et la magie du grand roi des terres du nord, Salomon. Mais elle est surtout curieuse d'éprouver sa légendaire sagesse. Aussi décide-t-elle de lui rendre visite.

Elle va donc à Jérusalem pour lui soumettre quelques énigmes. Le voyage s'effectue "dans un grand faste, avec des chameaux chargés d'épices, de beaucoup d'or et de pierres précieuses". Balkis propose au roi les énigmes les plus difficiles. Salomon les résous avec une promptitude et une intelligence qui séduit la reine de Saba.

Salomon s'éprend d'elle à l'instant même et lui propose de devenir sa femme. Balkis refuse, car Salomon en a déjà plusieurs. Le roi compose alors un poème voluptueux et magique, sans doute la plus belle des déclarations d'amour. Ce diamant de la Bible, c'est le Cantique des Cantiques, dont sont tirées les citations de cet article.

Salomon la met au défi de ne rien absorber quand elle est dans l'enceinte du palais. Si elle trahit cette promesse, il pourrait alors lui demander une faveur. Balkis promet.

Mais un soir qu'elle revenait d'un banquet où la nourriture épicée lui avait donné grand soif, elle se désaltéra dans un filet d'eau claire, détourné tout exprès d'une colline voisine pour les fontaines du palais royal. Elle ne savait pas que Salomon l'observait à la dérobée.

Il se démasque et lui demande d'accéder à son vœu, qui est de partager sa couche. Il semble que Balkis fut ravie d'avoir perdu, car elle demeura près de lui pendant six mois, avant de rentrer s'occuper des affaires de Saba, son royaume.

Au moment du départ, Salomon donne à la reine un anneau sur lequel est gravé le Lion de Juda. « Prends-le afin de ne pas m'oublier et si jamais j'ai une descendance de ton sein que ce Lion en soit le signe. Si c'est un garçon laisse-le venir à moi. » lui dit-il.


De retour en son royaume, la reine mit au monde un fils qu'elle appela  Ménélik. Ainsi se réalisa la trinité d'amour sacré. Quand il eut 22 ans, Ménélik dit à sa mère Balkis : "J'irai à Jérusalem, je verrai la face de mon père et je reviendrai ici par la volonté du Dieu d'Israël".
Une fois à Jérusalem, il s'est fait reconnaître de son père qui lui présenta ses trésors : l'engin volant avec lequel il parcourait l'Asie et l'Afrique, les paratonnerres de son temple à foudre, et la fabuleuse Arche d'Alliance, don de Yahveh à Moïse, qui a le pouvoir de transformer l'homme en dieu.


La légende veut que Ménélik ait dérobé l'Arche de l'Alliance pour la ramener au Royaume de Saba. Il semble plutôt que Salomon, pour soustraire l'Arche à des convoitises malfaisantes, ait confié la précieuse machine à son héritier, loin de Jérusalem.

Car les Lévites, sa garde rapprochée, sont partis avec Ménélik. Seuls habilités au maniement de l'arche, ces initiés fidèles seraient morts plutôt que désobéir à leur roi. Ils n'ont pu partir que sur l'ordre de Salomon lui-même.



Ce n'est pas la première fois que l'Arche d'Alliance est volée. La fois d'avant, Moïse l'a dérobée au trésor d'Egypte. Et le pharaon a tout fait pour la récupérer. Cette fois-ci, pourquoi le puissant Salomon n'aurait-il pas poursuivi le voleur ? Ménélik est rentré chez lui tranquillement, avec les Lévites. Tout montre que c'était la volonté de Salomon.





 Et l'Arche d'Alliance a comblé de bénédictions le fils de Salomon. Devenu le premier roi d'Ethiopie, Ménélik fonda la dynastie des Salomonides, la fameuse dynastie du Lion de Juda qui allait régner pendant trois millénaires jusqu'en 1975, à la mort du dernier Négus, Haïlé Sélassié. Commence alors le mouvement Rastafari, qui deviendra la principale religion de la Jamaïque. Le Lion de Juda sera le symbole de la fierté noire.


 Ainsi la légende veut que les Falashas soient les descendants des prêtres lévites qui avaient accompagné  lors du transport de l'Arche. Or qui sont les Lévites ? On l'a dit, ce sont des spécialistes du vril et des initiés, seuls capables de manipuler l'engin dangereux. Pourquoi des spécialistes de l'arche auraient-ils accompagné Ménélik ? Ce détail rend l'histoire très crédible à mes yeux. Pour je ne sais quelle raison, Salomon a voulu mettre l'arche à l'abri en Ethiopie. Sans doute y est-elle encore. Sous la sainte garde du Lion de Juda.


 Les contacts entre l'Ethiopie et le pays d'Israël relevèrent ensuite du courant prophétique lié à la venue de Jésus le Christ. Ainsi, l'épître de l'Epiphanie mentionne "ceux de Saba qui viendront offrir l'or et l'encens en chantant les louanges du Seigneur" "L'Esprit souffle où il veut" dit l'évangile. L'Esprit a soufflé sur le roi Ménélik, fils de Salomon.


Parmi les mages venus adorer à la Crèche la naissance de Jésus et dont la tradition a fait des rois, le monarque à la peau d'ébène est de toute évidence un haut dignitaire éthiopien. Un signe de plus que les destins d'Israël et de l'Ethiopie sont étroitement liés.




Sources : http://eden-saga.com/fr/mythologie-hebraique-fils-de-david-roi-jugement-salomon-temple-paratonnerre-alaqsa.html




1 commentaire: