LA VAGUE FRANCAISE 1990



Vague de manifestations OVNI le 5 novembre 1990 au dessus de la FRANCE

Tout a commencé dans la soirée du 5 novembre 1990. A partir de 18H30, des objets volants inconnus sont aperçus à de nombreux endroits au dessus du territoire national. Dans le ciel s'assombrissant  en ce début de soirée, des engins inconnus, lumineux, nombreux et de dimensions variables apparaissent. Certains survolent paisiblement, en projetant  vers le sol ou de façon horizontale des faisceaux de lumière. D'autres se contentent de traverser notre espace aérien ostensiblement mais de façon mesurée. Les témoins se comptent par milliers aux quatre coins de la France. Des photos, des enregistrements vidéos, des détections de tout ordre viennent bientôt confirmer les observations.

Dans diverses régions, les lumières se déplacent en formation, de façons parallèles sous la couche nuageuse. A d'autres endroits d'immenses structures dont les envergures sont comparées par les témoins à la taille d'une ville sont observées. Dans la quasi totalité des cas, les engins se déplacent dans le silence, le plus total, très lentement et à très basse altitude.

   
   

Les témoins très nombreux sont issus de toutes les couches de la société. On relève parmi ceux là un grand nombre de professionnels des milieux de l'aérospatial, des astronomes, des gendarmes, des scientifiques, des policiers, des médecins, des pilotes, des contrôleurs aériens, des militaires, un président du tribunal de grande instance, des contrôleurs judiciaires,  des fonctionnaires au Ministère de l'Intérieur, des Maires et adjoints, des conseillers généraux...etc... la liste est longue.

Dans les heures qui suivent, les médias signalent ces observations et se cherchent une explication auprès des scientifiques qui prennent leur temps pour répondre.

      
Dans les 24h qui suivent, un observatoire allemand déclare que le survol n'est rien d'autre qu'un météorite. Des astronomes français se révèlent publiquement réticents à confirmer cette interprétation qui ne tient pas compte des témoignages par milliers venant interdire "l'hypothèse météorite". Finalement, le SEPRA, service du CNES présentera une explication tout aussi contradictoire dans la perspectives des témoignages, mais qui aura le mérite de rassurer: un troisième étage de fusée russe serait retombé au dessus de l'hexagone de Nord-Est à Sud Est. [Rappelons que la retombée d'un tel compartiment se réduit à quelques minutes seulement.]




Voici à quoi correspond la rentrée d'un troisième étage de fusée Molniva M en 2001.

On remarquera une trajectoire descendante (et non pas horizontale ou ascendante), une vitesse élevée (et non pas lente, estimée par certains à 2km/h) ainsi que l'impossibilité de distinguer une forme (alors qu'à contrario les témoins signalent des centaines d'objets d'envergures et de forme variable.
A l'heure actuelle, nos contacts au sein de la Défense Française nous indiquent que certaines observations réalisées  ce soir  là avec leurs moyens ainsi que quelques témoignages privilégiés (par les conditions d'observations) relèvent toujours du domaine de la sureté et d'un très haut niveau de confidentialité [pour des raisons que nous ignorons et que nous avons bien du mal à comprendre à la lumière des affaires d'ovni très sensibles qui ont été révélées par d'autres nations occidentales].



Si de telles observations réalisées par des milliers de français (estimation de 10 000 personnes au minimum faites en considérant le nombre de témoignages déclarés), éveillent un jour la curiosité de la population, une étude sérieuse portant sur l'origine des manifestations inconnues pourrait être réclamée aux institutions.




Notons qu'il aurait été intéressant de mener une étude statistique permettant de déterminer l'éventuelle concordance entre les heures auxquelles ont eu lieu ces manifestations et les heures auxquelles la disponibilité à l'extérieur des bâtiments (foyer, établissement professionnel, université et bâtiments scolaires) de la population française est la plus importante ce jour là.






LE RAPPORT COMETA
Le rapport français sur les Ovnis

Un rapport confidentiel sur les OVNI a été remis au Président de la République et au Premier Ministre. D'après le rapport " COMETA ", l'hypothèse d'une origine extraterrestre ne peut plus être écartée. Par ce rapport un premier pas en France concernant la vérité sur les OVNI vient d'être franchi. 



La France est en matière d'OVNI le pays des paradoxes. La question des OVNI n'y possède pas de légitimité scientifique ou intellectuelle reconnue, alors qu'il existe, depuis 1977 une structure officielle d'enquête scientifique. Elle y est moins bien admise que dans d'autres pays, alors que nous disposons d'un ensemble de données de qualité souvent supérieure, validant la réalité d'un phénomène physique et inexplicable. La publication des enquêtes du GEPAN sous forme de notes techniques, et les prises de position ouvertes, et néanmoins prudentes, du responsable du Service d'expertise des rentrées atmosphériques (SEPRA), Jean-Jacques Vélasco, sur la réalité physique des OVNI et leur supériorité technologique, représentent une avancée qui, curieusement, n'atteint pas l'opinion publique française, ni les médias.                                                          Autrefois précurseur, la France a régressé dans la prise en charge de la question des OVNI. Le GEPAN a été transformé en SEPRA, et ses moyens ont été réduits de manière drastique. Alors que l'Assemblée Nationale abordait timidement la question des Ovni en 1954 (J.O. 27/01/1954), elle la réduit aujourd'hui à un phénomène de croyance.

La COMETA est une association composée de spécialistes des sciences physiques, des sciences de la vie, des sciences humaines, ainsi que d'officiers supérieurs de l'armée et d'ingénieurs. En juillet 1999 le COMETA publie un rapport très complet sur le phénomène ovni qui fut transmis au président de la république ainsi qu'au premier ministre. Le rapport de 90 pages sera publié ensuite par le magazine VSD à destination du grand public. Le rapport, qualifié par VSD de "rapport confidentiel remis au Présent de la République et au Premier Ministre", émane essentiellement des sphères militaires. Il est d'ailleurs possible que ce texte ne constitue qu'une partie d'un rapport plus étayé, et que ce serait ce rapport-là qui ait été déposé sur le bureau du Premier Ministre et du Président de la République. Un rapport qui contiendrait assez d'éléments pour les convaincre de la réalité matérielle des ovnis et de la très forte présomption de leur origine extraterrestre.

De façon sobre et rigoureuse, le COMETA met en évidence la réalité physique des OVNI, et attire l'attention sur l'insuffisance des moyens consacrés à leur prise en charge.
 Il n'est pas possible de reproduire intégralement le texte du rapport Cometa qui est protégé par les droits de ses auteurs.

Dans sa conclusion, le COMETA affirme que la réalité physique des OVNIS, sous le contrôle d'êtres intelligents, est "quasi-certaine." Seule une hypothèse tient compte des données disponibles: l'hypothèse des visiteurs extraterrestres. Cette hypothèse est naturellement improuvée, mais a des conséquences de grande envergure. Les buts de ces visiteurs allégués demeurent inconnus mais doivent être le sujet de nos préoccupations.

La préface du rapport est signée par le Général Bernard Norlain de l'Armée de l'Air, ancien directeur de l'IHEDN, et il commence par un préambule par André Lebeau, ancien président du centre national pour les études de l'espace , le CNES, l'équivalent français de la NASA. Le groupe lui-même, auteur collectif du rapport, est une association d'experts, dont beaucoup sont ou ont été des auditeurs de l'IHEDN, et ils sont de plus présidés par le Général Denis Letty de l'Armée de l'Air, l'ancien auditeur à l'IHEDN. Le sigle "COMETA" se veut signifier "Comité pour des Etudes Approfondies."

Une liste non-exhaustive de ses membres est donnée au début, elle inclut: Le Général Bruno Lemoine, de l'Armée de l'Air (FA de l'IHEDN), L'Amiral Marc Merlo, (FA de l'IHEDN), Michel Algrin, Docteur en Sciences Politiques, Avocat à la Cour (FA de l'IHEDN), Le Général Pierre Bescond, ingénieur en armements (FA de l'IHEDN), Denis Blancher, Chef de la Police Nationale au Ministère de l'Intérieur, Christian Marchal, ingénieur en Chef au Corps des Mines et Directeur de Recherche à l'Office National de la Recherche Aéronautique (ONERA), le Général Alain Orszag, Ph.D. en physique, ingénieur en armements.

Le comité exprime également sa gratitude aux contribuants extérieurs comprenant Jean-Jacques Vélasco, dirigeant le SEPRA du CNES, François Louange, président de Fleximage, spécialiste en analyse de photo, et Général Joseph Domange, de l'Armée de l'Air, délégué général de l'association des auditeurs à IHEDN.


LE RAPPORT COMETA

Le Général Letty, en tant que président de COMETA, met en exergue le principal thème du rapport, qui est que l'accumulation des observations bien documentées nous contraint maintenant à considérer toutes les hypothèses quant à l'origine des OVNIS, particulièrement les hypothèses extraterrestres. Le comité présente alors le contenu de l'étude. La première partie comprend la présentation de quelques cas remarquables de France et d'autres pays.

Dans une deuxième partie, ils décrivent l'organisation actuelle de la recherche, en France et à l'étranger, et des études effectuées par les scientifiques mondiaux qui peuvent fournir des explications partielles du phénomène des OVNIS, selon des lois connues de la physique. Les explications globales principales sont alors passées en revue, des avions secrets jusqu'aux manifestations extraterrestres.

Dans une troisième partie, on considère des mesures à prendre concernant la Défense, basées sur l'information des pilotes civils et militaires. Des conséquences stratégiques, politiques et religieuses, si l'hypothèse extraterrestre est confirmée, sont alors discutées.


CHAPITRE I
Faits et témoignages

Plusieurs des cas choisis sont bien connues par la plupart des chercheurs, et doivent seulement être mentionnées ici. Ce sont:

- Des témoignages des pilotes français puis étrangers: M. Giraud, Pilote de Mirage IV (1977), Colonel Bosc, Pilote de Chasse (1976), Vol Air France AF 3532 (Janvier 1994) ainsi que plusieurs cas aéronautiques dans le monde.
- Des témoignages étrangers: Lakenheath (U.K., 1956), RB-47 (U.S., 1957), Teheran (1976), Russie (1990), San Carlos de Bariloche (Argentine, 1995).
- Des observations au sol: Tanarive (1954) Observation d'une soucoupe volante près du sol par un pilote français, J.-P. Fartek (1979), Observation rapprochée au dessus d'un site de missiles Russes par plusieurs témoins (1989).
- Des rencontres du troisième type en France: Valensole (Maurice Masse, 1965), Cussac, Cantal (1967), Trans-en-Provence (1981), Nancy (le cas dit de "l'Amarante", 1982).
- Des contre exemples de phénomènes qui ont été expliqués: Bien que le choix soit limité, il semble être suffisant pour convaincre un lecteur non informé mais d'esprit ouvert de la réalité des OVNIS.




CHAPITRE II
L'état des connaissances

La deuxième partie commence par un aperçu de l'organisation de la recherche officielle sur les OVNIS en France, des premières instructions fournies à la Gendarmerie en 1974 pour l'enregistrement des rapports, à la création du GEPAN en 1977, de son organisation et de ses résultats, y compris la collection de plus de 3.000 rapports de la Gendarmerie, des études de cas, et des analyses statistiques. Il examine alors des accords passés par le GEPAN et, plus tard, le SEPRA, avec l'Armée de l'Air et l'Armée de Terre, l'aviation civile et d'autres organismes, tels que les laboratoires civils et militaires, pour l'analyse des échantillons et des photographies.

Concernant les méthodes et les résultats de SEPRA, on nous rappelle quelques cas célèbres (Trans-en-Provence, l’Amarante), et l'accent est mis sur des catalogues des cas, notamment des pilotes (le catalogue de Weinstein), et les observations conjointes radar/visuelles rapportées dans le monde entier.

Une note historique apparaît ici avec une citation de la lettre célèbre du Général Twining, de Septembre 1947, qui avait alors déjà affirmé la réalité des OVNIS.

Le chapitre suivant, titré "OVNIS: Hypothèses et essais de modélisation") discute de quelques modèles et hypothèses qui sont à l'étude dans plusieurs pays. Des simulations partielles ont été déjà faites pour la propulsion des OVNIS, basées sur des observations d'aspects tels que vitesse, mouvements et accélérations, pannes de moteur des véhicules voisins, et paralysie des témoins. Un modèle est la propulsion magnétohydrodynamique, déjà examinée avec succès dans l'eau, et qui pourrait être réalisé dans l'atmosphère avec les circuits supraconducteurs, dans quelques décennies. D'autres études sont brièvement mentionnées concernant la propulsion atmosphérique et spatiale, telle que des faisceaux de particules, l'anti-gravité, ou l'utilisation des impulsions gravitationnelles planétaires et stellaires.

On suggère que les pannes de moteurs de véhicule puissent être expliquées par rayonnement micro-onde. En fait, des générateurs d'hyperfréquences de forte puissance sont à l'étude en France et d'autres pays. Une application en est les armes à micro-ondes. Les faisceaux de particules, tels que les faisceaux de protons, qui ionisent l'air et deviennent donc visibles, pourraient expliquer l'observation des faisceaux lumineux tronqués. Les micro-ondes pourraient expliquer la paralysie des témoins.

Dans le même chapitre les hypothèses explicatives globales sont ensuite étudiées. Les canulars sont rares et facilement détectés. Quelques théories non scientifiques sont rejetées, comme la conspiration et manipulation par des groupes occultes puissants. Également rejetés, les phénomènes parapsychologiques, et les hallucinations collectives. L'hypothèse des armes secrètes est également considérée comme très improbable, de même que "l'intoxication" ou l'hystérie à l'heure de la guerre froide, ainsi que les phénomènes naturels.

Nous sommes alors laissés avec diverses hypothèses extraterrestres. Une version a été développée en France par les astronomes Jean-Claude Ribes et Guy Monnet, basé sur le concept des "îles de l'espace" du physicien américain O’Neill, et elle est compatible avec la physique actuelle.

L'organisation de la recherche OVNIS aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et en Russie est rapidement examinée. Aux Etats-Unis, les médias et les sondages montrent un intérêt et un souci marqués du public, mais la position officielle, particulièrement de l'Armée de l'Air, est toujours celle du démenti, plus précisément l'affirmation qu'il n'y a aucune menace à la sécurité nationale. En fait, des documents déclassifiés, publiée sous le coup de la loi de la liberté de l'information FOIA, exposent une toute autre histoire, celle de la surveillance des installations nucléaires par des OVNIS, et celle de l'étude continue des OVNIS par les militaires et les agences de renseignement.

Le rapport souligne l'importance, aux Etats-Unis, des associations indépendantes privées. Il mentionne les preuves rendues disponible dans le document "Best Available Evidence" du CUFOS, introduit en 1995 à un millier de personnalités dans le monde entier, et le groupe de travail du Professeur Sturrock en 1997, tous les deux commandités par Laurent Rockefeller. "Best Available Evidence" a été évidemment bien accueillie par les auteurs du rapport COMETA.

Le comité note également l'apparition publique d'officiels "initiés" allégués tels que colonel Philip Corso, et conclut que son témoignage pourrait partiellement donner des indications quant à la vraie situation aux États-Unis, en dépit de ses nombreux critiques.

Le rapport décrit brièvement la situation en Grande-Bretagne, avec une mention spéciale à Nick Pope, et pose la question de l'existence possible des études secrètes poursuivies en commun avec les services américains. Il mentionne aussi bien la recherche en Russie, et la publication de l'information, notamment par le KGB en 1991.

CHAPITRE III
Les OVNI et la défense

Dans la troisième partie le rapport déclare que s'il est vrai qu'aucune action hostile n'a pour le moment eu lieu, au moins quelques actes d'intimidation ont été enregistrés en France (le cas du Mirage IV, par exemple). Puisque l'origine extraterrestre des OVNIS ne peut pas être éliminée, il est donc nécessaire d'étudier les conséquences de cette hypothèse au niveau stratégique, mais également aux niveaux politiques, religieux et médiatique.

Le premier chapitre de la partie III est consacré aux stratégies éventuelles et il commence par des questions fondamentales. Que faire si les OVNIS sont extraterrestres? Quelles intentions et quelle stratégie pouvons-nous déduire de leur comportement?

De telles questions ouvrent la partie la plus ouverte à la controverse du rapport. Des motivations possibles des visiteurs extraterrestres sont explorées ici, comme la protection de la planète Terre contre les dangers de la guerre nucléaire, suggéré par exemple par les survols répétés des emplacements de missile nucléaires. Le comité s'interroge sur les répercussions possibles sur le comportement, officiel ou non, de différentes nations et se concentre sur la possibilité de contacts secrets favorisés qui pourraient "être attribués aux Etats-Unis." L'attitude des États-Unis est vue comme "extrêmement étrange" depuis la vague de 1947 et l'événement de Roswell. Depuis cette époque, une politique du secret croissant semble avoir été appliquée, qui pourrait être expliquée par la protection à tout prix d'une supériorité technologique militaire à acquise par l'étude des OVNIS.

Ensuite, le rapport aborde la question "quelles mesures devons-nous prennent maintenant?" Au minimum, quelle que soit la nature des OVNIS, elles exigent "la vigilance critique," en particulier concernant le risque "de manipulations de déstabilisation." Une sorte de "veille cosmique" devrait être appliqué par les élites, au niveau de la nation et au niveau international, afin d'empêcher quelque surprise choquante, interprétation incorrecte et manipulation hostile.

Au plan National, le COMETA demande le renforcement du SEPRA, et recommande la création d'un comité au niveau le plus élevé du gouvernement, chargé du développement des hypothèses, de la stratégie, et de la préparation des accords coopératifs avec l'Europe et d'autres pays étrangers. Une autre étape serait que les états Européens et l'Union Européenne entreprennent une action diplomatique concertée envers les Etats-Unis dans le cadre des alliances politiques et stratégiques.

Une question principale de rapport est "pour quelles situations devons nous être préparés?" Il mentionne des scénarios tels qu'une prise de contact par les extraterrestres; la découverte d'une base extra-terrestre sur Terre; une invasion (considérée comme improbable) et des attaques localisées ou massives; des manipulations ou désinformations délibéré visant à déstabiliser d'autres états.

Le COMETA consacre une attention particulière "aux implications aéronautiques," avec des recommandations détaillées a visant divers personnels, tel que des personnels aériens, les contrôleurs radar, les météorologues et des ingénieurs. Il fait également des recommandations aux niveaux scientifiques et techniques, destinés à développer la recherche avec des avantages potentiels pour la défense et l'industrie. Le rapport explore aussi les implications politiques et religieuses liées aux OVNIS, en utilisant comme modèle la perspective de notre propre exploration de l'espace: Comment le ferions-nous, comment réaliserions-nous des contacts avec des civilisations moins avancées?

Une telle approche n'est pas nouvelle pour les lecteurs bien informés de la littérature ufologique abondante, mais elle a une valeur spéciale ici, étant traité sérieusement à un tel niveau. Les implications pour les médias et l'opinion publique ne sont pas négligées, avec les problèmes de la désinformation, de la crainte du ridicule, et de la manipulation par certains groupes.

Dans sa conclusion, le COMETA affirme que la réalité physique des OVNIS, sous le contrôle d'êtres intelligents, est "quasi-certaine." Seule une hypothèse tient compte des données disponibles: l'hypothèse des visiteurs extraterrestres. Cette hypothèse est naturellement improuvée, mais a des conséquences de grande envergure. Les buts de ces visiteurs allégués demeurent inconnus mais doivent être le sujet de nos préoccupations.

Dans ses recommandations finales, le COMETA insiste encore une fois sur les nécessités suivantes:

- Informer les preneurs de décisions et les personnes ayant des hautes responsabilités.
- Renforcer les moyen d'enquêter et d'étudier du SEPRA.
- Considérer si les agences s'occupant de surveillance spatiale considèrent les détections d'OVNIS.
- Créer un comité stratégique au plus haut niveau de l'Etat.
- Prendre des mesures diplomatiques pour une collaboration avec les Etats-Unis sur cette question importante.
- Etudier les mesures d'urgence à mettre en place.

Finalement le document est accompagné de sept annexe:

- Les détections radar en France.
- Les observations par les astronomes.
- La vie dans l'Univers.
- La colonisation de l'espace.
- Le cas Roswell et la désinformation.
- L'ancienneté du phénomène OVNI et des éléments pour une chronologie.
- Des réflexions variées sur les aspects psychologiques, sociologiques et politiques du phénomène OVNI.

CONCLUSION
Résumé de l'IHEDN sur le rapport


Le texte de Cometa, association regroupant d'anciens auditeurs de l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN) et présidée par Denis Letty, général de l'armée de l'air, reprend une série de témoignages accumulés sur l'apparition d'étranges phénomènes, tant dans le monde qu'en France. " L'hypothèse extraterrestre, en déduisent les auteurs du rapport, est de loin la meilleure hypothèse scientifique; elle n'est certes pas prouvée de façon catégorique, mais il existe en sa faveur de fortes présomptions, et si elle est exacte, elle est grosse de conséquences. " Même si "aucun accident, et a fortiori aucun acte hostile, n'a eu pour origine certaine, du moins officiellement, un OVNI", la persistance du phénomène, estiment-ils, devrait donner lieu à une "réflexion sur les conséquences stratégiques, politiques et religieuses qu'entraînerait une éventuelle confirmation de cette hypothèse". Le général Bernard Norlain, ancien directeur de l'IHEDN, souligne, dans sa contribution au dossier, que "des problèmes concrets se posent, qui appellent une réponse en termes d'action".


Source : http://feairplane.canalblog.com/archives/2010/09/23/19137662.html

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