Toutes
les traditions anciennes font une place importante à ce thème, l'irruption
soudaine d'un chaos cosmique. Depuis des temps immémoriaux régnait l'ordre
cosmique et soudain...
Il s'agit
d'un dérèglement planétaire, des étoiles qui tombent, et les eaux qui sortent
de leur lit. Si le phénomène décrit est toujours le même, les causes invoquées
sont parfois très imagées.
Dans la mythologie
nordique, les dieux ont enchaîné le Loup Fenrir à l'axe du monde, le frêne
Yggdrasil. Or Fenrir finit par rompre ses liens : "Le Loup s'ébroua
et le monde trembla. Le frêne Yggdrasil fut ébranlé, de ses racines à ses plus
hautes branches. Les montagnes s'écroulèrent ou se fendirent de haut en bas… La
terre commença à perdre sa forme. Bientôt les étoiles dérivèrent dans le
ciel." Dès que l'axe du monde fut ébranlé, tout se dérégla, ce fut
l'apocalypse.
La forme importe
moins que le fond. Les mêmes légendes nordiques nous racontent comment les
Ases, dieux du Walhalla, volant au secours de l'ordre, prennent part à la
dernière bataille des dieux : "Il y a cinq cent quarante portes dans
les murs du Walhalla ; huit cents combattants sortent de chacune des portes
pour livrer bataille au Loup." Que de chasseurs pour un Loup ! En fait, le
nombre des combattants, 432 000, renvoie directement à la précession, comme l'a
montré Hancock
.
J.Sellers a
décelé la présence de la plupart de ces chiffres processionnels dans le mythe
d'Osiris. A sa suite, Graham Hancock énumère des traditions de plusieurs
continents contenant également ces chiffres, et toujours en liaison avec un
choc planétaire, suivi d'un déluge. La répétition de ces chiffres ne peut pas
être le fruit du hasard. A travers ces différents mythes, les anciens dieux ont
voulu nous transmettre un message codé qu'il nous appartient de
déchiffrer. L'enjeu est la survie de l'espèce.
"Parmi la
multitude de dieux adorés par les Mayas, il y en avait quatre qu'ils appelaient
Bacab. Il s'agissait, disent-ils de quatre frères postés par Dieu, quand
il créa le monde, à ses quatre coins pour soutenir les cieux et les empêcher de
tomber. Ils disent aussi que ces Bacabs s'enfuirent quand le monde fut détruit
par un déluge." Hancock ajoute que des bas-reliefs à Chichen-Itza
représentent indubitablement les Bacabs sous les traits d'européens
barbus.
Le mythe des Bacabs
nous raconte la même histoire que le mythe du loup Fenrir, ou que celui
d'Atlas. De quelle histoire s'agit-il ? Jadis, les Atlantes avaient redressé l'axe terrestre, perpendiculaire à l'écliptique, pour qu'il
coïncide avec l'axe céleste. C'était le temps de l'ordre. Sous nos latitudes,
la ronde des saisons laissa place à un éternel printemps. Ce fut un règne
d'abondance et de perfection qui laissa le souvenir d'un âge d'or : le
jardin d'Eden omniprésent dans les mythes.
Durant l'âge d'or,
l'ordre céleste régnait si bien que l'ellipse décrite par la terre autour du
soleil y gagna en régularité, perdant son excentricité habituelle. L'année
durait alors trois cent soixante jours, elle était partagée en douze mois de
trente jours, exacte réplique de la Grande Année. Les légendes planétaires nous
parlent de cette époque comme l'âge où les dieux vivaient parmi les hommes.
Est-ce une image ? Est-ce la réalité ? Les Sumériens évoquent une ère
d'abondance et décrivent le véritable
jardin d'Eden.
Mais quelque chose,
un choc astral sans doute, dérégla la mécanique céleste et mit en fuite
les Bacabs, alors le
Loup dévia l'axe du monde, le frêne Yggdrasil.
La conséquence fut
un déséquilibre de la terre, qui fit alors un 180°, la grande bascule
instantanée, l'hémisphère nord devenant l'hémisphère sud et vice-versa... C'est
pourquoi la terre parut se mettre à tourner dans l'autre sens, et ça
expliquerait aussi pourquoi le soleil se leva désormais à l'est, comme le dit
Ovide dans sa description du mythe de Phaéton.
A cette occasion,
la position des pôles changea brusquement, comme nous le verrons plus loin. Mais surtout, l'axe de rotation terrestre prit
l'inclinaison que nous lui connaissons sur l'écliptique,
déclenchant le phénomène de précession tel que nous le connaissons. Rappelons
que ce phénomène n'existait pas durant l'âge d'or : la
terre ortho axée ne pouvait connaître la précession, qui apparut au déluge,
quand l'axe terrestre reprit son inclinaison. Une autre conséquence
directe fut l'allongement de l'année, comme nous l'avons dit.
Sous l'impact, l'ellipse de la terre
désaxée devint vagabonde, elle s'allongea et lui fit perdre cinq jours dans sa
révolution annuelle autour du soleil. A dater de ce moment, l'année standard se
mit à faire trois cent soixante cinq jours, au lieu de trois cent
soixante. "Détail" qui n'échappa à personne. La mythologie égyptienne est éloquente sur le sujet
: "Alors le dieu Thot joua aux dés avec la lune et gagna cinq jours
entiers qu'il ajouta aux trois cent soixante jours qui composaient alors
l'année."
La précession
des équinoxes, due d'abord à l'inclinaison de l'axe de rotation de la terre,
est donc une conséquence directe du cataclysme cosmique qui causa aussi le
déluge. En outre, de nombreux auteurs ont noté que les chiffres précessionnels
ou les allusions à la précession sont toujours associés au déluge. Tout
ceci montre que la précession est apparue suite au cataclysme qui a incliné
l'axe terrestre. Nous n'en apportons pas la preuve, mais tous les éléments
d'une forte présomption.
En résumé, notons que le chaos cosmique semble
avoir été le lot de notre planète jusqu'à la première intervention
divine, celle d'Atlas ou des
Bacabs ou du frêne Yggdrasil, qui consista à redresser l'axe terrestre. Cet
exploit ahurissant, même pour notre technologie actuelle, n'a pas pu être
attribué à des hommes ordinaires, mais à des surhommes aux
pouvoirs inouïs et à la science écrasante. Au fil du temps, ces surhommes
d'avant ont été pris pour des dieux, puis pour Dieu.
Mais leur sublime
réalisation, le redressement de
l'axe terrestre créateur de l'ordre cosmique, ne pouvait durer. Un
météorite ou une comète a déréglé la mécanique bien huilée par les Atlantes.
L'ordre s'efface au profit du chaos. L'âge d'or
s'achève. Et c'est la chute. On le voit, ces légendes se conjuguent à
merveille. Le corpus mythologique planétaire représente un legs précieux :
comme Eliade, j'y vois l'histoire d'avant l'histoire. Changeons vite les profs
pour des conteurs et des
enchanteresses.
Avant l'apocalypse
Quand la Vague de
l'apocalypse a déferlé sur le monde, tous ceux qui ne s'y étaient pas préparés
sont morts. Les rares survivants, élite triée sur le volet, ont
abandonné des populations entières à leur triste sort.
Bien sûr, la
plupart des archéologues et des proto-historiens vont hausser les épaules
devant cette inconvenante intrusion sur leurs plates-bandes. Une de
plus ! Pourtant tous les faits qui vont être énoncés dans cette page peuvent
être vérifiés. Les personnalités qui s'expriment sur ces questions ne sont pas
des écervelés. Ainsi, l'ancien astronaute Gordon Cooper s'est étonné des
connaissances approfondies des Olmèques en terme d'astronautique.
Or les Olmèques ont disparus depuis
plusieurs millénaires.
Voici ce que raconte l'ancien astronaute
étasunien, lors d'un voyage d'étude au Mexique. "Les Olmèques étaient
les premiers des quatre grands peuples d'Amérique centrale qui
rivalisaient sans les connaître avec la Grèce et Rome. [...] On a
trouvé de nombreux hiéroglyphes. Ils étaient assez proches de ceux des
Egyptiens, mais les Olmèques utilisaient des signes syllabiques pour former des
images. La statuaire mise au jour sur ce site comportait à la fois des
représentations d'êtres surnaturels et humanoïdes.
Parmi les trouvailles qui m'ont le plus
intrigué : les symboles et les méthodes de navigation basées sur le ciel qui,
une fois traduite, se sont révélées être des formules mathématiques
utilisées encore de nos jours pour la navigation. Il y avait des dessins de
constellations, dont certaines ne seraient officiellement découvertes qu'à
l'ère des télescopes modernes. [...] Pour moi, j'ai le sentiment que ces
mystères de l'Antiquité pourraient être attribués à d'anciens
astronautes venus d'un autre monde.
Certaines de ces questions remontaient aussi
loin que le cercle mégalithe préhistorique de Stonehenge
[...] Pour
naviguer en se repérant aux étoiles, les Olmèques employaient les mêmes moyens
que les Egyptiens ou les Crétois du Minoen à la même époque. [...] Pourtant, on
suppose qu'ils ne s'étaient jamais rencontrés. Les étoiles servant à la
navigation dans ces civilisations existent toujours. Ce sont les mêmes que
celles utilisées par Apollo pour aller jusqu'à la Lune et en revenir.
Tout ça me laisse songeur : pourquoi des signes
de navigation céleste s'ils ne voyageaient pas parmi les étoiles ? Cette
connaissance approfondie de la navigation s'était-elle développée au même
moment à trois endroits différents du monde antique ? Sinon, comment
s'était-elle transmise des Egyptiens aux Crétois et aux
Olmèques ? Si elle avait ainsi voyagé autour du monde, la raison voudrait
qu'on l'y ait aidée. Et si ces peuples avaient bénéficié d'une aide
extérieure, qui les avait aidés ?"
La réponse, M. Cooper, est dans la question.
Quelle civilisation avancée aurait pu instruire
ces différents peuples ?
On ne peut s'empêcher d'évoquer l'Atlantide, un peuple
de haute technologie, voyageur des étoiles. Bizarrement, c'est exactement
en ces termes que l'antique tradition sumérienne décrit nos dieux créateurs,
les Anunnaki. Atlantes, Anunnaki ou autre empire de Rama, il a bien
fallu qu'un peuple de voyageurs spatiaux enseignent aux Olmèques sur quelles
étoiles se guider pour aller… sur la lune ! Ces civilisations premières
connaissaient bien l'espace, décidément.
Oui, ces Olmèques en savaient beaucoup plus long
sur les voyages interstellaires que nos frileux
archéologues ne veulent bien l'admettre. Et ces hommes de jadis avaient une
grande maîtrise, non seulement de l'observation des étoiles, mais aussi
des grands cycles astraux avec une précision confondante. C'est un savoir très
pointu sur la structure interne de notre galaxie qui les a amenés à
l'élaboration du fameux codex, attribué tour à tour aux Aztèques et aux
Mayas, mais dont la trace la plus ancienne reste Olmèque.
On suppose que c'est un reste d'un savoir
plus ancien, celui des Atlantes, qui possédaient une connaissance approfondie
d'une bonne partie de notre galaxie, la Voie Lactée. Qu'on ne minimise pas les
talents astronomiques et mathématiques des Atlantes… Quand ils ont redressé
la terre, ils savaient pertinemment quel risque ils faisaient courir aux autres
hommes. La manip aurait pu échouer. En un sens, si la prouesse d'Atlas reste un
exploit, le tsunami géant ne put être évité...
C'est ainsi qu'ils ont pu prévenir tous les Noé de la
planète, dont nous avons vu qu'ils furent nombreux. C'est
ainsi qu'ils ont eu le loisir de construire ces bunkers d'altitude que sont les
mystérieuses cités des cimes. Ils avaient tout prévu, tout calculé, tout
anticipé. Et quand la Vague est arrivée, ils étaient fins prêts.
L'élite s'est planquée dans des terriers ou des nids d'aigle. Des petits malins
se sont fait une arche. Les plus puissants ont pris leur vol vers
les étoiles. Mais les autres ?
Toutes ces petits fourmis sacrifiées, qui
attendaient la Vague?
Etre surpris par un tsunami, c'est une chose.
Savoir qu'un tsunami majeur nous fonce droit dessus et qu'il n'y a pas
d'échappatoire, c'est une toute autre histoire. En Atlantide comme ailleurs,
ceux qui n'étaient ni scientifiques, ni astronautes, ni puissants, il y en
avait beaucoup. Ils se savaient condamnés, et pour ceux qui en doutaient
encore, tous les signes étaient là pour confirmer l'horreur. Ils ont vu l'île
se vider. Ils ont vu les longs navires partir vers la côte
américaine, européenne et africaine.
Ils ont vu les élites, noblesse et clergé,
monter dans des fusées spatiales. La terre a grondé. Les
fusées ont filé vers la voûte étoilée. Sur l'île désertée par la loi
et l'ordre, ils sont restés entre eux, les inutiles, les sacrifiés. Leur
attente fut-elle courte ou longue ? Assez longue pour que la faim
s'installe. Les villes furent pillées, sans passion, avec une destruction
méthodique et sale. Ils se sont bagarrés pour bouffer les restes. Ils ont
mangés les animaux domestiques. Ceux du zoo. Puis ils se sont mangés entre eux.
Et la Vage est venue.
Partout sur terre, des hommes, des femmes
et des enfants affolés courent en tout sens pour échapper au tsunami
géant.
Mais en vain. Rien ne peut pas résister à un tsunami de quelques dizaines de
mètres de hauteur, imaginez un tsunami de plusieurs kilomètres de haut…
Ils furent saisis, noyés, broyés, roulés comme
fétus de paille. Ont-ils eu le temps de prier leur dieu qui n'a rien fait pour
eux ? Ou seulement le temps de crier ? Que fait-on de ses derniers instants
quand on sait qu'on va mourir ?
A quoi pense-t-on quand la mort absolue
vous tombe dessus ? Quand on la voit, haute comme une montagne, sur le point de
vous balayer ? Les Atlantes sont tous morts en même temps, légions d'âmes frileuses,
unies en astral dans leur montée vers la lumière blanche. Ils sont tous partis
en même temps vers l'autre monde, dans l'espoir de le trouver meilleur que
celui-ci. On est toujours seul devant la mort. Devant sa mort. La
mort est une affaire privée, strictement. Tout comme la naissance. Sphère
intime.
Mais en ce temps de télé-réalité, le privé
se publie. L'intime s'exhibe. Bourreaux ou victimes, les sados-masos font le
buzz. Les attentats-suicides sont une chance pour les martyrs si on les filme.
Et une double chance pour les timides qui
peuvent mourir en groupe. Les catastrophes les rassurent, ils se sentent moins
seul. Ils vont être servis, j'en ai peur. Ceux qui vont se sentir vraiment
seuls sont les survivants. Ils envieront les morts, nous dit la Vierge de
Fatima. Espérons que c'est de l'intox.
LE MYTHE DU DELUGE A TRAVERS LE MONDE
La
version Akkadienne
Enlil
décida de déchaîner un déluge mais Enki révéla le projet à Atrahasis qui
construisit un bateau hermétiquement clos pour y embarquer les siens et tous
les animaux envoyés par le dieu bienveillant.
Le
cataclysme dura 7 jours et 7 nuits. Les dieux réalisèrent alors qu'en
détruisant l'humanité ils s'étaient privés de toute subsistance. A la fin du
déluge, le bateau ayant échoué sur une montagne, Atrahasis libéra les animaux
et offrit un grand sacrifice aux dieux affamés. Bien que rassasié lui aussi, Enlil
entra en fureur car on avait, une fois encore, désobéi à sa volonté.
Pour
le calmer, Enki et la déesse-mère Nintu proposèrent de limiter la prolifération
des hommes en introduisant la mort naturelle, la stérilité féminine, la
mortalité infantile, et en interdisant aux prêtresses de procréer...
La
version Sumérienne
Ziusudra
reçoit d’Enki, le dieu de la sagesse, l’ordre de construire un immense navire
pour survivre à la destruction, lui et sa famille; sept jours et sept nuits, le
déluge balaie la terre. "Toutes les tempêtes, d'une violence inouï firent
rage en même temps."
Puis le calme revient ; le bateau s’arrête sur
une montagne; Utu, le dieu du soleil, sort des nuages. Ziusudra ouvre une
fenêtre de son bateau, qui se remplit de lumière ; il envoie une colombe, puis
une hirondelle, qui reviennent à lui, puis un corbeau qui ne revient pas.
Ziusudra comprend que les eaux se sont
retirées ; il se prosterne devant Utu et fait un sacrifice aux dieux. An et
Enlil l’installent avec sa femme dans une île, sorte de paradis, pendant que
leurs descendants repeuplent la terre.
La
version Babylonienne
Sauvé
du Déluge et devenu immortel, Outanapishtim décrit en détail à Gilgamesh
comment il bâtit un bateau pour y rassembler les siens et les animaux. Quand les pluies eurent cessé et la décrue
commencée, il envoya en reconnaissance une colombe, une hirondelle puis un
corbeau qui, ne revinrent jamais. Ayant
échoué sur une montagne, il fit par la suite un sacrifice aux dieux affamés.
Ayant décidé d'enrayer la prolifération des hommes par l'envoi de famines,
d'épidémies et de bêtes sauvages, le grand dieu Enlil accorda l'immortalité à
Outanapishtim et à sa femme.
"Auparavant Outanapishtim
était un humain ; Maintenant Outanapishtim et sa femme seront semblables à nous
les dieux"
La
version Iranienne
Ahura
Mazda conseille à Yima, le premier homme de se retirer dans une forteresse.
Yima prend alors avec lui les meilleurs hommes et les différentes espèces
d’animaux et de plantes. Le déluge met fin à l’ âge d’or, qui ne connaissait ni
vieillesse ni mort. (Avesta, videvdat, chap. 2)
La
version Hindoue
Les versions indiennes du Déluge sont
nombreuses, celle du Satapatha Brâhmana narre que le Noé indien se nomme Manou
et qu'il est lui aussi prévenu du Déluge, mais par un poisson providentiel :
" Un matin, on apporta à Manou de l'eau pour se laver, comme à présent on
en apporte pour se laver les mains. Tandis qu'il se lavait ainsi, un poisson
lui vint dans les mains. Le poisson lui adressa la parole : " Garde-moi,
je te sauverai ! -De quoi me sauveras-tu ? - Un déluge va emporter toutes les
créatures. C'est de cela que je te sauverai. " (Anthologie sanskrite,
traduction de L. Renou).
La
version Aztèque
L’humanité
a été anéantie par le déluge, mais un homme et une femme se sauvèrent dans une
barque et abordèrent une montagne. Ils eurent par la suite un grand nombre
d’enfants. Ceux-ci restèrent muets jusqu'au jour où une colombe leur communiqua
le don des langues.
La
version Latine
D'après le poète latin Ovide, le Déluge eut pour
cause le fait que les hommes oubliaient de sacrifier aux dieux. Leurs uniques
pensées étaient pour l'argent et le plaisir. Pour les punir, Zeus décida donc
de les anéantir. Le déluge détruisit alors tout ce qui se trouvait sur la
Terre, noyant les hommes, les villes et les forêts. Tous les hommes moururent,
hormis un couple qui avait construit une barque. C'était Deucalion et sa femme
Pyrrha. Au bout de plusieurs jours, la pluie cessa et la barque s'arrêta au
sommet de Parnasse.
Lorsque Zeus aperçut les deux survivants , il
décida de leur laisser la vie sauve pour qu'ils puissent régénérer le genre
humain. Ils devraient jeter des pierres derrière eux, qui aboutiraient à des
hommes et à des femmes.
La
version Biblique
D'après la Bible, le Déluge fut l'inondation
universelle dont les seuls survivants furent Noé et sa famille.Dieu avait
ordonné à celui-ci de construire une arche (du latin arca, boîte), pour qu'il
sauve sa famille et des couples de tous les animaux en les gardant avec lui à
l'abri à bord de l'arche jusqu'à ce que les eaux retrouvent leur niveau normal.
Au Moyen-âge, la nef des églises a souvent été comparée à l'arche de Noé, parce
que c'était là que les hommes marqués par le péché étaient préservés de la
ruine.
Merci pour ce panorama assez complet de la question (trés à l'ordre du jour ! )
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