MU


Il y a un siècle, James Churchward dit le colonel , pointe du doigt l'existence d'une civilisation aussi ancienne que celle des géants de Tiahuanaco. Ces géants-ci vivaient dans le Pacifique, sur un continent aujourd'hui englouti par la montée des eaux. Grâce aux trouvailles de Churchward, Mu, le fabuleux Empire des Naacals, semble traverser soudain le mur du temps. Comme l'île d'Atlantide, Mu a connu toutes les localisations. Certains auteurs la confondent avec la Lémurie, qui gît dans l'Océan indien.

"James Churchward était un écrivain britannique spécialisé dans les livres occultes. En 1926, il publie Mu, le continent perdu dans lequel il affirme qu'un continent, Mu, est englouti dans l'océan Pacifique. L'ouvrage sera suivi de plusieurs autres sur le même thème. Churchward affirmait qu'un prêtre indien l'avait instruit dans l'art de déchiffrer les textes de cette civilisation disparue, celle du peuple Naacal. D'abord, le prêtre lui a parlé de tablettes, mais sans lui montrer.Après d'habiles palabres, le colonel Churchward est parvenu à l'amadouer et le prêtre a fini par lui montrer ces fameuses tablettes, écrites -ou plutôt gravées- par les Naacals eux-mêmes.

Selon le colonel, les tablettes, incomplètes, faisaient partie d'un ensemble nettement plus important. Cependant, il disait avoir des preuves et prétendait que d'autres infos étaient cachées dans des archives antiques. Selon lui, Mu s'étendait du nord de Hawaii jusqu'à l'île de Pâques et aux Fidji.

Mu est une civilisation ayant existé avant et en même temps que l'Atlantide . On la situe dans le Pacifique Sud, entre l'Amérique du Nord, l'Asie et l'Australie.

A l'apogée de sa civilisation, Mu était hautement évolué et d'une grande spiritualité.
Mu, aurait été englouti par une éruption volcanique ou par le déluge ( meilleur hypothèse) . Les survivants auraient alors réfugiés dans les Andes et auraient fondé la civilisation Maya.

Les survivants se sont réfugiés dans les colonies de Mu. Une légende des Indes rapporte qu’il existait en effet dans l’Océan Pacifique un immense continent qui fut détruit et dont il faut chercher les restes à Madagascar, Ceylan, Bornéo, Java, Sumatra . Poussielgue releva sur une antique carte chinoise un continent du sud comprenant la Nouvelle Guinée, l’Australie, les Îles Océaniennes et jouxtait une autre terre que les Chinois appelaient "la Terre des Perroquets". Ce continent n’était autre que celui de MU qui faisait penser au continent des Dravidiens de l’Océan Indien connu aussi sous le nom de Malaisie, lui aussi détruit par un déluge ( sûrement la Lémurie )...

En 1926, le colonel James Churchward, américain d'origine anglaise, fit sensation en publiant son 1er livre : "Le continent perdu de Mu." Il affirmait que des tablettes découvertes en Inde et au Mexique, rédigées dans le langage de Mu qu'un vieux prêtre d'Asie lui avait appris à déchiffrer, confirmaient que ce continent avait été la source de toute civilisation, avant même l'Atlantide. Après avoir quitté l'Inde, Churchward chercha d'autres preuves concrètes de l'existence de Mu, au Tibet, en Égypte, en Nouvelle Zélande et à l'île de Pâques. Il raconta avoir trouvé de nombreux textes gravés dans la langue sacrée de Mu.Malheureusement, personne d'autre n'a jamais vu ces plaquettes et le doute subsiste toujours sur les découvertes et les dires de Churchward.

Douze mille ans avant l'ère chrétienne ( -12000 ), un gigantesque continent se serait englouti dans les profondeurs du Pacifique : c'est sur cette terre que prospérait l'empire de Mu dont les habitants, essaimant vers la Birmanie, l'Inde, le Mexique ... devaient ensuite jeter les fondements de toutes les grandes civilisations historiques, l'Atlantide ne jouant qu'un rôle de relais dans cette gigantesque aventure. Quels sont les éléments ou les informations qui permettent à certains savants de considérer aujourd'hui l'existence de Mu comme une probabilité qu’il est impossible d'écarter a priori? Peut-on espérer que de nouvelles découvertes vont venir confirmer les fantastiques intuitions de James Churchward et de Louis Claude Vincent, les deux pionniers de l'histoire de Mu? Comment expliquer la disparition catastrophique de ce monde fabuleux qui fut sans doute, de nombreux faits permettent de l’affirmer, la terre où se constituèrent les plus hautes traditions spirituelles de l'humanité?

De nombreux vestiges restent encore à mettre au jour et l'archéologie des îles océaniennes n'en est qu'à ses balbutiements ; certains textes précolombiens ou indiens doivent être complètement réinterprétés pour faire avancer davantage notre connaissance de Mu, mais il est d'ores et déjà possible d'établir une synthèse de tous les faits qui montrent à l'évidence que cette terre paradisiaque, vouée au culte du dieu Soleil, eut une existence historique bien réelle, dont le souvenir s'est conservé dans de nombreux documents et dont les archéologues commencent a redécouvrir les vestiges.

Dans son Mémoire sur les îles du Grand Océan de 1834, Dumont d'Urville suppose “ qu'un continent ou une grande île comme l'Australie dut jadis occuper une partie de l'Océanie habitée par un peuple dont les tribus polynésiennes ne sont que des débris échappés à quelque grande convulsion du globe ”. A partir de la seconde moitié du XIXe siècle, de nombreux auteurs évoquent l'Océanide, sœur lointaine de l'Atlantide de Platon, engloutie comme elle sous les eaux marines.





LES DOCUMENTS DE MU
Tablettes naacales - Codex troano - Tablettes du Mexique – Papyrus

Les tenants de l'existence du continent Pacifique entreprirent une approche toute différente du problème et préférèrent fonder leurs théories sur l'interprétation de certains documents et de certaines traditions, négligeant un peu, il faut le reconnaître, les réalités géologiques. Celui que l'on considère a juste titre comme le pionnier de toutes les recherches relatives à Mu, puisque c'est ce nom qui aurait désigné la terre australe originelle, est le colonel James Churchward, auteur de cinq ouvrages consacrés a cette question :

The lost continent of Mu (1926), The children of Mu (1931), The sacred symbols of Mu (1933), The Cosmic Forces of Mu (1934) et The Second Book of the Cosmic Forces of Mu (1935). En 1874 il rencontra un grand prêtre indigène qui lui fit découvrir, à travers certaines tablettes anciennes, l'existence passée du continent de Mu. Il participa ensuite à une expédition au Tibet et, un peu plus tard, a une autre entreprise de cet ordre en Mongolie et en Sibérie.

Après avoir passé trente ans dans l'armée des Indes, il continua à parcourir le continent asiatique et voyagea également en Amérique centrale et dans le Pacifique, avant de se retirer aux États-Unis, où il mourut a l'âge de quatre-vingt-six ans. Selon Churchward, c'est à l'occasion d'une famine qui ravagea 1'Inde, en 1874, qu'il fit la connaissance de celui qui allait l'amener à s'intéresser à Mu. Il nous rapporte qu' “ il s'intéressait beaucoup a l'archéologie et aux anciens écrits et qu'il était plus savant en ce domaine qu'aucun autre homme vivant. Quand il vit un jour que j'essayais de déchiffrer un curieux bas-relief, il s'intéressa à moi, et ce fut une des plus sincères amitiés que j'eus le bonheur de connaître. Il me montra comment résoudre le mystère de ce bas-relief et proposa de me donner des leçons qui me permettraient de m'attaquer à un travail plus ardu ”.




Les tablettes naïades

Le grand prêtre en question allait apprendre au jeune officier, dont l'intérêt pour l'archéologie avait attiré son attention, la langue “ originelle ” de l'humanité, comprise seulement par lui-même et deux autres grands initiés, derniers représentants d'une secte, les Naacals, dont l'origine aurait été contemporaine de l'engloutissement de Mu.

Après deux années de travail qui lui permirent de déchiffrer un certain nombre d'inscriptions mystérieuses retrouvées sur les parois de certains temples, le jeune Churchward eut l'extrême privilège d'être amené à contempler des tablettes sacrées qui, selon son maître, avaient été apportées de Birmanie, où elles auraient été écrites par les Naacals, héritiers des anciennes connaissances de MU.Ces documents exceptionnels racontaient la création de la Terre et de l'Homme et évoquaient le continent originel où était apparu ce dernier : ce vaste monde, situé en plein cœur de l'océan Pacifique, avait été englouti douze mille ans plus tôt, a la suite d'un gigantesque cataclysme marqué par des séismes, des raz de marée et des éruptions volcaniques.Cette révélation devait désormais orienter de manière définitive la vie et les recherches de Churchward, qui s'efforça de retrouver sur toute la surface du globe les documents ou les vestiges permettant de confirmer ce que rapportaient les tablettes qui lui avaient été ainsi présentées. Churchward avait-il vraiment renoué avec une civilisation oubliée? Après lui, d'autres chercheurs allaient tenter d'étayer ses hypothèses sur l'existence de Mu.

Codex Troano

Avant les révélations sur Mu faites au colonel Churchward par le grand prêtre naacal, un autre chercheur, l'abbé Charles Étienne Brasseur de Bourbourg, éminent spécialiste de l'Amérique centrale, avait eu connaissance de l'existence de Mu et avait même été le premier qui en ait repéré le nom. cet auteur s'est attaqué a la traduction d'un document maya appelé le Codex Troano, dans lequel se trouvait également évoqué le cataclysme qui avait englouti le continent de Mu, dont le nom apparaissait pour la première fois sans que l'on puisse affirmer si c'était bien celui que lui donnaient ses habitants.L'américaniste Le Plongeon traduisit de nouveau ce texte et confirma les données apportées par Brasseur en précisant que 64 millions d'habitants avaient péri lors de la grande catastrophe.De nouvelles découvertes permirent de compléter bientôt ces premières données, ainsi que nous l'explique Churchward : “ Toutes mes affirmations sont fondées sur la traduction de deux séries de tablettes anciennes. Il y a les tablettes naacales, découvertes par moi il y a de nombreuses années aux Indes, et une importante collection de tablettes en pierre, plus de deux mille cinq cents, découvertes récemment au Mexique par William Niven. Ces deux séries de tablettes ont la même origine. Car chaque série est composée d'extraits des écritures inspirées et sacrées de Mu”.

Churchward rencontra en effet Niven, qui avait découvert en 1924 cet ensemble impressionnant de tablettes, dont l'écriture rappelait celle des documents Naacals consultés aux Indes. Il put traduire ces textes, très différents de tout ce qui avait été trouvé jusque là en Amérique centrale, et obtint ainsi de nouveaux renseignements relatifs à l'histoire et a la disparition de Mu.




Ci-contre: Symbole commun aux tablettes découvertes par Churchward et à certaines tablettes des
civilisations précolombiennes.
Les affirmations de Churchward ont fait l'objet de très vives réserves, principalement dues au fait qu'il demeure très évasif quant à l'origine de ses sources. Nul ne sait de quel temple il a tiré les fameuses
tablettes naacales et il reste très imprécis quand il évoque son voyage au Tibet occidental, au cours duqueldes lamas lui auraient présenté une carte de l'ancien continent de Mu, dont il évalue l'âge à vingt mille ans.




Des rouleaux de papyrus remontant a près de vingt mille ans

Ces critiques ne doivent pas remettre automatiquement en question l'ensemble de son travail; la découverte, en 1959, de rouleaux de papyrus remontant a près de vingt mille ans sur le site fouillé jadis par Niven vint confirmer, vingt-trois ans après la mort du pionnier, les intuitions qu'il avait eues à propos de Mu, baptisé Muror sur ces nouveaux documents; la traduction de ces rouleaux ne fut terminée qu'en 1964. Due au professeur R. Hurdlop, cette découverte exceptionnelle peut être comparée, pour son importance, à celle des manuscrits de la mer Morte, dans la mesure où elle va permettre de jeter un regard complètement nouveau sur les origines de l'ancien Mexique et sur ses rapports avec les “ Terres de l'Ouest ”, dont il est très clairement question dans ces nouveaux documents. L'étude des diverses sources auxquelles il avait pu avoir accès avait amené Churchward à un certain nombre de conclusions très précises quant a ce qu'avait été Mu.




DESCRIPTION DE MU

Ce continent s'étendait sur 5 000 km du nord au sud, depuis les Hawaii, qui marquent encore aujourd'hui son extrémité septentrionale, jusqu'à une ligne joignant l'île de Pâques aux îles Fidji. D'est en ouest, il s'étendait sur 8 000 km : il était formé de trois terres séparées par d'étroits chenaux, selon la carte étudiée au Tibet. Ce vaste ensemble se présentait comme une immense plaine vallonnée au climat tropical et a la végétation luxuriante. Ce paradis originel était fertile et propice à toutes les cultures. Des villes importantes regroupaient une population nombreuse, évaluée à plus de 60 millions d'habitants au moment de la catastrophe. Mu était véritablement le centre de toute civilisation et les autres foyers de culture n'étaient que ses colonies (Atlantide ...) .

Les habitants étaient divisés en dix tribus et se consacraient à l'agriculture, à la navigation et au commerce. Tous adoraient le Soleil et croyaient a l'immortalité de l'âme. Le peuple dominant avait la peau clair , avec des yeux sombres et des cheveux noirs. L'hégémonie qu'il exerçait sur les autres peuples a peau noirs ou jaunes était des plus bienveillantes, sauvagerie et violence étant bien sûr absentes de cet éden enchanteur. C'est ce magnifique ensemble, porteur de la civilisation la plus ancienne qu'ait connue notre planète, qui fut rayé de la carte du monde par une série d'éruptions volcaniques et de raz de marée gigantesques, lesquels firent de ce vaste continent la poussière d'archipels que l'on rencontre aujourd'hui au cœur de l'immensité du Pacifique.Routes, cités et temples furent engloutis dans les profondeurs, et les rares rescapés, incapables de survivre dans un état de sauvagerie à peu prés total, réduits au cannibalisme, disparurent rapidement, sans pouvoir s'adapter a de nouvelles conditions de vie, par trop différentes de celles que leur avait garanties pendant des millénaires une civilisation supérieure.

Le souvenir du continent disparu se perdit ainsi progressivement, et seules quelques populations qui avaient été en contact avec lui purent transmettre, par l'intermédiaire de sectes d'initiés telles que celle des Naacals, les traditions et le langage de la civilisation muenne. De nombreux textes, surtout dans l'aire de la civilisation mexicaine précolombienne, semblent confirmer ce scénario effrayant, et Churchward ainsi que Louis-Claude Vincent, son continuateur actuel, les ont soigneusement recensés, mais il est toujours possible de donner une interprétation purement symbolique de telle ou telle description d'une catastrophe. Il va de soi que la découverte de vestiges archéologiques présente plus de crédibilité et peut conforter solidement les assertions des tenants de l'existence passée de Mu.


SITES ARCHEOLOGIQUES

De nombreuses ruines viennent confirmer, à travers les îles du Pacifique, la floraison passée d'une haute civilisation. L'île de Pâques et ses statues constituent sans conteste les vestiges les plus connus et les plus spectaculaires : elles sont au nombre de cinq cent cinquante, constructions cyclopéennes dont l'origine demeure aujourd'hui inexpliquée malgré les tentatives faites en ce sens par les savants officiels depuis plusieurs décennies. Ces constructions colossales ne sont pas les seules qui aient été reconnues sur ce modeste îlot de 118 km2 : un grand temple et des terrasses de pierre imposantes traduisent l'importance d'une activité que l'on ne peut sérieusement attribuer aux Pascuans, découverts par Roggeveen au XVIIIe siècle. Plusieurs tablettes qui ont été déchiffrées révèlent que “ quand cette île a été créée et a été connue de nos ancêtres, la terre était traversée de belles routes pavées de pierres plates. Ces pierres étaient si parfaitement jointes et posées qu'on ne voyait pas les bords... ” et, par ailleurs, que “ cette petite île faisait partie jadis d'un vaste continent traversé par des routes merveilleusement pavées de belles pierres plates ”.

Dans l'archipel Cook, on trouve sur les îles Rarotonga et Mangaia des vestiges de routes, sur des terres où ne se trouve aucune carrière de pierre, ce qui implique que les matériaux utilisés sont venus d'ailleurs. Un autre vestige étonnant est le portique de pierre de Tongatabu, simple atoll corallien, où la pierre est naturellement absente et où nous trouvons un monument formé de trois monolithes imposants, pesant respectivement 70 t pour les deux premiers et 25 t pour celui qui est posé dessus. Ces pierres ne peuvent venir que d'un point se trouvant à plus de 200 milles, et ce que nous savons des navigations polynésiennes exclut que l'on puisse imaginer un transport de ce type sur de pareilles distances...

Les îles Carolines sont particulièrement riches sur le plan archéologique et il est troublant que les tablettes naacales aient justement situé dans leurs parages les premières approches du territoire de Mu. Le temple de Panape constitue l'ensemble le plus remarquable par ses dimensions et par l'importance des infrastructures telles que routes ou canaux, dont les vestiges sont visibles autour. Par leurs dimensions, les ruines de Panape apparaissent comme celles de l'une des sept capitales auxquelles font allusion les textes relatifs à Mu.Les ruines de Kusai sont de dimensions comparables, et les traditions indigènes évoquent très clairement le passé du “ peuple très puissant ” qui vivait là jadis. Les ruines cyclopéennes de l'île de Lélé ne sont pas moins impressionnantes. De nombreuses pyramides de pierre, dont l'usage demeure un mystère, ont été découvertes dans les îles Gilbert et Marshall. De hautes
colonnes sont les monuments les plus fréquemment répandus dans les Mariannes, à Guam et Tinian notamment.

D'autres ruines sont visibles dans l'archipel des Hawaii et dans celui des Marquises, alors que diverses traditions orales montrent que le souvenir du continent perdu persistait également chez les Maoris de Nouvelle- Zélande; de la même manière, Churchward pense que certaines peintures rupestres d'Australie, qui traduisent un degré d'évolution culturelle déjà élevé, ne peuvent être attribuées aux aborigènes très primitifs qui peuplaient la grande île lors de l'arrivée des Européens. Tous ces éléments ont amené Churchward, mais aussi de nombreux ethnologues qui sont loin de le suivre dans toutes ses conclusions, a penser qu'il avait existé une civilisation océanienne unique dont tous ces vestiges témoignent encore aujourd'hui.


Si l'on admet l'existence de 'ancien continent qui occupait le centre de l'océan Pacifique, il convient d'apporter une réponse à la question que pose sa brutale disparition. L'un des spécialistes de l'Atlantide, le colonel A. Braghine, a formulé l'hypothèse selon laquelle un corps céleste vint frapper la Terre dans le Pacifique il y a environ douze mille ans, ce qui aurait entraîné des bouleversements géologiques considérables et déplacé l'axe de notre planète. On sait l'importance des chutes de météorites survenues a l'époque historique : le cratère de Coon Butte, en Arizona, à 1200 m de diamètre, la météorite qui s'est abattue en 1908 dans la taïga de la Toungouska a tout calciné dans un rayon de 20 km autour de son point d'impact et, dans la mesure où de nombreuses sources antiques, notamment égyptiennes et précolombiennes, évoquent un cataclysme de ce type, on peut imaginer qu'il a pu se produire et entraîner la disparition de Mu, la patrie originelle de l'Humanité.

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