Civilisations Orphelines



A l'origine de notre histoire, on trouve des civilisations développées, opulentes, jouissant d'un niveau de connaissances et de confort qui disparaîtra par la suite. La question qui se pose est celle-ci : comment ces civilisations sont-elles parvenues à ce stade sans nous laisser aucune trace de leur évolution antérieure? Ou, plus simplement, d'où sortent-elles?

 Aussi surprenant que ça paraisse, cette question essentielle pour la compréhension de notre protohistoire laisse tous les spécialistes indifférents. Pire encore, ils truquent les datations, ils rapprochent de nous ce vertigineux passé, et minimisent les exploits de ces très anciens peuples que sont les Sumériens, les Olmèques, les pré-Egyptiens et les Mégalithiques... On cherche vainement dans les publications récentes... Depuis cinquante ans, une chape de plomb est tombée sur la recherche.

 La pensée unique a exercé sur les sciences humaines une domination absolue. Les chercheurs de vérité ont dû trouver d'autres sources. C'est l'époque où je me suis lancé dans l'étude des mythes, car ils contiennent les infos qui nous manquent, à condition de les décrypter. Derrière le mur de l'oubli, les mythes nous content une fabuleuse histoire, la nôtre. La Saga de ces hommes plus grands, plus puissants et plus savants que nous : nos pères créateurs qui nous ont façonnés dans l'argile avec leur ADN.

 Leurs créatures, émerveillées par les prouesses de leurs pères, les ont appelés des Dieux, pour montrer l'énorme différence et de taille et de science, malgré la ressemblance. Vint le Déluge, ce mur de l'oubli qui remit tous les compteurs culturels à zéro. Après plusieurs millénaires de retour à la barbarie ou, tout au moins, à la vie sauvage,  apparaissent un peu partout sur terre des hommes civilisés, les descendants des dieux d'avant, qui ont survécu aux cataclysmes du grand dégel et autres désastres.

  De par le vaste monde, les traces ne manquent pas de civilisations très anciennes, sans passé connu. Ces mondes perdus, sans nom, sans langue, sans histoire ni sans âge, ne sont-ils pas des civilisations orphelines ? Tels Sumer et Çatal Hüyük au Moyen-Orient, les Chavins du Pérou, la Vallée de l'Indus ou Empire de Rama, Yonaguni au Japon, les Xia en Chine, ou les Mégalithiques Celtes, d'Espagne, de Corée, des Maldives et d'ailleurs…

  En face de ces civilisations orphelines, sans géniteur connu, certains succombent à la tentation extraterrestre. Des aliens sont venus tout fabriquer, l'air de rien, avant de repartir chez eux en sifflotant.

 Pas d'accord ! Pourquoi faut-il toujours recourir aux extraterrestres ? Il y a une vieille expression latine pour désigner cette tendance : Deus ex machina. Elle vient du théâtre antique, qui adorait mettre en scène le surnaturel : des machineries compliquées faisaient apparaître Dieu à point nommé. Le héros invoque Jupiter, le machiniste tourne la manivelle en coulisses, et hop, le dieu sort de la machine. Recourir aux extraterrestres pour expliquer toutes les énigmes, c'est faire sortir le dieu de la machine.

 C'est sûr, d’anciens dieux sont bien venus, et viennent encore, mais certains héritages actuels viennent de l’Atlantide et des grandes civilisations antédiluviennes. Une civilisation d'avant. Une culture brillantissime, qui a prospéré sur son île-continent en gardant jalousement pour elle ses prodigieux pouvoirs.  Si nous n'en trouvons plus trace, c'est parce qu'elle gît au fond de l'Atlantique, ou sous les glaces de l'Antarctique. 



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