La vague de 1954


 Il faut savoir que ces gens ne connaissaient presque rien des ovnis en 1954. Ils ont donc interprété et décrit à leur manière avec leurs mots les apparitions d'ovnis et les atterrissages. Le fait de décrire un ovni comme un "abat jour" ne veut pas dire que le témoignage est faux ou inventé. Il s'agit simplement de la description de la forme de l'objet certes un peu naïve ou simpliste mais avec une grande sincérité. La vague de 1954 est un évènement majeur dans l'histoire française de l'ufologie elle mérite toute notre attention. Il s'agit d'une visite méthodique et minutieuse du territoire français par des engins non conventionnels en très grand nombre. Malheureusement les discours des rationalistes qui ne sortaient même pas de chez eux pour constater de visu et l'acharnement extrême de la presse sur les témoins ont tout éclipsé.



 L'année 1954 est marquée par une vague d'OVNIS sans précédent en France. Des dizaines d'observations, d'atterrissages, de rencontres avec des petits êtres sont rapportés tous les jours durant les mois de Septembre, d'Octobre et Novembre.

En France, à cette époque, les soucoupes volantes font parfois l'objet d'articles dans la presse, mais sont généralement considérées comme des balivernes. Donc peu de changement par rapport à notre époque et pourtant le pays va subir une vague d'observations d'ovnis qui fera parler d'eux durant de longues années.

La vague débute en septembre 1954, déferle en octobre et s'éteint peu à peu jusqu'au début du mois de décembre. Toute la France est concernée par ses diverses observations. Toutefois, les rencontres rapprochées du 3e type (RR3) font défaut dans vingt-huit départements sur les quatre-vingt-dix de l'époque.

Ce qui frappe dans la vague de 1954 c'est l'étonnante diversité dans les témoignages. Au vu des différents témoignages ont peu même se poser des questions sur leur véracité tant les bizarrerie sont notées. Par exemple au niveau de la forme des ovnis, les témoins comparent le phénomène à une marmite, un champignon, une sphère, une meule, un cigare, une citerne, une balance, un sous marin un abat jour etc… en ce qui concerne les RR3, c'est le même problème, il semble y avoir autant d'espèces de visiteurs que de témoins.

On notera les descriptions de nains velus de la tête aux pieds, de petits hommes a grosses têtes, revêtus de scaphandre, des humains normaux vêtus d'une tenue collante, des petits êtres d'un vert phosphorescent munis d'une queue etc… Et il en est de même pour le type de communication de ces êtres qui tantôt semble parler français, ou russes, ou chinois ou avec l'accent breton. En bref, il semble y avoir, a première vue, une sorte de " joyeux n'importe quoi " si je puis me permettre l'expression dont une partie pourras éventuellement être mis sur le compte de la panique mais qui reste tout de même dans l'ensemble un peu confus.

Néanmoins, des effets physiques indiscutables sont observés qui attestent bien de la réalité du phénomène. On relève, par exemple, des traces des atterrissages des appareils avec de l'herbe et de la terre tassées, des plantes calcinées, des pierres noircies par de fortes chaleurs, des empreintes de toutes sortes etc… Des témoins sont frappés de paralysie ou d'une dermatose anormale ou d'autres maux nécessitant deux ou trois jours de soins au lit. Des moteurs de véhicule s'arrêtent des phares s'éteignent et les animaux semblent tous terrorisés.

Malheureusement, à cette époque les chercheurs et enquêteurs sont peu nombreux et peu d'entre eux se rendent sur le terrain. Hormis quelques journalistes provinciaux comme Charles Garreau ou encore Marc Thirouin et Henry Bush ainsi que Jimmy Guieu qui vont réaliser quelques enquêtes, les reporters de se dérangent guère. Certains rédacteurs vont même jusqu'à qualifier de canulars des affaires sur lesquelles ils ne font aucune enquête.

Cette vague se caractérise par une prédominance de rencontres dite du 3ème type (voir classification des rencontres).



Rencontre DU 3EME TYPE


Le 10 septembre 1954, à Quarouble, dans le Nord de la France, Marius Dewilde, alors qu'il lit le journal, aperçoit, sur la voie ferrée une masse sombre. Il entend des pas qui se rapprochent et voit deux petits êtres qui s'avancent vers lui. Alors qu'il s'approche pour en attraper un, il est paralysé par un rayon. Les deux petits êtres disparaissent alors dans leur engin qui s'élève du sol.



Le 26 septembre 1954, , dans la Drôme, voit un petit être en scaphandre se rapprocher ; les chiens aboient, un disque s'élève du sol en sifflant, bascule et disparait. Des traces furent découvertes sur le sol, le maïs est aplati, une branche cassée, une autre effeuillée, des arbrisseaux écrasés ainsi qu'un trou dans l'herbe de 15 cm, situé dans la périphérie d'une trace circulaire.



Le 27 septembre 1954, à Prémanon, dans le Jura, les enfants Romand, 12 et 9 ans, aperçoivent une forme couleur aluminium de 2m sur 1m ; le garçon tire avec son pistolet à flèches. La masse s'approche alors du garçon qui est touché à l'épaule ; sa sœur voit un cube animé dans la grange, elle se cache dans le foin. Les gendarmes constateront que le pré est foulé.


Le 1er octobre 1954, à 18h15, à Ressons-Sur-Matz, un fermier vit dans un champ, un appareil blanc. Plus tard, on trouva l'herbe aplatie à l'endroit du phénomène.

Le 03 octobre 1954, à 22h45, à, en Charente, Un engin circulaire fut aperçu par Jean Allary, entre Montmoreau et Villebois-Lavalette. Il semblait glisser sur le sol, et s'illumina complètement lorsqu'il décolla. Il mesurait environ 1,20m de haut. A cet endroit, on trouva l'herbe écrasée et roussie sur une longueur de 7 mètres.


Le 7 octobre 1954, des apparitions OVNI en masse
La journée du 7 octobre 1954, des disques lumineux atterrissant ou non, avaient été signalé à Cherbourg, la Ferté-Macé, près de Saint-Jean D'Assé sur la nationale 138, à Ballon, Lavenay, Montlevic et Cassis: Tous points d'alignant le long d'une droite avec une précision au millimètre près. La même chose pour Corbigny, Montlevic, Puymoyen et Marcillac.

Soit au total 28 localités qui furent le théâtre d'apparitions qui, toutes, montraient la même docilité à se ranger sur des lignes droites, lesquelles en se croisant, dessinaient de curieuses figures géométriques en étoile.

Ce fait pour le moins insolite se répéta curieusement durant la première quinzaine d'octobre. Après quoi la vague s'apaisa. Les alignements semblaient débuter vers une heure du matin, couvrant nos régions d'un réseau serré d'investigations d'origine inconnue.

On a parlé à ce propos de psychoses plus ou moins collectives. Mais, de deux choses l'une, rétorque Aimé Michel:
- c'est un phénomène pschychique. Alors, il arriverait que des centaines de milliers d'individus, ne se connaissant pas, se mettraient à délirer et, pour cela, s'organiseraient selon des lignes géométriques et réduiraient tous leurs délires à un petit nombre de spectacles bien agencés entre eux. Seulement cela n'explique pas le moteur calé et les phares éteints du Docteur Robert.
- c'est un phénomène réel. Alors "une technologie d'une efficacité et d'une virtuosité prodigieuse a manœuvré, réalisant un plan dont ni le but ni les motifs ne se laissent supposer".

L'hypothèse de travail basée sur ces alignements qu'imagina Aimé Michel a été contestée (équations à l'appui) par un statisticien diplômé, Monsieur François Toulet. Il n'en reste pas moins vrai que, même si c'est un mirage, ces alignements existent et restes inexpliquables... bien qu'à nos yeux de Terriens la vue d'une carte de ce genre évoque irrésistiblement l'idée d'une surveillance étroitement grillagée.

Mais dit encore Aimé Michel, l'homme peut-il espérer pénétrer un psychisme supérieur au sien si l'occasion lui en est donnée ? Ici le raisonnement par analogie invite à répondre par la négative. S'il en était ainsi nos rapports avec des êtres d'un psychisme supérieur au nôtre, nous ne discernerions, dans leur comportement, que des réalités de notre niveau. Par exemple, des lignes géométriques. Mais l'incompréhensible aurait ceci de particulier qu'il serait indéfinissable en langage humain. Nous sommes ici au seuil du vertige. N'allons pas plus loin pour l'instant."

Des témoignages de cette journée incroyable


Minuit : A Bompas (66)

M. Sébelli a vu un objet atterrir dans le village. Il appela ses voisins. Ils observèrent ensemble le départ de l'engin (Paris-Presse, le figaro, 13 octobre 1954).

2h: Marcillac (33)

Un boulanger qui était au travail sort à l'extérieur pour se rafraichir en raison de la chaleur de son fournil. Il voit apparaître un objet lumineux vers le nord-ouest. L'objet traverse le secteur ouest du ciel à basse altitude, aux environs de 70 mètres d'après ce qu'estime le témoin. L'objet se déplace à allure modérée et est perdu de vue vers le sud-est en direction de Bussac. L'objet est décrit en forme d'entonnoir renversé.

Tôt le matin : Plozevet

Les équipages de plusieurs bateaux de pêche voient 1 objet lumineux de couleur orange au-dessus de la côte, apparemment entouré d'une fumée dense. Les villageois voient le même objet et le voient s'approcher à environ 10 m du sol puis s'envoler vers le sud-est France Soir, 9 octobre 1954.

4 h : Béruges (86)

Un fermier, M. Thebault, voit 1 objet lumineux de 2 ou 3 m de diamètre, émettant un rayon de lumière qui balaye la campagne alentour France-Soir, 10 octobre 1954.

A l'aube : A Jettingen (France), un employé de chemin de fer, René Ott, voit un objet de la forme d'un champignon de 3 m de diamètre, dans un champ à 3 m de la N16 et à 1 m du sol. Un rectangle lumineux, une sorte de porte, se voit sur le côté. Il décolle et s'éleva à environ 5 m au-dessus du témoin, le suivant jusqu'au village voisin France-Soir, 10 octobre 1954.


6h20: Lavenay (72)

Plusieurs témoins ont vu passer dans le ciel une sorte d'œuf lumineux volant se dirigeant vers le sud-est.

6 h 25 : Saint-Jean-d'Asse

Sur la N138, un camionneur, M. Tremblay, voit une lueur bleue intense se dirigeant vers lui. L'objet produit cette lumière a la forme d'un cigare rouge et bleu. Le moteur et les phares du camion cessent de fonctionner France-Soir, 10 octobre 1954.

6h25: Ballon (72)

Deux objets volants sont vus, en forme de cigare.

6h30: Aux Mans (72)

A l'est du Mans, sur la nationale 23, des employés de chez Renault se rendant à leur travail en vélo virent près de la route un objet lumineux sur le sol. Ils ressentirent alors "des picotements et un sorte de paralysie." au moment ou l'objet émit un jaillissement de lumière verte. Ils durent descendre de leurs bicyclettes avec difficulté. L'objet partit au bout de quelques secondes en volant très bas au-dessus des champs.

7h00: Dommartin (01)
Une jeune écolière du hameau de Montessuy se rendait au catéchisme quand elle fut survolée tout près au-dessus de sa tête par une soucoupe volante d'où sortirent deux êtres bizarres armés de "longs couteaux". L'enfant fut visiblement très effrayée.

9h00: Lacroix St Ouen (60)

Deux témoins ont observé pendant au plus 1 minute et à moins de 1000 mètres, un objet ovoïde de couleur métallique qui évoluait en ligne droite.

10h00: Chanteraine (55) - 4 témoins

Une jeune fille de 17 ans était occupée à garder ses vaches sur le plateau de Malaincourt quand elle aperçoit dans le ciel un disque jaune, plutôt pâle, qui sembla osciller quelques instants. Abandonnant quelques secondes son troupeau, elle courut prévenir un agriculteur, qui labourait non loin de là, au lieu-dit "Le Boucher". Le phénomène lumineux était toujours là, et deux autres personnes de Chennevièrres virent ce globe inonder de reflets bleus et violets tout le ciel, En direction de Maix-aux-Forges. Ce jeu de lumières dura cinq bonnes minutes.
"Je ne pouvais plus regarder, affirme le cultivateur, ça me faisait mal à la tête. Je voyais tout bleu, mes cheveux étaient bleus, les bois étaient bleus."
Cette lueur pour le moins inhabituelle disparut ensuite faisant place, hélas, à une pluie abondante qui dura toute la journée.

11h30: Roumazières (16) - 2 témoins

Une femme sort de chez elle pour aller donner à manger aux lapins quand elle observe un objet de la forme d'une barrique en position verticale très près du sol en contrebas des écoles dans un pré. La taille de l'objet est d'environ 1 m. Le témoin ne parvient pas à fixer l'objet car celui-ci projette des lueurs jaunes clair qui font mal aux yeux. L'objet démarre doucement et part vers l'horizon, passant au-dessus des écoles à la vitesse d'une voiture. Un second témoin qui se trouvait à côté de la femme confirme le témoignage.

13H00: Chambéry (73)

Une famille entière habitant bellevue a observée un objet évoluant à faible vitesse au-dessus de Beauvoir. L'objet était gris aluminium. Il accéléra soudainement et disparut en direction de la Croix du Nivolet. Durée de l'observation 5 minutes.

14 h 30 : Monteux (84)

R.Margaillon se rend au travail. Entre Monteux et Althen-des-Paluds, à environ 100 mètres de lui, il voit, posé dans un champ un engin de forme à peu près sphérique, phosphorescent et d'apparence métallique d'environ 2 m 50 de haut ou de diamètre.
" J'ai arrêté mon attelage, dira le témoin. J'ai bloqué le frein de ma charrette. Je me suis alors avancé en direction de cet objet phosphorescent et d'apparence métallique. Je l'ai regardé longuement et, d'un seul coup, il a spontanément disparu, comme évaporé. ".
Plusieurs interprétations d'un effet possible sur le témoin en fonction des auteurs.

Le témoin ressentit une paralysie suffocante qui dura plusieurs secondes (selon Aimé Michel : A propos des S. V., p. 181).

Le témoin s'est mis à haleter et s'est senti "paralysé " (Jacques Vallée cas n° 208 et groupe G.A.B.R.I.E.L. "spécial paralysie" revue Ouranos).
Jimmy Guieu, dans Black out sur les S.V.. p. 198 cite : le témoin fut suffoqué par cette effarante disparition. Dans ce cas, nous ne savons pas s'il s'agit d'effets physiques ou de peur ?
C. Garreau et R. Lavier dans Face aux E.T., p. 165 ne parlent pas de paralysie ni de suffocation.

18H00: Vix (85)

Une femme, à la Chaignée de Vix, dit avoir aperçu dans le ciel et se dirigeant du nord au sud, un engin de forme cylindrique allongée de couleurs bleue, rouge et verte et laissant derrière lui une trainée blanche, quelques secondes seulement et l'engin disparaît en direction de La Rochelle.

 
18h30: Hennezis (27)

Deux enfants racontent leur observation :
" II pouvait être 18 h 30, le jour commençait à tomber, le temps était couvert, nous revenions du catéchisme à Hennezis. L'église se trouve à une heure de route de notre domicile qui est situé en plein bois. Pour nous y rendre, nous devons suivre les chemins de terre à travers les champs et les bois. Nous nous hâtions pour arriver avant que la pluie ne commence à tomber. Nous longions un champ nouvellement labouré et roulé; lorsque, tournant la tête, j'aperçus, à environ 200 mètres du pavillon de la "Marette ", un objet en forme "d'œufs ", de couleur rouge, reposant sur une sorte de couvercle de couleur noire. (II s'avère, après explications complémentaires des enfants, dessin à l'appui, qu'en réalité il s'agit d'un objet circulaire, surmonté d'un dôme rouge.)
J'ai tout de suite attiré l'attention de ma sœur sur cet objet bizarre, qui ne ressemblait à aucune machine agricole connue. Laissant ma sœur sur le bord du chemin, je me suis approché à moins de 100 mètres de l'appareil, et de la petite emmenée sur laquelle j'étais monté, j'ai pu distinguer l'objet. A ce moment, j'ai nettement aperçu, et ma sœur aussi, deux hommes de taille normale, descendre de la coupole rouge. Ils étaient vêtus de noir, et leur visage le semblait aussi. Ils se sont dirigés vers le dessous du disque noir.
La nuit étant descendue, nous avons été saisis de frayeur et nous avons couru jusque chez nos parents sans nous retourner. "
Le père revenu sur les lieux n'a trouvé aucune trace. La terre venait d'être fraîchement roulée, et leurs empreintes de pas ne laissaient aucune marque.

19h00: Eurre (26)

Observation d'un appareil de forme ovoïde paraissant éclairé d'une lumière rouge clair. Il se déplaçait à grande vitesse et sans bruit.

19h20: Forbasch (57)

L'Atterrissage dans la région de Forbach (Moselle):

Forbach (De notre correspondant) .

Jeudi soir, vers 19 h 20, revenant de sa tournée de distribution, le chauffeur de la firme Coca-Cola, M. Bou Charles, 30 ans, demeurant à Stiring-Wendel, 21 rue Nationale, se trouvait, après la traversée de Rosbruck sur la Route Nationale N.3, à l'entrée de Morsbach lorsque tout à coup, son attention fut attirée par un engin se trouvant sur cette route. M. Bou, étonné, crut à un accident de la circulation et stoppa son camion à quelques mètres de l'engin. C'est alors qu'il se rendit compte, en descendant de son véhicule, qu'il s'agissait d'un engin circulaire d'un diamètre de 9 m et d'une hauteur de 4 m environ (plus de 2 fois la taille d'un homme normal), qui était éclairé par plusieurs faisceaux de lumières dirigés vers la terre. S'étant approché et se trouvant à quelques mètres de cet engin bizarre, M. Bou vit tout à coup l'engin décoller à la verticale et s'élever à 10 m environ en l'air, pour se propulser ensuite en direction de Morsbach.

Toute cette scène se passait dans l'espace de quelques secondes devant le chauffeur ahuri. M. Bou, encore sous le coup de l'émotion, reprit sa route et se rendit chez son patron, à qui il décrivit la scène, et alla en référer à la gendarmerie. Le capitaine Bohler, averti, se rendit avec M. Bou sur les lieux, mais ne put déceler aucune trace sur la chaussée. Il interrogea longuement le chauffeur, qui lui déclara que la soucoupe avait la forme d'une assiette géante, de couleur bleue. Il n'a pas vue d'ouverture ni d'occupant. L'engin en décollant, ne fit aucun bruit, pas de déplacement d'air et ne changeant pas de couleur. Au moment de l'apparition il pleuvait et M. Bou déclare que lorsque l'appareil s'est élevé et disparu il avait une vitesse excessive n'étant même pas à comparer avec un avion à réaction.

Le plus étonnant de l'affaire est que M. Bou, visitant un client quelques instants avant, à Merlebach, déclarait à celui-ci qu'il ne croyait pas à ces histoires de soucoupes volantes. Il fut d'autant plus effrayé en voyant cet engin.

Le chauffeur que nous avons vu au cours de son interrogatoire par le capitaine Bohler, paraît être de bonne foi et était encore hier matin sous le coup d'une émotion visible.

Intéressé par ce cas, Jean Sider écrira en 1989 au Ministère de la Défense ainsi qu'à la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale qui lui répondront que le dossier est classifié pour 60 ans.

19 h 30:  Saint-Etienne-sous-Barbuise (10)

Marcel Guyot revenait de son travail aux abords de ce village. Son fils Jacques a suivi la même route dix minutes plus tard. Tous deux ont vu, à un passage à niveau, trois objets au sol qui produisaient une lumière blanche brillante. l'un d'eux était circulaire, l'autre avait la forme d'un cigare.

19h30: Saint Jory (31)

Observation d'une lumière verte de la grosseur d'une étoile.

19h45: St Savinien (17)

Un disque lumineux de couleur orange a été vu volant à basse altitude, stoppant et repartant en direction de l'ouest.

22h00: Tantonville (54)

Quatre témoins qui roulaient en voiture, ont aperçu une grosse boule lumineuse descendant vers le sol, dont la luminosité devenait plus forte au fur et à mesure qu'elle se rapprochait du sol. Le lendemain, on trouva de l'herbe brûlée à l'endroit où le phénomène s'était posé.

Heure indéterminée. Cassis (13)

Observation d'un objet de couleur aluminium, très brillant.

Heure indéterminée. Saint Bihy (22)

Observations de globes lumineux.

Heure indéterminée. Plozévet (29)

Tôt le matin un objet est observé par les équipages de plusieurs bateaux de pêche au-dessus de la côte. Il est lumineux de couleur orange, apparemment entouré d'une fumée dense.
Les villageois de Plozevet voient le même objet et déclarent qu'il s'était approché à environ dix mètres du sol puis s'est envolé vers le sud-est.

Heure indéterminée. St Plantaire (36)

Des villageois voient un objet lumineux traverser rapidement le ciel.

Heure indéterminée. Montlevicq (36)

Observations de plusieurs objets disques, globes lumineux et cigares.

Heure indéterminée. Chalette sur Loing (45)

Observation d'un objet ovale lumineux.

Heure indéterminée. Dordives (45)

Observation d'un objet en forme de cigare vertical.

Heure indéterminée. Bournel (47)

Deux témoins, topographes, faisaient des relevés sur le terrain pour un plan quand ils firent l'observation décrite ainsi:
"Un engin de forme circulaire, évoluant silencieusement dans le ciel en jetant des lueurs rouges et vertes. Il descendit jusqu'à une altitude de 200 mètres, puis disparut en quelque secondes dans une accélération prodigieuse."

Heure indéterminée. Montpezat (47)

Un objet non identifié est signalé dans la deuxième moitié de la nuit.

Heure indéterminée. Cherbourg (50)

Observation de globes lumineux.

Heure indéterminée. Corbigny (58)

En plein jour il est observé un engin lumineux en forme de cigare portant à sa partie inférieure deux disques rouges ainsi qu'un disque lumineux de grande dimension et de couleur jaune orange allant à une vitesse vertigineuse, laissant derrière lui une lumière éblouissante. Engin de forme cylindrique émettant des lueurs rouge et orange.

Heure indéterminée. La Ferte Macé (61)

Observation d'une sorte de fusée s'élevant silencieusement à la verticale en laissant une trainée blanche.

Heure indéterminée. Duclair (76)
Un témoin est soudainement aveuglé par un faisceau lumineux, quand il rouvre les yeux, il voit une boule qui disparut en quelques minutes.
Heure indéterminée. Aubiers (79)                                                                                 Observation au loin d'un disque rouge.
 
Vague française d'automne 1954: l’afflux des témoignages



LE TEMOIGNAGE DES RADARS

A côté du témoignage humain, il y a celui des appareils. Ecartons tout d'abord un certain type de cas, bien étudiés en France par le professeur Vassy, ou l’apparition de taches mobiles sur l’écran radar est imputable à des inversions de température et à un effet de mirage dans le spectre des ondes utilisées. Il s'agit là d'un phénomène bien connu des spécialistes et sans aucun rapport avec l’objet de cette étude. La tache de l’écran radar ne peut jamais, dans ce cas, être observée visuellement, et pour cause: elle n'existe que sur l’écran.
Voici en revanche un cas français que j'ai bien étudié à l’époque.


L’AFFAIRE D'ORLY
Dans la nuit du 17 au 18 février 1956 à 23 heures, apparaissait sur le radar d'Orly une tache correspondant à un objet d'une taille deux fois supérieure à celle des plus grands appareils alors en service. Aucun avion n'étant signalé dans la région, les techniciens se bornèrent d'abord à suivre les évolutions de l’objet supposé, évolutions fantastiques, puisque les vitesses variaient du sur-place le plus rigoureux à 2 500 kilomètres/heure (notons, au passage, que, d'après une étude américaine que je citerai tout à l’heure et qui fait autorité, cette vitesse exclut déjà l’hypothèse de l’inversion de température). Mais voici qu'un DC 3 de la ligne de Londres apparaît dans le champ de l’appareil. L’objet inconnu, qui à ce moment était stationnaire, est vu sur l’écran démarrant à une vitesse foudroyante et fonçant vers le DC 3. La tour d'Orly appelle alors ce dernier pour lui demander s'il ne voit rien.

- Je vois une lumière rouge clignotante qui se dirige vers moi apparemment à très grande vitesse, répond le pilote.
- Quelle position attribuez-vous à cette lumière?
- La verticale des Mureaux.
C'était la position repérée au radar. Le pilote du DC 3 dut changer de cap pour éviter une collision qui lui semblait imminente, puis l’objet disparut à ses yeux.
- Je ne vois plus rien. Avez-vous perdu le contact?
- Non, répond la tour de contrôle. L’objet semble être du côté du Bourget.
En effet, le pilote, en se tournant de ce côté, aperçoit de nouveau non seulement la mystérieuse lumière clignotante, mais bien l’objet lui-même, énorme et noir sur le fond du ciel. Ce manège dura trois heures consécutives. Au dire des enquêteurs de l’aviation civile, les pilotes des divers appareils qui atterrirent cette nuit-là à Orly après avoir vu la lumière clignotante, et parfois l’objet, manœuvrer autour d'eux à des vitesses folles, étaient blêmes de peur. Mais ce n'est pas tout:
a) l’objet "connaissait " l’existence et la position des radiobalises. II se déplaçait fréquemment de l’une à l’autre à des vitesses atteignant 3 600 kilomètres heure.
b) Il "connaissait" l’existence et les limites du radar. Quand aucun avion n'était en vue, il sortait du champ du radar par la verticale, et n'y rentrait que pour foncer vers l’avion en train d'approcher.
c) Et voici le plus fantastique. A un moment, pour en avoir le cœur net, les opérateurs appelèrent le radar du Bourget:
- Avez-vous la même réception que nous?
Aussitôt, le radar d'Orly fut brouillé par une puissante interférence. Pour échapper au brouillage, les opérateurs d'Orly changèrent de fréquence. Plus de brouillage pendant quelques secondes, au cours desquelles l’objet redevint parfaitement visible sur l’écran. Après quoi le brouillage reprit sur la nouvelle fréquence: tout se passait comme si l’objet, ayant intercepté et compris la conversation entre Orly et Le Bourget, avait jugé importun le repérage radar et l’avait brouillé, et ceci de fréquence en fréquence, car radar et brouillage ne cessèrent à partir de ce moment de se poursuivre! Cette interprétation, il faut le souligner, je la tiens des techniciens de l’aéronautique qui enquêtèrent ensuite sur l’incident. Détail: le radar du Bourget, en dérangement, ne fonctionnait pas cette nuit-là.


LA COMMISSION MILITAIRE AMERICAINE

Ainsi, dans ce cas particulier, l’observation radar fut doublée non seulement de l’observation optique, visuelle, par les pilotes qui aperçurent l’objet en vol, mais par tout un manège chat et souris évoquant irrésistiblement une activité intelligente.
Quelques années plus tard, je reçus à Paris la visite d'un des membres les plus éminents de la Commission d'Enquête de l’U.S. Air Force venu consulter mes dossiers et échanger avec moi ses impressions. Interrogé sur ce qu'il pensait du cas d'Orly, il poussa un soupir désabusé:
- Des cas de cette sorte, nous en avons tous les mois aux Etats-Unis.
- Et vous les expliquez?                                                                                                        - Les expliquer? Comment les expliquerions-nous? C'est parfaitement inexplicable.
 Mais alors, pourquoi diable publiez-vous périodiquement des communiqués affirmant que 99,5% des cas qui vous ont été soumis ont reçu une explication satisfaisante, et que les autres n'ont aucune importance? Nouveau soupir désabusé:
- Pourquoi? Pour avoir la paix. N'oubliez pas que la commission américaine est une commission militaire. Ah! si l’U.S. Air Force confiait cette tâche à des hommes de science... "Tous les mois", disait cet honnête homme.
Certes, les cas que l’U.S. Air Force a laissé publier ne sont ni les plus nombreux ni les meilleurs. Mais nous disposons quand même de quelques sources américaines suffisamment édifiantes.
LE RAPPORT DU CAPITAINE RUPPELT
D'abord, le rapport du capitaine Ruppelt, déjà cité. Nous y voyons que le cas type, maintes fois répété avec quelques variantes, est le suivant: un radar repère, en plein jour, un objet volant à des vitesses nettement aberrantes, par exemple, le sur-place, ou des milliers de km/h. Les opérateurs du radar mettent le nez dehors et voient l’objet, rond, en forme de soucoupe renversée, argenté, brillant au soleil. Ils appellent un autre radar, qui le repère aussi. Ils alertent une base militaire, qui fait prendre l’air à un chasseur. Le chasseur approche, voit l’objet, le décrit par radio, et le prend en chasse. L’objet le laisse approcher, puis s'éloigne plus vite qu'aucun avion de chasse. Le pilote décrit la manœuvre, laquelle est suivie par les autres radars. Objet et chasseur s'éloignent rapidement, arrivent dans le champ d'un troisième radar qui se met à observer la scène à son tour. Le chasseur épuise son carburant, vire et rentre à sa base. L’objet s’arrête et revient là où il était, jusqu’à l’arrivée d'un autre chasseur, et le petit jeu recommence.
- Quoi! Tout cela se serait réellement passé et l’on n'en saurait rien?
Non seulement tout cela s'est réellement passé une fois, mais c'est justement la le type d'observation dont mon interlocuteur disait que l’U.S. Air Force en avait tous les mois de semblables sur les bras. Voyez le rapport de Ruppelt, édité en livre de poche par Ace Books, à New York. Il y a, je l’ai dit, des variantes. Parfois, c'est un simple citoyen qui déclenche tout en appelant une base militaire au téléphone. Parfois, c'est un pilote qui appelle une tour de contrôle. Mais c'est là, peut-on dire, du tout-venant.
Chaque fois que j'expose ce que l’on vient de lire, la réaction est la même:
- Mais enfin, vous rêvez! C'est impossible! Cela se saurait!


AUTRES RAPPORTS OFFICIELS

Cela se sait, précisément. Mais il faut, pour en acquérir la preuve, avoir envie de se renseigner, c'est-à-dire, d'abord, de déverrouiller le blocage mental provoqué de façon quasi automatique dans l’esprit de tout contemporain par l’expression "soucoupe volante". J'ai cité Ruppelt. Mais il y a mieux encore en fait de source. Et l’on n'a que le choix. Voici un rapport officiel publié en mai 1953 par l’administration de l’Aéronautique civile américaine. C'est une étude consacrée aux observations-radar enregistrées sur la seule base de Washington pendant une brève période de douze semaines, du 23 mai au 16 août 1952, période d'ailleurs quelconque. Le tableau des pages 2 et 3 de ce rapport relève 19 contacts radar. Quatre de ces contacts sont doubles, c’est-à-dire que, dans quatre cas, l’objet a été repéré simultanément par deux radars différents. Dans 16 cas, l’objet a été vu. Dans trois cas, il était bleuâtre. Dans un autre cas, il était rouge. Le 20 juillet, c'était un objet orange. Le 27, à 19 heures 30, c'est un objet sombre, sans luminosité, qui fut aperçu. Le 29 juillet, à 15 heures, un objet blanc. Et ainsi de suite.
Les altitudes varient de 300 mètres, le 14 juillet, à 17 000 mètres, le 27 du même mois. Les vitesses repérées varient du surplace le 14 août à 1800 kilomètres à l’heure le 14 juillet. Un autre jour, la vitesse, non indiquée, est qualifiée de fantastique (tremendous).
Veut-on d'autres détails? Le 30 juillet, l’objet était de forme oblongue. Le 27 juillet, c'était un petit objet circulaire, sombre, à la tranche parfois visible. Aucun bruit. Il se déplaçait vers le nord-est à faible vitesse en oscillant et en ondulant. Les nuages allaient en sens inverse. Il a disparu en entrant dans un nuage.
Si maintenant on étudie le tableau d'un peu plus près, on se rend compte que plusieurs de ces "contacts" concernent le même objet, qui a été vu et cueilli au radar en plusieurs endroits successivement dans des évolutions variées. Le 27 juillet, par exemple, les observations se succèdent de 19 heures 30 (vitesse faible, disparition dans un nuage) jusqu'à minuit trente (contact radar et visuel). A deux reprises, il y eut deux objets volant de conserve et sept observations se succèdent ce jour-là en quelques heures.
C'est au cours de l’une d'elles que fut notée la vitesse "fantastique". Cette question de vitesse est très importante. La seconde partie du rapport est en effet une étude des échos radar provoqués par les inversions de température, et la conclusion de nos deux auteurs est que la vitesse attribuée à l’objet fictif résultant de tels échos ne peut être en aucun cas supérieure au double de la vitesse du vent à l’altitude de l’inversion. De ce fait, l’explication par le mirage, la seule possible, se trouve exclue, sauf dans une observation du 13 août n’ayant d’ailleurs reçu aucune confirmation visuelle.






LA VAGUE SUR l’EUROPE
La "rumeur" des soucoupes volantes, comme dit Jung, est née, on s'en souvient, aux Etats-Unis au début de l’été 1947. Pendant plusieurs années la lecture des journaux put donner à croire qu'il s'agissait d'un phénomène strictement américain.
Détail curieux et bien oublié maintenant, la première interprétation du public et de quelques techniciens qui s’y intéressaient ne fut nullement celle d'engins d'origine extra-terrestre: l’opinion unanime fut d'abord qu'il s'agissait d'une arme secrète américaine ou russe. L’hypothèse extraterrestre ne commença à prendre corps qu'à la suite des démentis de Washington et de Moscou, fréquemment réitérés en 1948 et 1949.
Il est encore question de la théorie de l’arme secrète dans mon premier livre *, paru en 1954. Je l’écartais d'ailleurs, car les conversations que j'avais eues en 1953 avec des officiers de la Sécurité de l’armée de l’air avaient fini par me convaincre de l’inexistence du secret militaire, fût-ce dans la Russie stalinienne.

Mais dès l’instant que l’origine extra-terrestre était envisagée, une question s'imposait qui était aussi une objection: si des êtres intelligents originaires d'une planète lointaine se donnaient la peine de venir jusqu'ici, pourquoi n'atterrissaient-ils pas? Il me parut toutefois que cette façon de poser le problème ressortissait à la pure spéculation et qu'une recherche objective n'avait pas à en tenir compte. La véritable question était une question de fait: ces engins existent-ils, oui ou non, tout le reste relevant de la psychologie intersidérale, je veux dire de la science-fiction.

TOUT AVAIT ETE VU EN AUTOMNE 54
Sur ces entrefaites, survint la fameuse vague d'observations de l’automne 1954. Pendant cinq semaines environ, de la mi-septembre au 20 octobre, les journaux européens jusque-là pratiquement muets sur la question se mirent à publier chaque jour des dizaines et des dizaines de récits de témoins. En Italie, en Angleterre, en Suisse, en Belgique, dans la péninsule Ibérique et naturellement en France, il ne fut pendant cette brève période question que de cela. Quelques flatteurs affirmèrent alors que la source de cette vague devait être cherchée dans mon livre, paru le printemps précédent. Hélas! mon livre était un four. On ne commença à le lire (peu) qu’après la fin de la vague. Et les innombrables témoins que j’interrogerai ignoraient jusqu'à mon existence, je dis en France, et à plus forte raison, à l’étranger.

La vague passée, quelques amis et moi travaillâmes des mois durant à réunir tous les documents et à faire remplir des questionnaires.
Vers 1956, je me trouvai ainsi à la tête d'une documentation énorme, chaotique et parfaitement délirante, dont il était impossible de tirer la moindre conclusion. Tout avait été "vu" en septembre-octobre 1954. Des objets en l’air, des échos radar, des objets en formation, des objets au sol, et même leurs pilotes! En cent endroits, des moteurs d'auto ou de camions avaient été stoppés "lors du passage en rase-mottes d'une soucoupe", des phénomènes électriques d'induction observés, de la terre arrachée au sol par un engin "prenant l’air brutalement". II y avait des traces au sol, des rémanences magnétiques faisant dévier la boussole, des témoignages concordants d'observateurs éloignés les uns des autres et ne se connaissant pas. On pouvait même souvent, par exemple le 3 octobre, suivre un "engin" à la trace à travers la France, de témoignage en témoignage. Mais, d'un autre côté, le tout présentait un aspect si délibérément démentiel que même les chercheurs les plus blasés penchaient à donner raison au professeur Heuyer, auteur d'une retentissante communication à l’Académie de Médecine sur l’origine psychopathologique de la psychose soucoupique.
Je fis moi-même plusieurs conférences dans ce sens.
Une question pourtant nous intriguait, le petit groupe d'amis et moi qui, ayant tué père et mère, nous obstinions à chercher un fil dans ce labyrinthe: où diable se cachaient les victimes de cette psychose supposée? Car le public, je ne dis pas dans sa majorité, mais bien dans son unanimité, y compris la presque totalité des témoins, refusaient de croire aux soucoupes volantes.

- Je ne sais pas ce que vous racontent vos cinglés, me disait par exemple un mécanicien dont la voiture avait été stoppée, moteur bloqué et phares éteints, sur une petite route près de Dammartin-en-Goële, et, pour moi, je ne marche pas dans ces histoires à dormir debout.

En pleine période de vague, c'est-à-dire au moment où la psychose aurait du être à son comble, je fus invité à prendre la parole dans le plus grand théâtre de Lille. Cette conférence avait été préparée de main de maître par ses organisateurs: affiches énormes sur les murs de la ville, interviews à la radio, articles de presse. Je suppose que mes hôtes escomptaient de somptueux bénéfices de leur opération.


L’avouerai-je? Quand le rideau se leva devant moi et que trente ou trente-cinq personnes au plus se laissèrent apercevoir dans le désert de l’immense salle, je poussais un soupir de soulagement.
Mais la vague n'en était pas moins réelle en tant que rumeur, et il fallait en trouver l’explication.



Sources : http://ufologie.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=1750920

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